L'origine de cette église remonterait à la vie de Saint Goulven qui serait arrivé en ces lieux à sa naissance, ses parents ayant fui comme de nombreux bretons la Grande-Bretagne à la fin du 5e siècle, début du 6e siècle.
Le territoire occupé aujourd'hui par le département du Finistère était habité, avant l'ère chrétienne, par la peuplade celtique des Occismiens ; c'était là, et par excellence, le pays des Druides, qui entraînèrent toute l'Armorique à la lutte contre l'invasion romaine; mais, soumise par les envahisseurs, cette contrée fut comprise par Auguste dans la Lyonnaise, et, sous Adrien, dans la Lyonnaise troisième. Elle reçut alors le nom de Pays de Léon dans sa partie occidentale ; puis, vers le commencement du Ve siècle, affranchie peu à peu de la domination étrangère et sortie de la condition de peuplade asservie, elle reconquit celle d'alliée des Romains.
A cette époque, le christianisme pénétra dans cette province lointaine, assez réfractaire à toute nouvelle idée, et qui conserva jusqu'au XVIIe siècle des coutumes de son ancienne idolâtrie.
L'empire romain détruit, le Finistère devint un royaume indépendant, le royaume de Cornouailles, avec Kemper pour capitale ; il subit divers changements, et fut possédé, vers le milieu du IXe siècle, par les comtes de Léon, dont l'un résista opiniâtrement aux envahissantes menées des rois francs. Au XIIIe siècle, la contrée entière passa sous la domination des ducs de Bretagne, qui en restèrent les possesseurs jusqu'à l'époque où les deux mariages d'Anne de Bretagne avec Charles VIII et Louis XII, puis celui de sa fille Claude avec François Ier, la réunit définitivement à la couronne de France.
Le Finistère fut particulièrement éprouvé par les guerres de la Ligue ; son territoire fut ravagé par les brigands, dévasté par les bandes de loups, et ses habitants subirent une épouvantable famine dont le récit fait horreur. Depuis cette époque, il jouit d'un calme qui ne fut plus troublé que par les excès de la Révolution.
En 1790, au remaniement général de la France, le département du Finistère fut formé avec la partie moyenne de la basse Bretagne.
Le Finistère est situé à l'extrémité ouest de la Bretagne. Il est bordé au nord, à l'ouest et au sud par la Manche et l'océan Atlantique.
Les oeuvres d'art sont nombreuses dans le Finistère; toutes les communes ou presque possèdent un patrimoine artistique parfois étourdissant par sa richesse et sa densité.
L'originalité du Finistère, c'est surtout la multitude de ses sanctuaires comme :
L'origine de cette église remonterait à la vie de Saint Goulven qui serait arrivé en ces lieux à sa naissance, ses parents ayant fui comme de nombreux bretons la Grande-Bretagne à la fin du 5e siècle, début du 6e siècle.
L'ancienne église a été remplacée par une nouvelle église. Du 15e siècle ne subsiste que le clocher. La tour carrée se termine par un étage percé de quatre baies que couronne une balustrade portée en encorbellement.
Mention en 1762 d'une église devenue trop petite ; en 1763, démolition de cette église et début des travaux de la 2e dont la maçonnerie est confiée à Guillaume Lazou ; en 1764, G. Lazou est adjudicataire pour la couverture ; vente des ruines de l'ossuaire en 1817.
Croix monumentales, calvaires du haut moyen âge, des 15e, 17e, 19e et 20e siècles ; stèles christianisées ; dates portées : 1666, 1865, 1944.
Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'Croix Monumentale' à st pol de leon (finistere 29250). Croix datée 1826 portant l'inscription : P : km : D.Y.PJ : K 1826 IHS IN SIRE.
L'église est formée de deux nefs accolées sur lesquelles s'ouvrent des chapelles. L'édifice date en grande partie du 16e siècle. Le clocher date de 1582. La croix se trouvait à l'origine contre le mur d'une propriété dans le bourg.
Une chapelle primitive dédiée, comme la fontaine de dévotion, à saint Gurloes (ou Urlo), a été remplacée au 17e siècle par l'édifice actuel qui dépendait de la demeure voisine, devenue presbytère dans la seconde moitié du 18e siècle.
L'église date de la fin du 15e siècle (1481 à 1518). Elle possède une tour flamboyante précédée d'un porche voûté en ogive. On y remarque une maîtresse vitre à meneaux flamboyants, des pignons aigus et terminés en gargouilles, des entraits et des sablières sculptés intéressants, de belles et nombreuses chapelles. Les deux portes géminées du porche latéral sont surmontées des armes et de la devise de Pierre de Garspern, sieur du Cosquer, panetier de la reine Claude de France (1518).
L'ossuaire date du 15e siècle, tandis que l'église est du 16e siècle et le calvaire du 2e quart 17e siècle (1650). L'église possède deux clochers. L'un, dans le style du 15e siècle, communique par un passage aérien avec la tourelle de l'escalier. L'autre, du 16e siècle, est couronné par des dômes et un lanternon. Le porche de l'église porte les millésimes 1588 et 1591 ; l'intérieur celui de 1564. L'église témoigne, dans son architecture, de la transition entre le gothique et la Renaissance.
La maison fut reconstruite après la destruction des beaux quartiers de Morlaix par les armées anglaises en 1522. Elle appartient à un ensemble de maisons qui constituent un lotissement : elles furent toutes établies sur des parcelles longues et étroites selon des prescriptions architecturales visant à assurer une véritable homogénéité. Elle tire son originalité et son intérêt de l'adoption d'un plan de construction tripartite, fait de deux parties séparées par une cour intérieure couverte, longtemps improprement appelée lanterne.
Le maire, Jean Pascal Milliner demanda au Préfet lâautorisation de construire un moulin à vent. Il fut inauguré le 19 mars 1877, par son propriétaire au nom prédestiné (Milliner=moulin). Ce moulin réduisit au chômage presque tous ces vénérables et pittoresques Braou
Depuis 1865, nous entretenons, à l'île de Sein, une station de canot de sauvetage. A trois reprises différentes, cette station, qui ne disposait jusqu'ici que d'un canot à voiles et à l'aviron, a dû être déplacée par suite des difficultés du lancement.
Manoir construit au début du 17e siècle : une aile porte la date 1603 ; remaniements en façade sud de l'autre aile au 19e siècle ; pignon sud et une partie de la façade est remontés après 1941.
De l'église du XVIe siècle ne restent que les deux premières travées de la nef et des bas-côtés, ainsi que le porche méridional. De 1638 à 1643, élévation du transept. En 1665, reconstruction du choeur et de l'abside. Le clocher date de 1723-1735.
De plan rectangulaire, la chapelle semble remonter au 15e siècle. Au début du 16e siècle, des fenêtres de type flamboyant, plus grandes que celles de l'édifice primitif, et encadrées de pignons, furent ouvertes sur la muraille sud. Un petit clocheton à jour s'élève sur le pignon occidental, surmonté par une flèche gothique.
Saint Vio, un tout petit nom pour la plus petite des chapelles bigoudènes. Cinquante mètres carrés à peine, un charme fou pour la « chapellig », blottie dans un repli de dunes sur la palue de Tréguennec, si basse avec son petit escalier extérieur, son clocher couvert de lichen dâun jaune éclatant, et ses portes qui commandent de baisser la tête pour y pénétrer.
L'oeuvre qui aura désormais pour nom : « L'Abri-du-Marin », se donne comme mission générale et première de créer, sur la côte, des maisons hospitalières destinées à abriter le pêcheur et à lui offrir des secours de toutes sortes. Chacune de ces maisons est un foyer qui détourne le Breton du cabaret et remplace momentanément son propre foyer absent.
Pendant la dernière guerre, les Anglais, avec environ 100 hommes, prirent de nuit le fort de Combrit, enclouèrent les canons après avoir tiré sur 8 bâtiments de guerre, qui étaient au mouillage avec un convoi. Avant que ces bâtiments eussent mis du monde à terre l'ennemi s'était rembarqué.
Lorsque la désignation rencontrée est générique (batteries de Bénodet), il concerne les batteries du Coq et de Sainte-Marine, cette dernière étant elle-même parfois désignée comme « batterie de Combrit ».
La chapelle fut en partie brûlée, en 1824, par un cierge allumé oublié près de la statue de la Vierge, Toute la voûte de la chapelle était couverte de peintures ; il n'en existe plus que dans une partie des voûtes de la nef ; on y reconnaît l'Annonciation.