Avant l'invasion romaine, le territoire, actuellement occupé par le département de la Somme, était habité par plusieurs peuplades celtiques, les Morini, les Ambiani, les Bellovaci, etc. Les Romains les soumirent et les rangèrent dans la seconde Belgique. Au IVe siècle, Clodion, roi des Francs, s'empara de cette contrée, en même temps qu'y apparaissait le christianisme. Pendant les époques mérovingienne et carlovingienne, elle demeura annexée au domaine royal; mais au commencement du IXe siècle, des comtes furent établis par Louis le Débonnaire, et leur puissance devint bientôt souveraine jusqu'à Philippe-Auguste, qui, par suite d'un traité, rattacha la Picardie à la couronne. A l'époque des croisades, l'enthousiasme fut très-grand en Picardie, et la première guerre sainte fut prêchée par le Picard Pierre l'Ermite. En 1437, Charles VII engagea les principales villes de la province au duc de Bourgogne pour 400 000 écus, somme que Louis XI remboursa en 1463, ce qui rattacha définitivement la Picardie au royaume. Pendant les luttes du roi de France et de Charles le Téméraire, cette province fut le théâtre d'événements importants qui se relient à l'histoire générale de là France.
Plus tard, la Picardie se composa exclusivement des pays de l'Amiénois, du Ponthieu, du Santerre, du Vermandois,de la Thiérache et du pays reconquis.
En l790, lorsque l'Assemblée nationale décréta la nouvelle division territoriale de la France, le département de la Somme fut formé de différentes parties des anciennes provinces de l'Artois et de la Picardie.
Louis XI séjourna à plusieurs époques au château de Lucheux. On dit que, sous prétexte de s'y réjouir, il surveillait activement les sourdes intrigues du connétable de Saint-Pol, qu'il fit monter plus tard sur l'échafaud. On voit dans les greniers du corps-de-logis habité par le régisseur de ce château, une foule de registres aux comptes de la terre de Lucheux.
Vous savez probablement que c'est à Lucheux, qu'en 1466 Louis XI signa l'édit pour l'établissement des postes dans tout le royaume. Une fois les postes bien organisées, les routes devinrent plus sûres, plus fréquentées, et l'on vit partout s'élever des hôtelleries qui manquaient jusque là pour recevoir les voyageurs. Le beffroi de Lucheux, dans lequel Louis XI signa, dit-on, cet édit mémorable, existe encore avec ses murs épais et ses lourds contreforts
L'édifice est bâti au début du XIIIe siècle pour contenir la relique du chef de Saint-Jean-Baptiste. Les architectes Robert de Luzarches, Thomas et Regnault de Cormont, se succèdent au cours des travaux qui s'étendent de 1220 à 1270, bâtissant la plus grande cathédrale du Moyen-Age.
Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'Usine de Matériel d'Equipement Industriel, Usine de Serrurerie, Robinetterie dite Usine de Matériel d' Equipement Industriel Bricart et Gauthier, puis Usine de Serrurerie Bricart et Gauthier, puis Bricard J. et G., puis Bricard et Cie, puis Robinetterie Bricard et Cie' à woincourt (somme 80520).
L'ancienne église d'Assevillers est, au moment de sa construction, au 15e siècle, une annexe sous la dépendance de la cure limitrophe de Fay. Elle est dotée de vitraux au 16e siècle. La population s'accroissant, elle est agrandie au 17e siècle. Elle est érigée en succursale en 1871.
Au milieu d'une prairie longeant la rue basse, dans une pullulation tumultueuse d'orties, d'herbes folles et de fleurettes sauvages, une ruine solitaire se dresse au-dessus des maisonnettes qui l'environnent comme un témoin muet du passé.
Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'Ancien domaine du comte d'Hinnisdal (également sur communes de Vron et Machy)' à regniere ecluse (somme 80120).
Au Xe siècle, Regnière était une place forte. Son château surnommé « château de la Belle au Bois donnant » a été construit au XVIe siècle et au XIXe siècle. C'est François de Soyecourt qui décida au XVIe siècle de remplacer la forteresse médiévale implantée sur les bords de la Maye par un château style Renaissance.
La seigneurie consistait en trois fiefs nobles, l'un dit le fief Saint-Sauve tenu du roi, l'autre fief Caton, le 3e fief Catonet, tenus aussi du roi. 103 journaux de bois et censives..
Le camp de Noyelles sur mer est aujourd'hui le plus grand cimetière chinois en France avec 842 stèles. Il y a 17 cimetières chinois en France : 9 dans le Pas-de-Calais, 4 dans la Somme, 1 dans les Bouches-du-Rhône, Seine Maritime, Oise et Vosges.
Monument commémoratif élevé à la gloire de la bataille de Pont-Noyelles, qui eut lieu les 23 et 24 décembre 1870, et où l'armée du Général Faidherbe contînt pendant deux jours les troupes allemandes du Général Von Mantefell.
Cimetière ouvert en 1817. C'est un cimetière-jardin qui forme une sorte de panthéon des personnages illustres d'Amiens et comprend un échantillonnage des divers types de sépultures et des oeuvres de tous les architectes et sculpteurs amiénois célèbres au 19e siècle.
Le menhir dit Pierre de Gargantua, situé dans un espace boisé, a une hauteur de quatre mètres sur une circonférence de trois mètres.
Jean Pierre Gallien de Chabons acheva le bâtiment du grand séminaire, commencé en 1739, et posa la première pierre des églises de Sainte-Anne et de Saint-Jacques, et de la maison des Frères de la doctrine chrétienne.
Sur le territoire de Bavelincourt, commune de l'arrondissement d'Amiens, s'élève une pierre fiche d'une hauteur de deux mètres 35 centimètres, d'une largeur de deux mètres et d'une épaisseur de 32 centimètres. Elle est tournée d'un côté vers le nord et de l'autre au sud. On la nomme dans le pays pierre d'Oblicamp.
Dans le château actuel, se trouvent : des portraits par Largillière, une statue dite de sainte Catherine et attribuée à Blasset, et un écusson sculpté sur pierre, du XVIIIe siècle, parti, aux armes de Lameth et de Marie ; toutefois ce ne sont pas les armes ordinaires de la famille de Marie, mais celles spéciales à la dame de Lameth de Marie.
Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'Chapelle du Saint-Esprit' à rue (somme 80120). La curieuse chapelle du Saint-Esprit a Rue, élevée en 1440 par Philippe de Bourgogne et Isabelle de Portugal, son épouse, avait été consacrée à l'adoration d'un Christ miraculeux.
La seigneurie de Villers fut érigée en comté en 1679. Une note de M. de Bussy nous dit cependant que cette érection n'eut lieu qu'en 1687 par lettres du 30 décembre en faveur de François Truffier, seigneur d'Ogecourt, chevalier de l'ordre de Saint-Lazare et capitaine d'infanterie.
La porte de cette église était ornée de colonnettes dont on n'a conservé que les chapiteaux. Les murs sont soutenus par des contreforts jadis décorés de statues et de clochetons. Les fenêtres sont en ogive. Presque toutes les scènes de la Passion se trouvent reproduites sur les vitraux peints.
Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'Moulin à vent' à st maxent (somme 80140). Le moulin se trouve en bordure de la nationale Abbeville-Rouen, et est un moulin à vent en bois sur pivot.
