Scierie construite en 1892 par Monsieur Ferdinand Ochin, on y fabrique alors des caisses brutes et rabotées pour chicorée et amidon. En 1902 l'usine est transformée en manufacture de voitures pour enfants par MM. Butrulle et Masquelier.
Le territoire, actuellement occupé par le département du Nord, était habité avant l'invasion romaine par les Moriniens et les Nerviens, qui résistèrent courageusement aux envahisseurs ; mais, malgré leur héroïque résistance, ils furent vaincus et classés dans la seconde Belgique. Sous les rois de la première race, le pays subit la domination franque, et il ne tarda pas à se diviser en Flandre, en Cambrésis et en Hainaut.
La Flandre eut des gouverneurs héréditaires institués par Charlemagne qui amena 60 000 Saxons pour défricher ses bois et dessécher ses marais. Au IXe siècle, elle devint comté-pairie, et plus tard, en 1369, une de ses héritières épousa un duc de Bourgogne, auquel la Flandre fut attribuée. A la mort de Charles le Téméraire, en 1473, sa fille Marie, par son mariage avec l'empereur Maximilien, transporta la Flandre dans la maison d'Autriche, sous réserve d'hommage envers le roi de France. Plus tard, cette clause fut annihilée par Charles-Quint, au traité de Madrid en 1525, mais ce ne fut qu'en 1667 que Louis XIV réunit la Flandre à la couronne de France.
Le Cambrésis, long-temps dominé par les empereurs d'Allemagne, puis par les évêques, ne fut restitué au royaume qu'en 1678, par le traité de Nimègue.
Le Hainaut français, qui fut primitivement compris dans le royaume d'Austrasie, eut d'abord des comtes particuliers qui cédèrent aux évêques le gouvernement de la province ; il passa ensuite dans la maison d'Autriche, et fut également reconquis par Louis XIV.
Au remaniement territorial de 1790, le département du Nord se forma de la Flandre, du Cambrésis, du Hainaut, et de quelques portions de l'Artois et du Vermandois.
Le Nord fait partie de la région Nord-Pas-de-Calais. Il est limitrophe de la Belgique et des départements du Pas-de-Calais, de l'Aisne et, sur quelques kilomètres, de la Somme.
Il est également bordé par la mer du Nord. Plusieurs fleuves ou rivières le traversent, notamment l'Yser, la Lys, l'Escaut, la Scarpe et la Sambre. Le canal de la Deûle traverse Lille, la préfecture.
Le Mont Cassel avec ses 176 m est souvent considéré comme le point culminant du Nord, sans doute par sa position émergente en plaine et sa proximité avec Lille. Cette réputation est cependant totalement injustifiée puisque le Mont de Baives le surpasse largement avec ses 239 mètres d'altitude. Le véritable point culminant du Nord se situe à Anor, dans l'Avesnois et culmine à 272 mètres d'altitude.
Scierie construite en 1892 par Monsieur Ferdinand Ochin, on y fabrique alors des caisses brutes et rabotées pour chicorée et amidon. En 1902 l'usine est transformée en manufacture de voitures pour enfants par MM. Butrulle et Masquelier.
En 1880 est décidée la construction d'un nouvel hôtel de ville sur l'emplacement d'une prairie. Louis Cordonnier, commandité par la municipalité, confie le projet à son fils Louis-Marie qui débute dans la carrière.
Le moulin blanc de Leers, situé sur une éminence, le long de la rue Hoche, fut construit en 1852, en remplacement d'un moulin sur pivot (en bois) renversé par une tempête. Le moulin blanc à subi au XXe siècle d'importantes dégradations mais après une triple restauration, en 1975, en 1984 et en 1992 il a retourvé un état acceptable.
Atelier de fabrication à deux étages carrés sous le même toit (à longs pans brisés en ardoise) que le logement patronal qui comprend sous-sol, un étage carré et étage de comble ; pièce de séchage à trois étages carrés couverte d'une terrasse ; germoir à un étage carré avec toit à croupe ; passage couvert avec charpente métallique apparente ; bureau en rez-de-chaussée.
Manoir bâti avant 1820, vraisemblablement à la limite du 18e et du 19e siècle : la cloche de la demeure porte la date de 1789 ; maison de gardien ajoutée vers 1861, daté par source, c'est vraisemblablement à la même époque que fut construite la serre.
De source orale la brasserie aurait été fondée vers 1885 par Isly Dubois. L'usine est reprise après la Première Guerre mondiale par la famille Lecerf, puis par les Bourgeois Lecerf avant la Seconde Guerre mondiale. En 1986 la brasserie est transformée en société dite la Choulette. Elle fonctionne actuellement sous ce nom et produit environ 4000 hectolitres, dont la Choulette blonde, l'ambrée, la bière des Sans Culottes et la Tour d'Ostrevent.
La brasserie Monier, qui dépendait d'une ferme, apparaît dans l'annuaire des brasseurs de 1888. La date de 1903 est portée sur le conduit de cheminée, ainsi que le nom Monier Levrez. Exploitée par les descendants Monier, la brasserie cesse de fonctionner en 1940. Elle est actuellement désaffectée.
De source orale la brasserie aurait été fondée vers 1883 par M. Williot, industriel de la chicorée. Elle est ensuite reprise par M. Laisné, puis par M. Milhen en 1925. Ce dernier exploite la brasserie jusqu'en 1960 environ. L'activité cesse en 1964. L'atelier de fabrication est converti en logements et garage.
L'extérieur de l'église de Saint-Maurice n'offre rien de remarquable; le grand portail reconstruit, il y a une vingtaine d'années, est d'un goût assez douteux ; l'ancien portail était surmonté d'une tour qu'il a fallu démolir en 1825, parce qu'elle menaçait ruine. L'intérieur de cette église est composé de cinq nefs d'égale hauteur ; cette parité dans l'élévation des voûtes est une particularité à signaler dans toutes les églises gothiques de notre pays.
La construction de l'hôtel de ville s'inscrit dans le plan d'urbanisation imposé par la loi du 14 mars 1919 et pose alors de nombreux problèmes (construction d'un nouveau bâtiment, emplacement au sein de la cité, choix d'un projet pouvant s'inscrire dans un plan d'urbanisation et d'embellissement imposé par cette loi).
En 1878, le maire de Bouvines décida de faire reconstruire l'église paroissiale, jugée trop vétuste et trop exiguë. La construction débuta en 1880 pour s'achever en 1886 ; les vitraux ne furent réalisés qu'à partir de 1889 ; l'église fut consacrée en 1910. L'architecte Auguste Normant s'est inspiré de l'architecture médiévale et l'a conçue comme une sainte-chapelle, ne renfermant aucune relique, mais servant d'écrin aux vitraux.
L'église actuelle fut commencée par le maréchal de Croy en 1749 et terminée en 1755. On eut soin de conserver le clocher de l'ancienne église, qui date de 1621. Les travaux furent dirigés par le Père Louis, carme déchaussé de Valenciennes.
Des deux seigneuries de Condé, l'une celle d'Avesnes, avait pour siège le château de Condé ou de l'Escaut, bâti à l'ancien confluent (condate), de la Hayne avec le fleuve. Les maîtres de cette sombre forteresse, devenue l'arsenal actuel, n'y séjournèrent presque jamais.
On y remarque un château moderne entouré de jardins pittoresques, qui occupe l'emplacement d'un vaste château fort où résidaient autrefois les comtes de Flandre et de Hainaut. L'église paroissiale, construite en 1186, est un vaste bâtiment gothique dont la tour s'aperçoit de très-loin
Le château Montmorency en grès taillé du XIIème siècle fut la propriété des seigneurs de Montigny jusqu'au XVème siècle. De 1415 à la Révolution, le château connait divers propriétaires par le fait de mariages, et d'héritages.
Ãglise neuve, dédiée à Saint-Martin. Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'Eglise Saint-Martin' à masny (nord 59176).
Heil-hem, demeure sainte, nom qui a pu être donné dans les premiers temps à ce lieu par le séjour d'un pieux cénobite, ou par le dépôt qu'on y aurait fait des reliques de quelque saint personnage. L église d'Hellemmes était sous l'invocation de saint Denis l'aréopagiste. On y a fait longtemps un pèlerinage en l'honneur de saint Guislain.
De style Renaissance, il se composait d'une construction centrale flanquée de deux ailes terminées chacune par une tour carrée. En 1805 le château devint la propriété de l'épouse du général d'Empire Jean Rapp. Il fut démoli en 1972, à l'exception des tours.
La construction de l'école de natation, bains et lavoir a été décidée par le conseil municipal en 1890. La conception est l'oeuvre de l'ingénieur hygiéniste Edmond Philippe, dont c'est le second exemple dans la région. Le bâtiment a été reconstruit en 1923 après sa destruction pendant la Première Guerre mondiale. En briques, il est implanté à l'angle de deux rues.
Appelée la Maison des juges qui dorment, cet immeuble comporte sur sa façade des petits mascarons étonnants et grimaçants au dessus de chaque fenêtre. Pour certains, ils évoquent des masques de la tragédie et de la comédie, pour d'autres ils sont des représentations caricaturales de prévôts et échevins