pas de calais

Histoire

Le département du Pas-de-Calais renferme les provinces d'Artois, du Boulonnais, du Calaisis, de l'Ardresis et une partie du Ponthieu.

Dès les temps les plus reculés, cette contrée était habitée par deux peuples. Les Morins, tribu celtique, occupaient les arrondissements de Boulogne , Montreuil, St. - Omer, une partie de ceux de St.-Pol et de Béthune, au delà de la Clarenec, et quelques cantons limitrophes dans les départements du Nord et de la Somme. Ils formaient deux cités (pagi): celles de Gessoriac (Boulogne) et de Thérouanne. Les Atrébates occupaient le reste du département. Ce peuple était divisé en Atrébateset on Ostrcbantes, ou Atrébatesorientaux. Le pays de ces derniers, situé entre la Scarpe et la Sensée, a porté le nom d'Ostrevent.

Le premier fait historique est l'invasion des Cimbres qui, l'an 443 de Rome (311 ans avant Jésus-Christ), occupèrent les bords de la Lys.

Vimy, Crédit photo isamiga76

Environ 56 ans avant Jésus-Christ, les Romains firent la conquête du pays. Les Atrébates fournirent 15,000 hommes et les Morins 25,000 dans la guerre contre César. La domination romaine occasionna d'heureux changements. Des ports furent creusés ; de belles voies, ouvertes dans toutes les directions, facilitèrent le commerce ; des dessèchements et des défrichements assainirent la contrée ; le contact de la civilisation adoucit les mœurs sauvages des habitants.

L'an 196, le christianisme commence à jeter quelques racines. Les travaux apostoliques de St.-Victoric et de St.-Fuscien (262, 275) étendent ses progrès. La mission de St-Martin et d'autres ouvriers évangéliques (355,870) achève le triomphe de cette religion. En 400, le polythéisme expirait.

Des bordes de barbares dévastent le pays à plusieurs reprises : les Vandales en 407 et 410, les Huns en 451.

De 446 à 470, les Francs s'en rendent maîtres, et consolident leur domination.

En 620, Clotaire II place le pays sous l'administration des grands forestiers de Flandre.

De 840 à 883, les Normands exercent d'affreux ravages. Arras, Boulogne, St.-Omer, Thérouanne et une foule de bourgades furent détruites ou brûlées par ces pirates.

En 863, Charles-le-Chauve institue le comté de Flandre en faveur de Bauduin-Bras-de-Fer. Ses successeurs occupent le comté jusqu'à la mort de Philippe d'Alsace, en 1191.

De 1191 à 1383, l'Artois, démembré de la Flandre, est régi par des comtes de la maison de France, issus de Robert, frère de St.-Louis, comte en 1237.

En 1383, la province tombe par mariage dans la seconde maison de Bourgogne (branche de Valois). Dans le siècle suivant, le comté d'Artois avait dix villes et sept cent cinquante-quatre villages et hameaux.

En 1477, après la mort de Charles-le-Téméraire, dernier duc de Bourgogne, l'Artois rentre pendant quinze ans sous la domination française. L'archiduc Maximilien, époux de Marie de Bourgogne, le remit sous son obéissance eu 1492, et les princes de la maison d'Autriche, ses descendants, le gardèrent jusqu'à la paix de Nimègue en 1678, époque depuis laquelle la province n'a cessé de faire partie intégrante de la France.

Le comté de Boulogne, existant dès l'an 520, relevait des comtes de Flandre, ou de la Couronne. Il fut réuni à la France en 1477, par Louis XI, qui en forma une sénéchaussée.

Le Pas-de-Calais fut l'un des 83 départements créés à la Révolution française, le 4 mars 1790 en application de la loi du 22 décembre 1789. Pour créer ce département, le régime révolutionnaire fusionna une partie de la généralité d'Amiens (Boulonnais et une partie du Ponthieu) avec l'Artois reconquis sur les Espagnols un siècle plus tôt et le Calaisis.

La Première Guerre mondiale

Elle est particulièrement dure dans ce département qui est alors habité par environ 250 000 personnes. Les hommes sont en grande partie mobilisés ou doivent travailler à la mine. Une partie de la population doit fuir. En 1918, des "comités de réfugiés" ou "unions de réfugiés" existent dans les zones les plus touchées et non-occupées, associant souvent belges et français   (par exemple à Le Portel, à Berck-Plage, à Rang-du-Fliers, au Touquet-Paris-Plage, à Saint-Omer. À Boulogne-sur-Mer a été créée une Oeuvre du placement gratuit des réfugiés. À Calais, un comité des réfugiés du Pas-de-Calais cohabite avec un comité officiel belge de secours aux réfugiés. Leur interlocuteur commun est à la Préfecture le service départemental des réfugiés et celui des évacuations, ainsi que la commission départementale des réfugiés (11 membres se réunissant 2 fois par semaine à la préfecture, plus une sous-commission de 3 membres traitant des urgences). La Croix-rouge et de nombreuses oeuvres charitables les aident.
Dans le même temps (printemps 1918), un service de reconstitution des régions libérées tente de préparer le retour des population ou la protection des biens, services et personnes dans les zones où l'ennemi a reculé. Il faut y faire parvenir des matériels, denrées et mobiliers, ce qui nécessite des moyens de transports difficiles à trouver.

A la signature de l'armistice, le Pas-de-Calais est probablement le département le plus dévasté ; Plusieurs villes dont Lens sont rasées, les carreaux de mines sont dévastés et « plus de deux cents communes rurales n'existent plus » écrit André Mabille de Poncheville. Le département est classé avec 11 autres (mais en totalité) en zone rouge et il a souffert de séquelles physiques, psychiques et environnementales durant des décennies.

Cap Gris-Nez, Crédit photo Olibac

Géographie

Le Pas-de-Calais est entouré par les départements du Nord et de la Somme et est côtier avec la Manche et la mer du Nord. Cette façade littorale est l'une des plus riches de France (en termes de diversité d'habitats d'intérêt européen).

  • Villes de plus de 40 000 habitants : Arras, Boulogne-sur-Mer, Calais
  • Villes de plus de 30 000 habitants : Lens, Liévin
  • Villes de plus de 15 000 habitants : Avion, Berck, Béthune, Bruay-la-Buissière, Carvin, Hénin-Beaumont, Outreau, Saint-Omer.
  • Cours d'eau : l'Authie, la Canche, la Ternoise, la Liane, la Sensée, la Scarpe, la Deûle, la Lys, l'Aa...

Eglise Saint-Nicolas

Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'Eglise Saint-Nicolas' à colembert (pas de calais 62142). L'église de Colembert, devenue paroissiale dans le diocèse de Boulogne sous le vocable de Saint Nicolas, n'était autrefois qu'une chapelle sous la dépendance de l'église de Nabringhen.

Eglise

Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'Eglise' à cremarest (pas de calais 62240). L'église de ce village était autrefois remarquable par la chapelle de Notre-Dame-de-Grâce, que les marins y avaient fait élever long-temps avant l'an 1300, et où accouraient tous les peuples d'alentour.

Eglise

Uby, de huba, métairie. St.-Leu (Lupus), depuis évêque de Troyes, envoyé en mission par le pape Célestin en 629, traversa ce canton. Les habitants recueillirent le fruit de sa parole.

Château

Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'Château' à colembert (pas de calais 62142). Château, du XVIIIe siècle appartenant à Mme la comtesse de Cossé-Brissac et remarquable par ses vastes proportions.

château d' Hesdin l' Abbé

Château construit en 1766 pour Michel Cléry de Bécourt. Pavillons latéraux datables 19e siècle, construits après 1813, date de l'ancien cadastre. Décor de la cour d'honneur exécuté en 1783 : obélisque, colonnes, actuellement disparus. Résidence du maréchal Berthier en 1804 pendant le camp de Boulogne

presbytère

Le presbytère affecte l'apparence d'une maison de villégiature, avec ses deux corps de bâtiment en équerre, ses fermes débordantes et son balcon d'étage situé dans l'angle. Il est situé au chevet de l'église.

viaduc de la ligne de chemin de fer Paris-Calais

En application du décret du 14 juin 1861, les travaux préparatoires pour construire le tronçon Boulogne-Calais de la ligne de chemin de fer Paris-Calais ont alors été lancés ; cette ligne sera exécutée sous le contrôle de l'ingénieur Deschamps de Pas, de Saint-Omer (62) ; l'inauguration eut lieu le 7 janvier 1867.

maison dite villa Saint-François

Maison dite villa Saint-François construite pour la comtesse de Brédat sans doute dans le 3e quart du 19e siècle (cette maison apparaît sur le plan de lotissement édifié vers 1872) ; les profils sculptés sur les linteaux des baies de la façade sur rue représentent les membres de la famille.

maison Varlet puis Passiflora

L'accent est mis sur la travée de gauche, dont le pignon à pas de moineau est plus développé que celui de la travée de droite ; la travée de gauche, calée en outre par un faux bossage qui l'individualise, abritait sans doute l'entrée d'un passage cocher, bouchée et remplacée par une fenêtre.

maison Picnic

La façade est disymétrique, l'accent étant mis sur la travée de droite, plus large : la baie du deuxième étage est précédée d'un balcon et est surmontée d'un fronton interrompu à volutes, la lucarne est à baies géminées. L'enduit imite la pierre de taille. Le parti d'origine de l'élévation du rez-de-chaussée a été transformé par l'installation d'une devanture commerciale.

Eglise

Nous laisserons sans les visiter ces vastes ateliers qui ont été presque entièreraent rebâtis après l'incendie de 1834, car ils ne nous offriraient aucun intérêt archéologique; mais nous nous arrêterons dans l'ancienne église abbatiale, digne sous bien des rapports d'une étude approfondie.

église paroissiale de l'Immaculée Conception

L'abbé Lebègue, curé de Wimille, décide de faire construire une église au hameau Wimereux ; la première pierre a été posée le 17 novembre 1866 ; ouverte au culte en 1868, elle a été consacrée le 27 juin 1869 ; elle a été exécutée par l'entreprise Varlet et Lacour, de Boulogne, selon les plans de l'architecte boulonnais Bouloch ; en 1904, agrandissement par la construction d'un transept et d'un nouveau choeur.

Eglise Notre-Dame de Boulogne

L'église Notre-Dame de Boulogne (rue Lille, haute ville) est un édifice du style gréco-romain, récemment élevé, sous la direction et d'après les plans de Mgr Haffreingue, chef d'institution, sur l'emplacement qu'occupaient, avant la Révolution, l'ancienne cathédrale de Boulogne, et, précédemment encore, une église fondée, dit-on, au VIIe siècle par le roi Clotaire II.

Fort d'Alprech

Le fort d'Alprech possède 2 magasins sous-traverse, l'un à gauche et l'autre à droite, destinés au stockage des obus. Ils se trouvent donc à proximité des canons. Quant aux traverses, elles ont pour but de protéger les canons des tirs d'enfilade, tout en constituant une protection au dessus des magasins.

Maison (Villa Balnéaire)

Villa balnéaire construite entre 1931 et 1939, étage de soubassement aménagé en logement saisonnier, patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'Maison (Villa Balnéaire)' à le portel (pas de calais 62480).