charente

Histoire

L'histoire du département de la Charente est très-pauvre de faits authentiques avant la domination romaine. On croit que cette contrée, qui a formé la province de l'Angoumois jusqu'en 1791, fut habitée autrefois par les Agésinates. Lorsque César envahit les Gaules, les Agésinates embrassèrent avec ardeur le parti national et fournirent un contingent de 12 000 hommes à l'armée de Vercingétorix. Sous le règne d'Honorius, l'Angoumois fit partie de la seconde Aquitaine, puis de la domination romaine il passa sous celle des Visigoths et sous celle des Francs.

Le christianisme se répandit rapidement dans cette contrée, et saint Ausone y occupait un siège épiscopal en 379.

Pendant toutes les querelles intestines dont le pays franc fut le théâtre, depuis Clovis qui, par la victoire de Vouillé, incorpora l'Aquitaine, et, par conséquent, le territoire de l'Angoumois à l'empire, depuis Charlemagne, qui rassembla à Angoulême l'armée destinée à combattre les soldats d'Abdel-Rhaman, jusqu'au règne de Philippe le Bel, les comtes d'Angoulême restèrent généralement fidèles à la cause nationale. En 1307, le dernier d'entre eux, Guy de Lusignan, mourut sans postérité et légua son comté au roi de France. En 1360, lors de la captivité du roi Jean, l'Angoumois fut cédé aux Anglais par le traité de Bretigny, et reconquis, sous Charles VIII, par ses patriotiques habitants.

Pendant le règne de Louis XI, l'Angoumois passa avec la Guyenne sous le commandement de Charles de Valois, frère du roi de France, et, en 1487, une conjuration obligea Charles VIII à marcher contre Charles d'Orléans, devenu comte d'Angoulême. Le comte se soumit, épousa la princesse Louise de Savoie, et de ce mariage naquit, en 1494, François d'Angoulême, qui fut depuis François Ier. Ce roi, en 1515, érigea le comté en duché, et en fit hommage à sa mère, qui fut la première duchesse d'Angoulême.

Successivement, le nouveau duché appartint à Charles d'Orléans, fils de François Ier, puis revint à la couronne de France, et en fut de nouveau détaché par Charles IX en faveur de son fils naturel. Pendant les guerres de religion, le duché d'Angoulême fut très-agité ; il fournit à l'histoire de ces temps déplorables la Renaudie, qui fut l'âme de la conjuration d'Amboise, et Ravaillac, l'assassin d'Henri IV. Sous le règne de Louis XIII, l'Angoumois et la Saintonge se soulevèrent à la voix de Rohan et de Soubise, et pendant les guerres de la Fronde, en 1651, une grande bataille fut perdue par le prince de Condé sous les murs de Cognac.

Depuis cette époque, jusqu'à la révolution de 1789, l'Angoumois se reposa de ses longues agitations. Mais un ardent patriotisme y couvait toujours, et il salua avec enthousiasme l'ère nouvelle qui se préparait ; lorsque la patrie fut déclarée en danger, il se souvint de ses ancêtres qui combattirent si vaillamment sous la bannière de Vereingétorix, et dix mille de ses enfants volèrent à la défense de la république et du territoire national.

Ce fut en 1791 que, dans la nouvelle organisation de la France, on forma le département de la Charente avec l'ancien Angoumois, une partie de la Saintonge et du Limousin et une faible portion du Poitou.

Cathédrale Saint-Pierre

L'édifice le plus important de l'Angoumois est, sans contredit, la cathédrale St-Pierre. Au point de vue de la statuaire romane et du symbolisme, sa façade est même une des plus vastes compositions que possède la France. La cathédrale primitive d'Angoulême était dédiée à saint Saturnin. Elle fut profanée par les Ariens Visigoths dont la domination s'étendit sur le midi de la France.

Abbaye Saint-Etienne

Abbaye de Saint-Étienne de Bassac, (Sancti Stephani de Bassaco vel Bassacensis, Bassacum) : Moines de l’ordre de Saint-Benoît, unis en 1666 a la Congrégation de Saint-Maur. Cette abbaye dépendait du diocèse de Saintes et est située sur la Charante, auprès de la petite ville de Jarnac.

Eglise Paroissiale Saint-Pierre

Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'Eglise Paroissiale Saint-Pierre' à vibrac (charente 16120). Cette église date du XIIe siècle et a fait l'objet de profonds changements au fil du temps, la petite chapelle de gauche porte la date 1594 et le portail porte la date de 1826, on sait qu'elle a fait l'objet d'une restauration en 1896.

Eglise

Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'Eglise' à nersac (charente 16440). L'église de Saint-Jean est bâtie dans le mur de la ville, au midi de l'église cathédrale. Elle est longue, et n'a rien de remarquable ni qui ressente son antiquité, ce qui me fait juger qu'elle a été rétablie dans le lieu où l'on tient, par tradition, que Clovis fit édifier une église.

filature de soie Bouchet

Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'filature de soie Bouchet' à rivieres (gard 30430). Cette filature de soie est construite en 1861, elle fait l'objet d’extensions a partir de 1865 sous la forme d'une maison affectée à l'usage de magnanerie et de coconière, une remise est aussi construite.

Eglise

Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'Eglise' à pranzac (charente 16110). L'église de Pranzac a une chapelle de style de la Renaissance du goût le plus délicat.

Eglise

Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'Eglise' à oradour fanais (charente 16500). Église paroissiale de Saint-Martin, construite en granit à grand appareil, comme le plus grand nombre de celles du Limousin : plan en carré, long d'environ 24 mètres, et large de 7 mètres.