vendee

Histoire

Avant l'invasion romaine, le territoire, actuellement occupé parle département de la Vendée, était habité, au N., par les Ambiliates, et sur le littoral par les Agésinates qui faisaient partie de la confédération des Pictones. Ces diverses tribus ne virent point d'un mauvais oeil l'entrée des Romains dans les Gaules, et même les Agésinates, marins hardis et belliqueux, aidèrent César dans sa guerre contre les Vénètes. Pendant le règne d'Honorius, le pays des Pictones, qui est devenu le Poitou, fut compris dans la seconde Aquitaine.

Lorsque l'anarchie militaire amena la dissolution de l'empire romain, les barbares se jetèrent sur la Gaule. Les Allemands, les Huns, les Visigoths envahirent tour à tour le pays du Poitou. Les Visigoths y furent à leur tour vaincus par les Francs, et à la bataille de Vouillé, qui s'engagea dans les plaines du Haut-Poitou, Clovis, roi des Francs, tua de sa propre main le roi Alaric II. Pendant toute la période mérovingienne, le Bas-Poitou, qui a plus spécialement formé le département de la Vendée resta lié à la fortune du duché d'Aquitaine, et il échut en partage à Clotaire Ier. C'est en 618, sous le règne de Clotaire II, qu'il fut pour la première fois réuni à la couronne.

Les faits importants, touchant l'histoire du Poitou, manquent à la période carlovingienne. Ce fut près de Poitiers, dans le Haut-Poitou, que Charles-Martel vainquit les Sarrasins, au VIIIe siècle, et préserva l'Europe de l'invasion musulmane. Charlemagne érigea cette province en comté, au milieu du XIe siècle. Le mariage d'Éléonore d'Aquitaine la fit passer sous l'autorité d'Henri II, roi d'Angleterre. Elle fut reconquise par Philippe-Auguste, en 1206 ; recédée aux Anglais par le traité de Brétigny, en 1360, elle ne fut définitivement rattachée au domaine royal que par Duguesclin, qui en fit la conquête sous Charles V. Pendant toute cette période de luttes, de même qu'à l'époque des guerres de religion, au XVIe siècle, et plus tard, pendant les troubles de la Ligue et de la Fronde, cette province échappa à peu près aux maux de toutes sortes qui désolèrent la France. Ce fut Louis XVIII qui divisa le Poitou en deux par-tics distinctes, et Fontenay devint alors la capitale du Bas-Poitou.

L'histoire particulière de la Vendée devait toutefois avoir un retentissement considérable pendant la période révolutionnaire. Cent-quarante-trois communes du département de la Vendée se rangèrent sous le drapeau de la contre-révolution. Tout le pays était merveilleusement disposé pour cette lutte de partisans, et ses halliers, ses taillis, ses buissons cachèrent bientôt les plus redoutables tireurs du pays, dont l'adresse fut si fatale aux Bleus. Là eurent lieu les fameuses batailles de Luçon et de Montaigu. Charette commandait les royalistes du Bas-Poitou, et refusa toujours d'attaquer les Républicains au delà de la Loire. La pacification de Jaunais suspendit un instant les hostilités, mais elles recommencèrent bientôt. La Convention décréta que la « Vendée n'existerait plus. » Des colonnes mobiles furent lancées à travers le pays, et les plus terribles représailles y furent exercées par les généraux de la république.

Hoche, parmi ses plus beaux titres, compte assurément celui de pacificateur de la Vendée. Ce fut lui qui termina cette première guerre, et c'est Brune qui, sous le Consulat, au commencement de 1800, amena la pacification complète du pays. En 1815, les Larochejacquelein reparurent dans le pays, qui, en 1832, fut encore troublé par l'insurrection que provoqua la présence de la duchesse de Berry.

Én 1790, lorsque l'Assemblée nationale décréta la nouvelle division départementale de la France, le département de la Vendée fut formé de l'ancien Bas-Poitou. Fontenay-le-Comte devint le siége de l'administration et le chef-lieu du département jusqu'en 1804, époque à laquelle un décret le transporta à la Roche-sur-Yon, qui prit le nom de Napoléon-Vendée, qu'elle porte encore aujourd'hui, après l'avoir échangé contre celui de Bourbon-Vendée pendant la Restauration.

Géographie

Le département de la Vendée participe à la fois de l'Armorique et de l'Aquitaine. Au massif Armoricain se rattachent les pays de haut bocage, à l'est, caractérisés par les hauts reliefs des collines de Vendée formés de roches cristallines entaillées de vallées profon-des, et vers l'ouest, le bas bocage, pénéplaine aux formes plus amollies. L'un et l'autre présentent un aspect presque forestier par ses hautes haies enserrant des prairies de riche élevage.

A l'Aquitaine appartient plus visiblement la plaine, au sud, pays plat et dégagé, à l'intense lumière, s'étendant sur des dépôts sédimentaires du secondaire. Les marais, eux, furent reconquis sur la mer : le Poitevin, au sud, avec ses somptueux herbages, sur le golfe de Poitou; le Breton, au nord, aux salines et maisons de pisé, sur la baie de Bourgneuf.

Enfin le littoral aligne ses dunes, ses longues plages, ses roches primaires armoricaines déchiquetées par l'océan et ses falaises calcaires. Il bénéficie d'un climat particulièrement doux, et à faibles précipitations qui en fait une région idéale de vacances.

Les arts

Malgré les destructions de 1793, la Vendée était trop riche pour qu'il n'en restât rien. Et si, souvent, Ies charpentes ont brûlé, les murs, qui étaient solides, permirent le sauvetage des édifices une fois la tourmente passée.

L'habitat a pour trait comme son aspect typiquement aquitain : longs toits de tuiles rondes et roses hérisées de l'empire romain coiffant de petites fenêtres, nommées boulites, qui s'ouvrent sous la corniche. Dans le marais breton, privé de pierre à bâtir, on aimera les humbles bourrines construites en pisé, blanchies à la chaux et recouvertes de chaume.

L'époque médiévale a laissé à la Vendée une prestigieuse collection d'églises romanes; pour n'en citer que quelques-unes : La Chaize-le-Vicomte, St-Nicolas-de-Brem, Benet, Vouvant : des abbayes : la Grainetière, Nieul-sur-l'Autize, la cathédrale de Maillezais aux admirables ruines; des châteaux comme Tiffauges, Pouzauges, Noirmoutier...

Avec la Renaissance, admirons Apremont, le Puy-du-Fou qui sort présentement de sa léthargie grâce à son magnifique spectacle nocturne, Terre-Neuve, le Bois-Tissandeau et ses jardins français, tant d'autres encore! Du 18ème : Pierre-Levée aux proportions exquises, le Parc-Soubise, incendié avant même son complet achèvement témoignent de la pérennité du goût des constructeurs.

Musée Historial

Construit par Mr Seyrat, maçon ayant participé à la construction de la jetée et des quais du port lors de son agrandissement au XIXe siècle, le bâtiment a d'abord été son logement. Il devient hôtelier, fonde l'Hôtel des Voyageurs, premier hôtel de l'Ile, puis son gendre Gontran Nolleau-Seyrat lui succède à la direction de l'Hôtel.

Abbaye de La Grainetière

La route que l'on parcourt des Herbiers à la Grainetière est peu fréquentée, et a par cela même, un caractère de solitude en harmonie avec le pèlerinage que l'on fait aux ruines d'un des plus anciens et des plus importants moustiers du Poitou. En quittant les Herbiers, la route suit les détours du parc du château de Létenduère, immense ruine, qui n'a rien de remarquable.

Eglise St-Christophe

L'église St-Christophe de la Barotière, telle qu'elle se présente actuellement à nos yeux, n'est pas le fruit d'un projet initial : c'est un « patchwork » d'idées successives, de bricolages parfois, tout comme les cathédrales. Mais tout a pris sa place pour le service de l'ensemble. Miracle et mystère du Temps...

Maison de campagne de Georges Clemenceau

Située à environ vingt kilomètres de la ville des Sables d'Olonne, précisément à Saint-Vincent-sur-Jard la maison de Georges Clemenceau où il passa les dix dernières années de sa vie es un modèle de simplicité. Modeste et suggestif sont les deux adjectifs qui ressorte de la maison comme du jardin et révèlent une facette de la personnalité de l'ancien homme d'État.

Grand logis

Le Château de Puybelliard, visible de la route de Pouzauges (Avenue Querqui) date du milieu du XIXe siècle 1856. Il se compose d'un bâtiment carré de deux étages encadre de deux ailes au rez-de-chaussée. Ce bâtiment principal est orne d'une longue poivrière a chaque angle. De plus un pavillon de trois cotes est construit en saillie sur la façade.

Eglise

Vers l'an 1390. Les habitants se trouvant hors d'état de la faire relever, obtinrent des moines un autel dans la nef de leur église, qui, après la dispersion de ces religieux, devint elle-même l'église paroissiale. En 1666, elle fut augmentée de tout le côté qui est au nord.

Ancien château

Donjon carré construit à la fin du 11e siècle ; enceinte construite aux 16e et 17e siècles sur l'emplacement de courtines plus anciennes. Pendant la guerre de Cent ans, le château connaît des travaux de défenses et de renforcement des bâtiments.

bateau de service dit Martroger III

Martroger III, navire baliseur construit en 1933 par le chantier de construction navale l'Espoir Sablais (Les Sables d'Olonne, Vendée) pour le Service des Ponts et Chaussées et celui des Phares et Balises. Il assure la maintenance de l'éclairage et du balisage de la subdivision d'Yeu-Noirmoutier et la relève des gardiens de phare du pilier au large de l'Herbaudière.

Eglise paroissiale Sainte-Radegonde

Eglise reconstruite à neuf en 1886 par l'architecte Ménard, sur un parti d'inspiration italianisante et byzantine très riche, avec nef voûtée par des coupoles sur pendentifs surbaissées, collatéraux, transept et choeur à abside. L'édifice conserve une riche décoration peinte, mosaïquée, et l'ensemble de son mobilier.

Eglise

De cette commanderie, seule subsiste l'église du 12e siècle, qui présente une architecture caractéristique des constructions de cet ordre : vaisseau rectangulaire sans transept, voûté en berceau brisé. L'église a conservé la plupart de ses percements d'origine et l'ornementation très simple de son portail occidental.

quartier de la Chaume

Avant la moitié du 18e siècle, le bourg de la Chaume est un village indépendant peuplé de marins, de pêcheurs et de maraîchers fournissant en légumes la population des Sables-d'Olonne. En 1749, la commune des Sables-d'Olonne est rattachée à celle de la Chaume. Un bac relie les deux villes avant la Révolution.

Château (ancien)

Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'Château (ancien)' à vendrennes (vendee 85250). Vendrennes n'est qu'à deux lieues environ des Essards ; et nous pensons que ces deux malheureux princes y sont effectivement passés, quand on les mena de Chantoceaux en Saintonge, ou même à Palluau.