gironde

Histoire

Deux cents ans avant Jésus Christ, le territoire qui forme la Guyenne était occupé par les Vasates et les Bituriges, avec Burdikal pour capitale. A l'arrivée de César en Gaule, la résistance fut molle de la part des premiers et nulle de la part des seconds; la contrée fut incorporée dans la deuxième Aquitaine. Après les Romains, les Vandales, puis les Visigoths se rendent maîtres du pays, qui devient un royaume florissant. Au VIe siècle, Clovis, à la tête des Francs, vainquit les Bituriges et s'empara de l'Aquitaine. Un de ses successeurs, Dagobert, abandonna la contrée aux tribus ibériennes des Vascons, et elle devint bientôt un simple duché, administré pendant cent cinquante ans par les ducs de Gascogne. Le pays fut livré aux dissensions politiques jusqu'à Charlemagne, qui reconstitua l'Aquitaine en royaume, et l'attribua, en 778, à son fils, Louis le Débonnaire; mais un siècle après, elle redevint un duché. Les nouveaux ducs eurent à lutter contre les Normands ; l'héritière de l'un d'eux ayant épousé en secondes noces Henri II, roi d'Angleterre, entraîna par son mariage l'établissement de la domination anglaise. Les exactions, le pillage des routiers et des pastoureaux éprouvèrent les populations jusqu'à l'époque où Philippe le fiel confisqua l'Aquitaine ; mais des alliances politiques terminèrent le différend, et la puissance anglaise se trouva de nouveau consolidée. Au siècle suivant, après la perte de la bataille de Poitiers et l'emprisonnement du roi Jean, le roi Edouard érige la Guyenne en principauté; mais si la cour du nouveau royaume est brillante, les campagnes souffrent, les paysans se révoltent, les seigneurs se lèvent, Bertrand Du Guesclin accourt, et ce vaillant soldat aurait repoussé les étrangers, si, en 1375, un traité n'eût arrêté devant Bordeaux le cours de ses victoires. Alors se succédèrent des alternatives diverses, jusqu'au moment où, après la bataille de Castillon, en 1453, les Anglais furent définitivement chassés du pays.

Louis XI, en 1469, érigea l'Aquitaine en apanage pour son frère, Charles de Berry, qui mourut empoisonné, et le duché fit retour à la couronne. Depuis ce temps, une révolte provoquée par l'impôt du sel sous Henri II, les guerres de religion, sous Charles IX, pendant lesquelles le protestantisme trouva de nombreux prosélytes, la guerre de la Fronde qui souleva Bordeaux contre Mazarin, furent les seuls événements importants de son histoire. La Guyenne prospéra, son industrie, son commerce s'étendirent peu à peu. Lorsque la Révolution éclata, les députés Girondins jouèrent un rôle considérable dans l'histoire de ces terribles temps.

Au remaniement général de la France, en 1790, le département de la Gironde fut formé de l'ancien Bordelais, qui comprenait la Guyenne occidentale.

Géographie

La Gironde fait partie de la région Aquitaine. Elle est limitrophe des départements des Landes, du Lot-et-Garonne, de la Dordogne et de la Charente-Maritime.

La Gironde est traversée par la Dordogne et la Garonne.

Le territoire se structure en quatre entités distinctes :

  • Le littoral, où sont dispersées quelques stations balnéaires très animées en été. Les dunes du littoral ont été fixées par l'homme au XIXe siècle. La Côte d'Argent est réputée pour le surf.
  • La forêt landaise, couvrant la moitié ouest du département. Cette forêt a été en partie plantée au XIXe siècle, ce qui marqua la fin du système agro-pastoral, largement répandu dans les Landes à cette époque. On y pratiquera le gemmage jusqu'à la fin du XXe siècle.
  • Le Bordelais, région viticole où l'on retrouve les grandes exploitations qui font la renommée des vins de Bordeaux.
  • Le Bazadais, structuré autour de la ville de Bazas. Sans réelle production viticole, c'est un pays de polyculture ; production de maïs, tabac, tomates, asperges et élevage de la race bazadaise, ainsi que des plantations de bois. Les traditions gasconnes y sont biens ancrées. C'est le pays de Clément V, pape gascon par excellence. C'est dans ce pays que l'on trouve le plus grand nombre de monuments historiques de la Gironde : la cathédrale de Bazas (patrimoine Mondial de l'Unesco), les châteaux de Roquetaillade, de Malle, de Cazeneuve, de Budos, de Fargues, de Villandraut, la collégiale d'Uzeste.

Une majorité ouest et sud du département fait partie de la Gascogne et abrite une grande partie de la forêt des Landes de Gascogne. La Gironde bénéficie d'une large ouverture côtière de 126 km sur l'océan Atlantique, de la pointe de Grave au sud du bassin d'Arcachon.

Usine de pâtes alimentaires de la Sté Bozon Verduraz, puis Pâtes-la-Lune et Biscuits Brun

Créée en 1927 par la Sté Bozon Verduraz, entreprise savoyarde, l'usine de pâtes alimentaires est installée à Mireport, non loin des Grands Moulins de Bordeaux, dans des bâtiments construits, au début du 20e siècle, pour abriter l'ancienne usine Talbot. En 1945, les ateliers sont rachetés et agrandis par la Sté Pâtes-la-Lune et Biscuits Brun. En 1960, les fabrications sont regroupées à Grenoble et le site de Lormont est désaffecté.

Eglise Saint-Jean

Edifice roman construit sur un site antique réoccupé par une nécropole mérovingienne. Remanié au 13e siècle (façade terminée par un mur-pignon et murs gouttereaux de la nef). Au début du 16e siècle, le chevet est reconstruit et percé de baies flamboyantes.

Eglise Sainte Radegonde

L'Eglise Sainte Radegonde est de style varié. Elle-ci date du XIIe siècle pour ses parties les plus anciennes (abside et vieux clocher attenant, les deux inscrits aux monuments historiques). Le clocher carré a conservé quelques éléments de style roman comme son escalier par exemple.

Eglise

église de Saint-Pierre d'Armens, oOu Saint-Pey d'Armens, à une petite lieue Sud-Est. de Saint-Emilion. Pey est dans l'ancien gascon l'équivalant de Pierre.

château Raoul ou château Beaufils

Situé en bordure du plateau lormontais et à l'écart des grandes routes, le château étendait ses jardins à flanc de coteau. De plan barlong, à 1 étage carré et 1 étage de comble, la demeure présentait son élévation principale vers la Garonne ; un long corps de logis à 7 travées en façade dominé par un étroit pavillon central à 1 travée était flanqué à chaque extrémité d'un pavillon transversal à 3 travées de façade.

Église Saint-Etienne

Eglise de style roman à chevet plat construite au 13e ou 14e siècle ; sacristie accolée à l'est du chevet au 17e siècle ; clocher pignon reposant sur une grande arcade partageant la nef en deux parties bâti en 1764, porte la date ; restauration des parties hautes et construction d'un porche ainsi que d'une nouvelle sacristie au sud de la nef au milieu du 19e siècle

Hôtel de Ville

Libourne est une bastide régulière construite au Moyen Age. La ville possède une place bordée de quatre galeries couvertes dont un des angles est occupé par la mairie. L'édifice présente un haut pignon avec deux tours. L'ensemble date du 15e ou du 16e siècle. Les deux tours datent, sur partie de leur hauteur, de la première moitié du 18e siècle. L'édifice illustre le type de la mairie des communes du sud-ouest au Moyen Age.

Porte du Port

La tour de la Tarayre était hexagonale. Celles des portes étaient carrées, à angles déprimés. La seule ouverture du Grand-Port était entre deux tours rondes, aplaties intérieurement : l'une existe en son entier, et l'autre, qui a été convertie en maison, offre encore la forme primitive. La tour de la porte Saint-Émilion, dont les dimensions de l'assiette existent encore dans nos archives, avait 13 mètres de longueur sur 7 de largeur.

Eglise Saint-Jean

Eglise du 14e siècle, reconstruite à l'exception du choeur, au milieu du 19e siècle (de 1835 à 1855), dans le style néo-gothique. Décor exécuté par Jabouin à la fin du 19e siècle.

Eglise Notre-Dame

L'église abbatiale de Guîtres, l'une des plus considérables de la Gironde, est aussi l'une de celles qui ont le plus souffert du vandalisme des hommes de guerre et des hommes de l'art. Incendiée en 1568 et 1569, elle fut longtemps dans le plus pitoyable état : le cardinal de Sourdis prescrivit, en 1609, de relever l'autel et le chœur, c'est-à-dire, je pense, les stalles ; ces travaux n'étaient pas effectués en 1614.

Ancienne abbaye de la Sauve-Majeure

Il est certain, par les anciens titres, que saint Gérard avait commencé la construction d'une église consacrée à la Très-Sainte Vierge et aux apôtres saint Simon et saint Jude. Que ces premières constructions aient servi ou non de base à celle dont nous admirons maintenant les ruines, nous savons qu'elle a été terminée et solennellement consacrée en 1231, et encore sous le titre de Notre-Dame. Plus tard, on la voit appelée église, tantôt de Notre-Dame, tantôt de saint Gérard.

rue Tour de Ronde

Ancien chemin rural qui depuis la rue principale du faubourg de l'abbaye, aujourd'hui rue de la poste, conduisait vers le sud de la paroisse en contournant le chevet de l'abbatiale, les maisons qui le bordent ne paraissent pas antérieure à la limite des 18e et 19e siècles.

rue Saint-Gérard

Rue percée au 19e siècle dans l'ancien bourg de La Sauve, bordée de maisons d'architecture homogène néo-classique paraissant remonter à la 1ère moitié 19e siècle.

rue de la Poste

Rue principale du faubourg installé au pied de l'abbaye Notre-Dame sur l'ancienne route de Branne, maisons et fermes des 16e siècle, 17e siècle, 18e siècle et 19e siècle : une maison porte la date 1759, nombreuses maisons transformées en magasins

Eglise Saint-Jean Baptiste

Nous croyons l'église Saint-Jean de Coutras l'œuvre des citoyens du pays avant qu'ils fussent les vassaux des rois des îles britanniques. Examinons-la : La principale porte d'entrée ouvre à l'occident ; elle est à plein cintre, formée par deux arcades en retrait. La niche du tympan nous semble postérieure. L'arcade la plus grande repose sur des colonnes grêles à chapiteaux imités de l'ordre corinthien

Puits dit de Henri IV

Ce puits est recouvert d'une coupole supportée par des colonnes d'ordre dorique et couronnée d’une petite lanterne surmontée d'une calotte en écaille et d’un dauphin. L'architrave sculptée avec goût offre alternativement, dans ses six compartiments, des armoiries mutilées et un bras de chevalier reconnaissable au gantelet.

Eglise Paroissiale Saint-Martin

Eglise romane dont la construction remonterait vraisemblablement au 12e siècle ; remaniée à la suite de l'effondrement des voûtes à partir de 1664 ; édifice très restauré en 1890 date à laquelle furent ajoutés une sacristie, un porche, une fausse voûte et une tribune

Eglise paroissiale Saint-Roch

De l'édifice roman ne subsistent que le mur méridional de la nef et une baie étroite en plein-cintre. Transformations datant de la fin de l'époque gothique dans la nef et le chevet (1582 gravé sur le mur sud de la nef). Bas-côté nord édifié au 16e siècle. La sacristie est datée de 1640. Les voûtes de la nef, le porche d'entrée et le décor peint du choeur datent du 19e siècle.

Croix du cimetière

Cette croix de cimetière est réalisée en pierre et date du 15e siècle. Elle fait l'objet d'un classement par arrêté du 20 décembre 1907, elle est la propriété de la commune. Elle repose sur un soubassement de réalisation récente constitué de trois marches qui supporte le socle cubique de la croix. Les armes de la famille Biron à qui nous devons cet édifice sont visibles sur la croix.

Eglise Saint-Nicolas

L'église de Blasimon, dont l'orientation incline un peu vers le Nord, comprend trois travées de nef, plus une travée de chevet, laquelle est rectangulaire. L'axe de cette travée est brisé vers le Nord. Les quatre travées sont inégalement longues. Elles sont de deux ou trois 3 époques différentes, au XIIIe siècle, peut-être à suite d'un désastre, on jeta des voûtes sur l'ensemble du vaisseau.