loire atlantique

Histoire

Le territoire, actuellement occupé par le département de la Loire-Inférieure, était habité, longtemps avant l'invasion romaine, par la peuplade des Namnètes. Cette peuplade faisait partie de la confédération armoricaine qui vivait sous le régime républicain. Sans remonter aux temps mythologiques, on peut affirmer que les Namnètes ont une très ancienne origine. Unis aux Vénètes, ils luttèrent d'abord contre l'invasion romaine, mais ils durent se soumettre devant les armées de César, et leur ville devint une cité importante de la nouvelle administration. Le christianisme, apporté dans la contrée vers l'an 275 avec les prédications de Saint-Clair, premier évoque de Nantes, fut scellé par le sang des deux martyrs, Donatien et Rogatien, en 290.

Le vainqueur des Visigoths, Clovis, s'empara du pays que les derniers empereurs étaient impuissants à conserver ; sous ses successeurs, après le partage de la Bretagne, les différents chefs prirent le titre de comtes, et Nantes devint le chef-lieu d'un comté tout en subissant encore la domination franque. Félix, un des évêques de la ville, contribua beaucoup à sa prospérité; nuis l'invasion des No:thmans réservait au comté de longues années de dévastations; Nantes fut détruite; un désert en marqua l'emplacement, et lorsque Alain Barbe-Torte, vainqueur des pirates, voulut rendre grâce à dieu dans la basilique de Félix, il ne trouva plus qu'une ville en ruine.

Cependant la cité se releva, et Alain y bâtit un château fort; elle subit tour à tour la domination des ducs de Bretagne, du roi d'Angleterre, de Philippe Auguste qui l'arracha aux Anglais, fut presque entièrement incendiée en 1118, et renaquit de ses cendres. Des dissensions intérieures, des revendications de droits entre l'évêque et les seigneurs de Châteaubriant, d'Ancenis, de Retz, de Pont-Château, troublèrent le pays pendant quelques années; le comté de Nantes continua à se tenir séparé du duché de Bretagne, puis il lutta contre Charles V, fut soumis par Duguesclin, et enfin se donna à Jean V, qui établit sa résidence à Nantes. Ce duc y construisit la cathédrale actuelle, et son successeur, François II, acheva en 1480 le château fort d'Alain Barbe-Torte, où la Bretagne lutta pour la dernière fois contre l'influence française. François II fut le dernier duc de Bretagne; sa fille, Anne, épousa le roi Charles VIII, en 1491, et en secondes noces, le roi Louis XII; leur fille aînée, la princesse Claude, devint la femme de François Ier, et en 1532, du consentement des états de la province, la Bretagne fut définitivement réunie à la France.

Les guerres de la Réforme troublèrent peu le pays; les magistrats nantais refusèrent de suivre Charles IX dans les sanglantes voies de la Saint-Barthélémy. Henri IV vint à Nantes rendre l'édit qui régularisait l'existence politique des protestants. Louis XIII, Richelieu, Louis XIV la visitèrent, mais presque toujours ces royales visites furent marquées par des exécutions. A la Révolution, la ville lutta contre les Vendéens, et, en 1793, Cathelineau fut tué sous ses murs.

Au remaniement de la France en 1790, le département de la Loire-Inférieure fut formé avec le comté de Nantes qui comprenait la partie S. de l'ancienne Bretagne.

La cathédrale de Nantes

Cathédrale de Nantes.

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Eglise Saint-Aubin (ancienne collégiale)

On nomme collégiale une église desservie par des chanoines séculiers formant un chapitre, et dans laquelle il n'y a pas de siège épiscopal (Tontes les collégiales de France furent supprimées en 1792. La province de Bretagne en comptait alors 31, dont trois pour le diocèse de Nantes : Saint-Aubin de Guérande, Notre-Dame de Nantes, et Notre-Dame de Clisson, fondée par le Connétable en 1407).

Château Fort

Château composé d'une cour flanquée d'un donjon et d'un baile séparés par un fossé ; moellon sans chaîne : les bâtiments de la cour ; sous-sol dans la cour voûté en berceau brisé ; donjon et logis 1 (2 étages carrés et 1 étage de comble)

Château d'Ancenis

Ancenis était autrefois une place forte qui passait pour la clef de la Bretagne. Le château, dont la construction ne remonte que vers le milieu du Xe siècle, fut assiégé, en 987, par Geoffroy-Grise-Gonelle, comte d'Anjou, qui fut tué devant cette place. Henri III, roi d'Angleterre, s'empara d'Ancenis et le conserva jusqu'à la fin de la domination anglaise.

Menhir dit La pierre de Saillé

On appelle peulvan ou pierre-fiche, une espèce d'obélisque grossièrement taillé, qui appartenait au culte des anciens Celtes, dont les prêtres s'appelaient druides. Ce monument se composait d'une seule pierre brute posée verticalement, et ordinairement d'une grande hauteur.

folies Garreau

Les folies Garreau sont une particularité liant Remouillé à l'un de ses maires : Jean-Pierre Garreau. Cet entrepreneur originaire de Nantes a créé au XIXe siècle un patrimoine unique composé de folies dont la plus représentative est la chapelle Garreau. Construite en granite et ardoise, cette chapelle-tombeau est de style romantique.

Porte de la Ville (ancienne)

Enfin on atteint le château, qui, de ce côté, ferait à peine deviner les décombres qu'il renferme : les douves extérieures sont des prairies ; on en fait le tour, et l'on se rend par la porte du sud à demi-démolie, ornée de deux tourelles de briques.

Chapelle Sainte-Anne

la chapelle Saint Anne date des XIe et XIIe siècles et se trouve à proximité du musée du Vignoble nantais. On l'appelle aussi chapelle Pierre-Abélard. Elle renferme trois pierres tombales, transférées de l'ancien sanctuaire des Templiers détruit au début du siècle. A l'intérieur et à l'extérieur, on peut voir des dalles de pierre représentant le seigneur des Gohaux.

Château

L'époque de la construction de notre château est également obscure et incertaine : mais il me paraît probable qu'elle est postérieure à celle de la ville elle-même ; car le château n'était pas une habitation de plaisance, c'était une forteresse bâtie à l'entrée du port, pour en défendre les approches contre les navires ennemis.

Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul

La Cathédrale de Saint-Pierre et de Saint-Paul, le monument religieux le plus remarquable de Nantes, n'a jamais été terminée. Nos pères nous l'ont livrée telle qu'on la voit de l'Oratoire, avec un clocher du XIIe siècle, un bout de flèche du XVe, un choeur et une demi-nef transversale, construits ou réparés à des époques beaucoup plus reculées.

Eglise de la Trinité

Eglise à collatéraux de plan berrichon. Eglise fondée en 1105, occupée de 1645 à la Révolution par les religieuses bénédictines, devenue église paroissiale au 19e siècle et restaurée en 1869 par l'architecte Méchinaud.

Remparts

Les guerres continuelles, dont la Bretagne fut si longtemps le théâtre, avant sa réunion à la France, ont souvent attiré l'ennemi sous les remparts de Guérande. L'occupation de cette place importante était l'objet des désirs de tous les combattants. Trois fois ses murailles renversées, ses édifices réduits en cendre, sa population exterminée, ont témoigné en faveur de la bravoure de ses habitants.

Domaine de la Garenne-Lemot

La Garenne-Lemot est un ensemble exceptionnel aménagé au début du 19e siècle par l'artiste sculpteur Frédéric Lemot à son retour d'Italie, dans un site escarpé de la vallée de la Sèvre. Il constitua une importante propriété foncière sur un rayon de 25 kms autour de Clisson, comprenant domaine et fabriques.

Eglise Notre-Dame

Au début du 19e siècle, adjonction de bas-côtés et d'un clocher à l'italienne. La restauration-reconstruction de l'édifice, de 1885 à 1888, conduite par René Ménard, adopte le modèle des basiliques romaines avec campanile enrichi de sculptures de façade et de verrière néo-renaissance due à Champigneulle.

Eglise Saint-Jacques (ancienne)

Clisson possédait, avant la révolution, une Haute-Justice qui ressortissait au Présidial de Nantes ; elle renfermait cinq églises paroissiales, Notre-Dame (Cette paroisse, qui comprenait dans sa circonscription le château et la partie de la ville entourée de murailles, a été rendue au culte ainsi que l'église de la Trinité), la Trinité, Saint-Gilles, Saint-Jacques, et la Madeleine-du-Temple

Dolmen-allée couverte

Entre les villages de Kerbourg, de Ker-vronay et de Kervinphe, dans un vaste champ ou gaignerie, nommée l'Ile, et à la partie la plus élevée, sont deux monuments celtiques à quelques pas l'un de l'autre, et qui, à raison de ce rapprochement et de leur forme diverse qu'on peut encore apprécier, doivent attirer l'attention, et peut-être fournir des observations importantes.

Château de Clisson

Le château de Clisson, autrefois très fortifié, bâti sur un roc au bord de la Sèvre et en face de l'embouchure de la Moine, était encore regardé, au XVIIe siècle, comme un des remparts de la Bretagne ; il domine cette cité, et fut le berceau et le principal fief de l'illustre maison dont il porte le nom.

Croix dite du Dernier

Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'Croix dite du Dernier' à st nazaire (loire atlantique 44600). Cette croix semble élevée au XVe ou XVIe siècle, elle se trouve à l'ouest de la ville de Saint-nazaire, proche de Dissignac.