cotes d'armor

Histoire

Le territoire occupé par le département des Côtes-du-Nord fut habité autrefois par les Curiosolites, les Lescobiens, les Ambiliates, et autres peuplades qui résistèrent quelque temps à l'invasion romaine ; mais elles finirent par succomber dans cette guerre de l'indépendance, et leur pays fut incorporé dans la troisième Lyonnaise.

Au IVe et au Ve siècle, des Bretons vinrent s'établir sur le territoire armoricain, ayant à leur tête un certain Fragan, dont les fils et les filles portèrent le titre de saints. C'est assez dire que la religion chrétienne attirait alors ses prosélytes, que les monastères se fondaient, et autour d'eux, les premières villes de la contrée.

Pendant plusieurs siècles, elle fut livrée aux dissensions personnelles qui divisaient les chefs, jusqu'au moment où la maison de Penthièvre, au XIe siècle, domina tout le pays.

Le principal château de cette famille fut celui de Pontrieux, situé entre le Trieux et le Leff, d'où est venu le nom de Penthièvre ; il comprenait les diocèses de Saint-Brieuc et de Tréguier, et ses princes, s'arrogeant des droits royaux, y régnèrent avec un certain éclat.

Cependant, les duchés de Penthièvre et de Bretagne demeuraient séparés, et leurs princes se livrèrent d'incessantes guerres, jusqu'au moment où Jeanne la Boiteuse, fille de Guy de Bretagne, qui avait hérité des deux duchés, fut vaincue par Jean de Montfort, l'allié des Anglais, et réduite au seul duché de Penthièvre par le traité de Guérande. Mais alors apparut l'un des ennemis mortels de la domination anglaise, le connétable de Clisson, qui, par un mariage, réunit de nouvelles forces contre les seigneurs de Bretagne; sa politique fut continuée par sa fille, Marguerite de Clisson ; cette courageuse princesse résista à Simon de Montfort, jusqu'au moment où celui-ci, aidé des Anglais et des vassaux bretons qui redoutaient la domination de Marguerite, envahirent, au commencement du xve siècle, le comté de Penthièvre, rasèrent ses châteaux et dépouillèrent cette ambitieuse famille de tous ses biens. Une transaction intervint; le duché retourna à l'un des fils de Marguerite, mais bientôt les troubles recommencèrent, et ce ne fut qu'après la réunion de la Bretagne à la France, que le comté fut attribué, par François Ier, à Jean de Brosse.

Ce comté, érigé par Charles IX en duchépairie au milieu du XVIe siècle, passa dans la famille de Vendôme, et fut cédé enfin à Louis de Bourbon, comte de Toulouse, dont la petite fille épousa le duc de Chartres. C'est ainsi que le duché de Penthièvre arriva dans la maison d'Orléans.

Depuis cette époque, le duché de Penthièvre, ou très-exactement le département des Côtes-du-Nord, ne fut troublé que par une vaine descente des Anglais sur la côte de Saint-Cast, en 1758, et par l'expédition de Quiberon, en 1795.

A l'époque où la France fut divisée en départements, en 1790, le département des Côtes-du-Nord se forma de la moyenne et d'une partie de la basse Bretagne.

Durant deux siècles, le département porta le nom de Côtes-du-Nord. Longtemps critiqué et jugé dévalorisant, ce nom fut changé le 27 février 1990 près de trente ans après qu'en 1962 le Conseil Général eut émis un avis favorable en ce sens pour Côtes d'Armor, signifiant littéralement « côtes du pays de la mer ».

Géographie

Le département des Côtes d'Armor fait partie de la région Bretagne. Il est limitrophe des départements du Finistère à l'ouest, du Morbihan au sud et d'Ille-et-Vilaine à l'est.

Eglise Saint-Sauveur à Dinan

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Eglise Notre-Dame de Trédrez et cimetière

D'après une inscription, l'église aurait été réédifiée en 1500. La partie du bas-côté sud, comprise entre le porche et le choeur, est voûtée suivant la méthode angevine, particularité rare dans cette région. Cette partie voûtée comprend trois travées dont les retombées des nervures se font sur des culs-de-lampes sculptés.

Eglise et cimetière

La clôture de cimetière comporte cinq entrées et trois croix. Le long du mur nord, restes d'une inscription gothique peu lisibles. L'église, commencée au 11e siècle, conserve encore quelques restes primitifs, et a été reconstruite au 16e siècle. Le clocher campanile date de 1577.

Chapelle Saint-Herbot

La chapelle Saint-Herbot est une chapelle orientée, de plan rectangulaire, à vaisseau unique, construite en granite et schiste. Elle est située en front de parcelle et comprend un placître délimité par un mur de clôture ouvert de deux échaliers disposés de part et d´autre du massif occidental.

Croix du 17e siècle

Calvaire faisant partie d'un ensemble comprenant un placître, une fontaine, et une chapelle. La chapelle a été fondée par les seigneurs de Perrier, en 1373. L'édifice, endommagé au cours des luttes entre le duc et le connétable de Clisson, a été restauré et agrandi d'une aile en 1645.

Eglise Saint-Milliau

Important édifice du 15e siècle ayant conservé un clocher en granit à campanile ajouré, suivant le type des clochers bretons. Des restaurations portent les dates de 1608 et 1662. Les sacristies et la chapelle de fonts baptismaux sont modernes. L'église est couverte par une charpente apparente qui conserve, par endroit, des fragments de sablières, d'entraits et abouts de poinçons sculptés. Le porche nord est voûté en pierre. Au-dessus de ce porche, se trouve une salle.

Eglise Paroissiale Notre-Dame-de-Pitié

La Chapelle-Blanche, sur une hauteur, au S.-S.-O. de Saint-Malo, son évéché (aujourd'hui Saint-Brieuc). C'est une trêve amovible de Saint-Jouan-de-L'Ile. Le pape Célestin III, par sa bulle de l'an 1192, confirma à l'abbaye de Saint-Méen l'église de la Chapelle-Blanche, qui avait été donnée en aumône à ce monastère.

Chapelle Saint-Jacques et sa fontaine

Le village de Saint-Jacques est le plus important de la commune, de même que son territoire en est la partie la plus remarquable. Il renferme une chapelle qui porte comme lui le nom de saint Jacques, son patron, et dont la construction remonte au quinzième siècle. Cette chapelle, bien qu’elle ait été diminuée , est encore tort spacieuse; on y voit un bas-relief en marbre blanc, et un vitrail qui méritent l'attention.

Chapelle Notre-Dame-de-Confort

Petit édifice du 16e siècle, ayant sans doute servi de lieu de pèlerinage. Son plan ne comporte qu'une nef rectangulaire flanquée au sud d'un porche d'entrée. Sur le mur occidental s'élève un clocher ajouré accompagné de sa tourelle d'escalier. L'abside est percée d'une grande baie dont les claveaux sont tous ornés de figures. A l'intérieur, dans la charpente lambrissée, les sablières et les entraits sont sculptés

Cathédrale Saint-Etienne

Le Chapitre de la Cathédrale, appelé dans tous les actes Ancienne anciens Chapitre De Saint-Brieuc, avait pour armes: « d'hermines à trois figures de saints, une en chef à genoux les mains jointes, vêtue d'une aube et dalmatique de diacre, et deux en pointe étendant chacune une main, et tenant leurs crosses de l'autre, habillées pontificalement, affrontées et naissant de la pointe, le tout d'or.

Eglise Saint-envel

Monument du 15e siècle qui conserve intact, à l'intérieur, sa décoration de bois sculpté. L'église doit son nom à un abbé ayant vécu au 6e siècle. Elle se compose d'une nef, de deux transepts, de deux bas-côtés, et d'une abside à trois pans égaux. Les trois fenêtres de l'abside sont ornées de meneaux fleurdelisés. Celle du milieu conserve des vitraux du 16e siècle.

Notre-Dame de Runan et cimetière

L'église est un édifice des 14e-15e siècles conservé presque intact dans ses détails architecturaux. Un ossuaire de la Renaissance accolé au clocher. Dans le cimetière, présence d'un calvaire orné de statues dont le socle forme une chaire à prêcher extérieure.

Eglise Paroissiale Saint Pierre

L'église date de 1870, la flèche, elle de 1893 et est l'oeuvre d'Alphonse Guépin et Le Guerranic. En 1869, au moment où l'on commençait, à démolir l'ancienne église de Quemper-Guézennec, Geslin de Bourgogne fut averti que, sous un enduit d'argile et masquée par des planches de sapin, existait dans la fenêtre du chevet une verrière ancienne.

Chapelle de Kerfons-en-Kerfaouës

Kerfons fut construit en 1559, comme nous l'indique cette date inscrite sur un contre-fort, et le buste du fondateur, portant le costume du XVIe siècle surmonte l'entrée seigneuriale. Nous empruntons au Répertoire archéologique des Côtes du Nord, de M. Gaultier du Mottay, le passage suivant, qui donnera une idée de la richesse ornementale de Kerfons.

Eglise Saint-Malo

L'église Saint-malo fut commencée en 1489. C'est un édifice inachevé, et le chœur, dont l'exécution est complète, peut seul donner une idée de ce qu'aurait été cette église si on y eut mis la dernière main. Comme celui de Saint-Sauveur, l'extérieur du chœur présente une grande quantité de sculptures et d'ornements d'une forme et d'un caractère singulier.

Ancienne église

L'église de Trégon était un ancien prieuré-cure de l'abbaye de Saint-Jacut, déjà mentionnée au 12e siècle. Au chevet de la sacristie à laquelle il sert d'entrée, a été conservé l'ancien portail de l'église du 11e siècle. Portail de style roman, mais construction postérieure due au décalage des styles en Bretagne. La nouvelle église a été reconstruite de 1843 à 1880.

Eglise Saint-Sauveur

L'église Saint-sauveur est un bel édifice gothique surmonté d'un clocher aux formes pures et élégantes, dont ou ne se lasse pas d'admirer la grâce et la légèreté. Le chevet offre de légères galeries à balustrades découpées comme de la dentelle, des pyramides ornées de sculptures délicatement creusées dans le granit. L'intérieur de l'église n'offre de bien remarquable que le monument sépulcral de l'illustre Duguesclin.

Maison du 16e siècle

Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'Maison du 16e siècle' à plancoet (cotes d'armor 22130). Maison sans doute en pans de bois. Il subsiste une sablière basse et une jambe de force en bois sculpté.