morbihan

Histoire

Le territoire, actuellement occupé par le département du Morbihan, était habité avant l'invasion romaine, par la peuplade armoricaine des Vénètes; cette population se composait surtout d'audacieux marins, qui manœuvraient habilement leurs navires de guerre, et qui résistèrent courageusement aux troupes de César; mais vaincus par les galères romaines, ils durent payer de leur sang une héroïque résistance envers les envahisseurs.

Soumis à Rome, le pays des Venètes eut alors large part à ses adroites libéralités; de nombreuses et utiles voies le sillonnèrent, et c'est peut-être de tous les départements de la France, celui qui a conservé le plus de témoignages de l'époque druidique et de l'occupation romaine; on peut même dire que le nombre en est infini. Sous la nouvelle administration, le pays redevint commerçant, et les habitants reprirent leurs habitudes maritimes.

Le christianisme fit son apparition au IVe siècle, et vers 465, Vannes, siège d'un évêché, vit un concile se réunir dans ses murs. A partir du VIe siècle, les comtes de Vannes se firent indépendants, et restés barbares, ils devinrent la terreur des pays environnants; l'autorité des Carlovingiens fut reconnue par eux, mais depuis Charlemagne jusqu'au XIe siècle, ils furent perpétuellement en guerre avec les comtes de Rennes. A cette époque, Henri II, roi d'Angleterre, envahit la contrée et s'empara de Vannes; vers le milieu du XIVe siècle, après diverses alternatives, les Anglais étaient encore maîtres de cette ville, et en furent chassés par Olivier de Clisson et Beaumanoir.

Après avoir tant excité l'envie des rois d'Angleterre, cette province fut convoitée par les ducs de Bretagne, et le dernier d'entre eux, François II, y établit la résidence du parlement. Pendant toute la période qui suivit, Vannes, en qui se concentre l'histoire du département, devint florissante; mais pendant le règne de Charles VIII, elle dut passer avec toute la Bretagne entre les mains du roi de France, et c'est même dans cette ville que fut votée la réunion définitive de la Bretagne à la France, en 1532. Depuis cette époque, le pays fut peu éprouvé par les guerres religieuses ou les dissensions politiques qui troublèrent le royaume. Pendant la Révolution, les paysans se soulevèrent à la voix de leurs curés, et ils échouèrent dans leurs tentatives contre Vannes; mais la ville, surprise par Cadoudal, en l'an VIII de la République, fut reprise par les républicains. Après la funeste affaire de Quiberon, les émigrés furent fusillés à Vannes, en 1795.

En 1790, à l'époque où la France fut divisée en départements, le Morbihan se forma d'une partie de la Basse-Bretagne.

Géographie

Orographie Hydrographie

Le principal relief du Morbihan est indiqué, dans sa partie septentrionale, par des contreforts détachés des Montagnes-Noires,qui se dessinent à travers les arrondissements de Ploërmel et de Napoléonville,et dont le point culminant ne dépasse pas 180 mètres au-dessus du niveau de la mer.

Le département du Morbihan, situé sur le versant de l'Atlantique, appartient à l'E., au bassin de la Vilaine, et à l'O., aux bassins du Blavet et de l'Auray, petits fleuves côtiers qui arrosent sa partie occidentale.

La Vilaine, qui prend sa source dans les collines de Juvigné du département de la Mayenne, traverse le département auquel elle a donné son nom, sépare un instant la Loire Inférieure du Morbihan, entre dans ce dernier par l'E. de l'arrondissement de Vannes, passe sous le pont suspendu de la Roche-Bernard, et se jette dans l'Atlantique, à Pénestin, après un cours total de 220 kilomètres. Pendant ses 42 kilomètres de parcours dans le Morbihan, le principal affluent de la Vilaine est l'Oust qui prend sa source dans les collines de Gorley des Côtes-du-Nord, entre dans le Morbihan par l'angle N.-O. de l'arrondissement de Ploërmel, baigne Saint-Samson, se confond avec le canal de Nantes-à-Brest, arrose Rohan, Josselin, Malestroit, et finit à 2 kilomètres au dessous de Redon, après un cours de 150 kilomètres, pendant lequel il absorbe le Larhon qui finit à Saint-Samson, le Aie qui vient des Côtes-du-Nord, le Niniam qui baigne la Trinité, Mohon, la Groix-Helléan, et se grossit du Leverin et du Livet, la Claye qui vient du canton de Saint-Jean-Brévelay et baigne Bohal, l'Aff qui vient du canton de Plélan dans le département d'Ille-et-Vilaine, passe près de Guer, et finit en aval de Glérac, et l'Arts qui vient du canton de Granchamp, dans l'arrondissement de Vannes, et finit à Redon.

Le Blavet, qui prend sa source dans l'étang de ce nom, situé dans le département des Côtes-du-Nord, entre dans celui du Morbihan, par le N. de l'arrondissement de Napoléonville, arrose Napoléonville, Hennebont, et va se jeter dans l'Océan, en formant la baie de Lorient, après un cours total de 145 kilomètres, dont 95 dans le Morbihan; pendant ce parcours, ses principaux affluents sont :

  • la Sar qui vient de la commune de Silfiac, au N. de l'arrondissement de Napoléonville;
  • L'Evel qui arrose Baud et se grossit du Lignan et du Tarun;
  • le Scorff qui prend sa source dans les Côtes-du-Nord, entre par le N. dans l'arrondissement de Napoléonville, baigne Langcëlan, Guéménée, Pontscorff, et finit à Lorient dont il forme le port, après un cours de 70 kilomètres, accru du Dourdu et du Eerlustan.

L'Auray, qui naît dans ce canton de Grand-Champ, baigne Auray, et se jette dans le Morbihan, après avoir absorbé la Sale.

Les étangs et les marais sont assez nombreux sur la lisière maritime du Morbihan.

Climat

Le climat du Morbihan est doux et humide ; la température y varie fréquemment pendant le printemps et l'automne ; les étangs et les marais des côtes donnent naissance à des exhalaisons malsaines, qui rendent cette partie du département fort insalubre. Le vent dominant est celui du S.-O., qui souffle de la mer.

Superficie Population

La superficie du Morbihan est 679 781 hectares, et sa population de 501 084 habitants ; de qui donne environ 80 habitants par kilomètre carré. Cette population s'est accrue de 99 869 âmes depuis le commencement du siècle, et depuis le dernier recensement de 1860, cette augmentation a été de 14 580 âmes. Les industriels et commerçants composent presque la moitié de cette population ; on y compte 172 000 agriculteurs, 30 000 habitants qui exercent des professions libérales, et 30 000 sans profession.

L'habitant du Morbihan a de grandes vertus domestiques, qui sont l'extrême pureté des mœurs, la probité, la compassion pour les malheurs d'autrui, et la résignation dans ses propres infortunes, poussée jusqu'au stoïcisme ; son jugement est droit, son bon sens est reconnu, mais il n'a ni esprit naturel, ni imagination vive, et il montre une extrême indécision, quand il s'agit de prendre un parti dans ses propres affaires, et peu de confiance dans les conseils d'autrui. Ces diverses observations s'appliquent surtout aux habitants des campagnes, car, dans les villes, l'ancienne originalité bretonne s'efface de jour en jour.

La langue française est généralement employée dans les grands centres du département ; mais les campagnes ont conservé l'usage du Bas-Breton, langue primitive, qui s'est encore conservée dans toute sa pureté celtique.

Agriculture

Le domaine agricole du Morbihan se décompose comme suit : 260 600 hectares de terres labourables, 63 500 de prairies naturelles, 1700 de vignes, 274 000 de pâturages, landes, bruyères et pâtis, et 73 500 de bois-, forêts et terres incultes. La propriété y est morcelée en 2 millions de parcelles, possédées par 120 000 propriétaires.

Le Morbihan est un département agricole, que le dessèchement des marais, l'assainissement de certaines vallées, le drainage, rendront très-riche un jour, en transformant, ses landes stériles en prairies productives ; l'agriculture, longtemps arriérée, y fait, chaque année, de nouveaux progrès, sous l'influence des comices et des sociétés agricoles. Il existe une ferme-école à Trécesson dans la commune de Campénéac, située dans l'arrondissement de Ploërmel.

La production des céréales l'emporte sur la consommation locale ; le sarrasin est cultivé sur une grande partie du territoire et s'accommode bien de ce sol particulièrement schisteux ; la valeur diverse des céréales dépasse, année commune, 35 millions de francs. Les autres cultures rapportent annuellement près de 6 millions de francs; ce sont le chanvre, particulièrement cultivé dans les arrondissements de Vannes et de Ploërmel sur une superficie de 5000 hectares, le lin, les pommes de terre dont on récolte 1300 mille hectolitres, les pommiers et les poiriers, dont les fruits servent à la fabrication de 441 000 hectolitres de cidre pour une valeur de 2 millions de francs, les vignes qui n'occupent que 1700 hectares environ dans l'arrondissement de Vannes, les châtaigneraies, les forêts, dont les principales essences sont le chêne, le hêtre et le pin, les plantes marines du littoral, les ajoncs et les genêts des landes. La valeur des pâturages, des prairies naturelles, est environ de 9 millions de francs.

L'élève des animaux domestiques forme une branche assez importante de l'industrie agricole, et les espèces, assez communes généralement, tendent à s'améliorer; on compte environ 47 000 chevaux, principalement de race bretonne, 315 000 bêtes à cornes, de race bretonne également, 220 000 moutons estimés pour leur laine, 69 000 porcs, 84 000 ruches d'abeilles,8000 boucs, chèvres et chevreaux,etc. Les plaints et les bois recèlent du gibier en abondance, et les oiseaux aquatiques sont très nombreux et très-variés sur le littoral; les côtes sont poissonneuses et riches en harengs, sardines, soles, raies, etc.

Le revenu brut des animaux domestiques est de 27 millions de francs, et la valeur totale de la production agricole dépasse annuellement 50 millions.

Mines Carrières

Le département du Morbihan est principalement formé de terrains primitifs et de transition ; ses gisements métalliques consistent en fer oxydé et plomb sulfuré, qui se rencontre près de Band, dans l'arrondissement de Napoléonville, en argent, en étain, etc. On exploite du schiste, du grès, du granit, des ardoisières, du cristal de roche, de la terre à potier, du sable, etc., sur divers, points du territoire.

Les principales sources thermales du département sont ferrugineuses ; elles se trouvent à Napoléonville, à Hennebont, à Ploërmel, etc , mais sont peu actives et peu fréquentées.

Industrie Commerce

Le département du Morbihan est moins manufacturier qu'agricole, et l'industrie y est encore médiocrement développée; il existe quelques manufactures de draps et de lainages, des filatures de coton, des fabriques de dentelles et de produits chimiques, des tanneries, des papeteries, des verreries, des chapelleries, des ateliers de construction pour les navires, des hauts-fourneaux des forges produisant du fer au bois, etc.; on y exploite 12 minières de fer qui donnent environ 55 000 quintaux métriques de minerai, des ardoisières, des mines d'étain, et des marais salants sur le littoral dont le rendement peut être évalué à 66 000 quintaux métriques de sel.

Le commerce porte principalement sur les céréales, les chevaux, le beurre, les salaisons, le miel, les peaux, le lin, la cire, etc.

Le mouvement de la navigation occupe 27 ports, dont les principaux sont ceux de Lorient, de Vannes, d'Auray, de Sarzeau, du Palais, de Belle-Croix, de Port-Louis, etc. La navigation à voile et à vapeur y emploie annuellement 500 navires jaugeant environ 60 000 tonnes, et le cabotage, 14 000 navires jaugeant 375 000 tonnes ; la pêche de la sardine occupe aussi un certain nombre de bateaux.

Routes Canaux Chemins de fer

Le Morbihan est desservi par 7 routes impériales longues de 576 kilomètres, 14 routes départementales d'une longueur de 306 kilomètres, et divers chemins de grande communication, d'intérêt commun ou vicinaux, dont le développement total est de 3140 kilomètres. Ses rivières et ses canaux sont navigables sur un parcours de 313 kilomètres.

Le Morbihan est traversé par le canal de Nantes-à-Brest, qui commence sur la Loire, à Nantes, remonte la Vilaine jusqu'à son confluent avec l'Oust, sur la frontière E. de l'arrondissement de Vannes, pénètre dans l'arrondissement de Ploërmel, passe à Malestroit, à Josselin, à Rohan, entre dans l'arrondissement de Napoléonville, remonte le Blavet et va finir sur la rivière de l'Aulne qui est navigable jusqu'à Brest, après un développement total de 35 ) kilomètres, dont les pentes sont rachetées par 232 écluses. Le Blavet, canalisé depuis Napoléonville, est navigable jusqu'à l'Océan.

Le département du Morbihan est desservi:

  • par l'embranchement de Savemy à Châteaulin, qui appartient au réseau d'Orléans, avec stations à Saint-Jacut, Malansac, Questembert, Elven, Vannes, Sainte-Anne, Auray, Landevant, Hennebont, Lorient et Gestel;
  • par le sous-embranchement d'Auray à Napoléonville, du même réseau, avec stations à Pluvignier, Baud et Saint-Nicolas.

L'ensemble de ces diverses voies ferrées est de 166 kilomètres.

Hommes célèbres

Parmi les personnages remarquables nés dans le Morbihan, on peut citer : le connétable De Richemont; le duc Henri De Rohan; Lesage; le capitaine Du Couédic; Bisson; le conventionnel Lequinio; Georges Cadoudal; les amiraux Bouvet, AlleMant, etc.; l'agronome Trochu; le comte de Kergorlay; Leperdit, maire de Vannes en 1793 ; etc.; et parmi les contemporains : le poète Brizeux; l'homme d'État Billault; le compositeur Victoa Massé ; le publiciste Jules Simon; le docteur Guépin; les généraux TroChu et De Lourmel; etc.

Maison 30 place de la mairie

La maison à pan de bois date de la 1ère moitié du 17e siècle. Dans la seconde moitié du 20e siècle, l'hourdis enduit est remplacé par du ciment, le rez-de-chaussée précédemment dénaturé par la vitrine d'une boutique est reconstruit et l'escalier intérieur est remplacé par un équivalent moderne.

Chapelle Saint-Laurent

Chapelle construite au 15e siècle. Restaurée en 1855 (date portée sur la façade est) : nef rallongée, rampants du pignon sud et porte sud remontés, baies du bras ouest partiellement (fenêtre) ou totalement (porte) obturées, baies ouest de la nef créées ou remaniées, clocher et corniche ajoutés à cette date. Sacristie peut-être du 17e siècle. Pavement daté 1762

Manoir lieu dit Toulvern

Manoir appartenant de 1426 à 1536 au moins aux Loénan qui l'abandonnent peut être après avoir acheté Kergonano en 1559. Logis disparu, remplacé entre 1809 et 1852 par un logis de ferme, aujourd'hui en ruines. Deux corps de communs en équerre subsistent, construits dans la 1ere moitié du 16e siècle, l'un appuyé au mur d'enclos avec four à pain.

Manoir de Lestrenic

Logis granite enduit à étage et sous ; sol, à escalier dans-oeuvre ; terrasse et jardin reliés par escalier isolé ; communs en granite enduit en rez-de-chaussée ; puits en pierre de taille

Eglise Paroissiale Saint-Patern

Ancienne église d'époque indéterminée, détruite en 1878. Projet de l'architecte Edouard Deperthes accepté en 1877 (après projets Maigné architecte départemental, en 1874, et du _Fretay en 1876, refusés) . Construction entre 1878 et 1883. Tour réalisée entre 1882 (date des plans de Deperthes) et 1887. La flèche n'a jamais été réalisée.

Chapelle Saint-Fiacre

La chapelle de Saint-Fiacre, a 2 kilomètres Sud du Faouët, est un curieux morceau d'architecture du XVe siècle; mais tout l'intérêt se concentre sur le jubé, avec ses riches pendentifs, uniques peut-être en mérite et trop négligés.

Eglise

Au Moyen-âge, l'église paroissiale de Saint-Léry passe pour avoir été construite avec les pierres provenant d'un lieu appelé le Moinet, en Concoret. Le plan primitif semble avoir été en forme de tau; le choeur est neuf. Appareil irrégulier. Contre-forts simples. Clocheton en ardoises sur le milieu de la nef.

chapelle Notre-Dame-de-Locmaria et Notre-Dame-de-Beaupros

Chapelle à plan en croix latine avec longue nef et transept peu accentué, sacristie à étage devenue choeur. Nef en moellon de granite, sacristie et bras du transept en pierre de taille, pignon ouest en pierre de taille. Petite sacristie enduite. Fontaine de dévotion du type fontaine-mur, présentant de grandes dimensions avec un bassin double enclos de murets. Croix monolithe sur socle monolithe rectangulaire et soubassement en pierre detaille, table d'offrandes.

Maison lieu dit Cabossen

Cette maison du type dit logis jumelés est surmontée d'un comble à surcroît. L'élévation principale est ordonnancée. Une soue partiellement ruinée est construite en appentis contre le pignon ouest. Cette maison est construite en 1855, date portée sur le linteau de la porte gauche. Le puits isolé de l'autre côté de la route est daté 1854.

Croix de chemin Danion

Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'Croix de chemin Danion' à guer (morbihan 56380). Porte l'inscription : " JESUS JEAN DANNIO 1712 P : LAGANCHE ". Oeuvre autrefois isolée. Localisation ancienne : X = (26730) , Y = (33814).

Eglise Saint-Gilles

L'église Saint-Gilles est un édifice en partie roman, en partie du XVe siècle, qui a conservé quelques vitraux. Dans la sculpture du portail, on distingue les symboles des quatre Évangélistes. L'ange de saint Mathieu, le lion de saint Marc et l'aigle de saint Jean passent inaperçus pour les habitants de Malestroit

Maison dite du Pélican

Elle tient son nom d'un haut-relief, situé sur le poteau cornier de l'étage. S'y dresse un pélican, symbolisant le Rédempteur. La bâtisse, en pans de bois, est du type gothique breton. Aux étages, décharges et guêtres, seules les pièces employées au début du XVe siècle, raidissent la charpente tandis que potelets et écharpes encadrent des rangées de petites fenêtres accolées.

Maison de la truie qui file ou maison des singes

Cette maison en colombage est également appelée la « maison de la Truie qui file ». Elle repose sur un soubassement en pierres. Les étages en encorbellement font largement saillie. Au rez-de-chaussée, la bâtisse conserve sous ses anciens étals, en dalles de schiste vert, l'accès à la cave ouvert directement sur la place.

Manoir lieu dit la Touche Peschard

C'est en 1430 que l'on parle du site, a cause de Jean de la Foye, receveur des ducs de Ranrouet. Le manoir prend son nom actuel a la faveur d'un mariage dans la famille Peschard. Remanie au 17e, il en garde la charpente. Les plus grandes modifications sont cependant exécutées au 19e.

Maison de Maître 32 place de la mairie

La maison est de type ternaire avec une variante à cinq travées et un plan double en profondeur. Elle est construite en moellon de granite avec un soubassement, des chaînes d'angle et une corniche en pierre de taille. L'étage est desservi par un escalier axial à retours avec jour en charpente avec rampe en fonte et bois.

Chapelle Saint-Maude

En 1296, le duc Jean II rendit un jugement qui portait que Hervé de Léon serait à jamais possesseur de la paroisse de Plouray. La maison noble de Lohingart appartenait, en 1400, à Henri Kygouhizin.