L'ancienne église de Fresnois, érigée en 1699 (date portée) , se trouvait dans le cimetière. Il n'en reste que cette chapelle qui sert à la sépulture des membres de la famille de Reumont.
Le territoire, aujourd'hui occupé par le département de la Meuse, était habité avant l'invasion romaine par deux peuplades gauloises, les Leuci au S., dont Nasium, aujourd'hui Naix, était l'une des villes principales, et les Verodunenses au N, avec Verdun pour capitale. Après la conquête, ce pays fut rangé dans la Gaule-Belgique ; les Germains le ravagèrent, et à l'époque de décadence du Bas-Empire, il tomba sous la domination des Francs, qui le comprirent dans le royaume d'Austrasie, après la mort de Clovis. Pendant l'administration carlovingienne, cette contrée forma les quatre comtés de Void, de Woivre, de Barrois et d'Ornois ; puis, Louis-le-Débonnaire régnant, elle passa dans le royaume de Lothaire par le traité de Verdun, et fit bientôt parti du royaume de Lotharingie ou royaume de Lorraine, que les faibles successeurs de Charlemagne essayèrent vainement de reconquérir.
Cependant, deux puissances s'élevèrent peu à peu dans ce pays, celle des évêques de Verdun et celle des comtes de Bar, qui profitèrent de la rivalité des rois de France et des empereurs d'Allemagne. Mais au XIIIe siècle, l'un de ces comtes, Henri III, gendre du roi d'Angleterre, ayant pris parti contre Philippe-le-Bel, fut vaincu par le roi, et dès lors tout son domaine, situé à l'O. de la Meuse, releva de la couronne ; ses successeurs ne furent que les hommes-liges du roi, dont les droits de suzeraineté furent établis par un traité en 1301.
Les rois de France ménagèrent toutefois, ces puissants seigneurs. Le Barrois, érigé en duché, échut au cardinal de Bar, et plus tard, il passa entre les mains de la famille de Lorraine, dans la personne de René d'Anjou. Après la mort de Charles-le-Téméraire, qui avait attaqué la Lorraine, Louis XI s'empara du duché de Bar, et il ne fut restitué à ses légitimes possesseurs que pendant le règne de Charles VIII.
L'occupation de Verdun par Henri II, et les traités de Cateau-Cambrésis et de Westphalie, diminuèrent beaucoup la puissance temporelle des évêques.
Ce fut en 1632, que la Lorraine et le Barrois furent envahis par les troupes de Louis XIII ; Bar-le-Duc et Saint-Mihiel furent pris d'assaut, et le résultat de cette guerre qui ensanglanta les vallées de la Meuse et de l'Ornain, amena la réunion à la France des territoires de Clermont, de Stenay et de Jametz. Pendant le règne de Charles IV, Louis XIV recommença la guerre, et la Lorraine et le Barrois lui appartenaient, à la mort du prince Charles, quand la paix de Ryswick les rendit au duc Léopold. Ce fut le traité de Vienne, en 1738, qui régla définitivement le sort de la Lorraine ; il l'attribua au roi Stanislas Leczinski, et à sa mort, en 1766, par reversion stipulée, la Lorraine devint définitivement une province française.
Lorsque la circonscription territoriale fut remaniée en 1790, le département de la Meuse se forma de l'ancien duché de Bar, d'une partie de la Lorraine et d'une portion de la province des Trois-Évêchés.
La Meuse fait partie de la région Lorraine. Elle est limitrophe des départements des Ardennes, de la Marne, de la Haute-Marne, des Vosges et de Meurthe-et-Moselle, ainsi que de la Belgique.
Les villes importantes sont: Verdun, Bar-le-Duc, Commercy, Saint-Mihiel, Ligny-en-Barrois, Étain, Montmédy, Stenay et Revigny-sur-Ornain.
Les cours d'eau sont: la Meuse, l'Aire, la Chiers, l'Ornain, la Saulx, l'Orge, l'Oignon, la Vaise, l'Orne et l'Aisne dont la source est dans le département.
Les « côtes de Meuse », cuestas en bordure Est du Bassin Parisien, sont la forme de relief la plus caractéristique du département. Les fronts, bien drainés, sont favorables à la culture des arbres fruitiers, particulièrement des mirabelles, et autrefois de la vigne. Le revers, plateau calcaire aux vallées bien marquées, est aujourd'hui entièrement occupé par des cultures céréalières.
Ces côtes dominent la plaine de la Woëvre, région au sol argileux et marécageux.
L'ancienne église de Fresnois, érigée en 1699 (date portée) , se trouvait dans le cimetière. Il n'en reste que cette chapelle qui sert à la sépulture des membres de la famille de Reumont.
Château fort château construit au 16e siècle dont il subsiste une tour ronde au nord ; bâtiment au sud-est reconstruit début 19e siècle ; ferme construite dans la 2e moitié 19e siècle, de style néo gothique, canonnière dans la tour
Site fortifié du haut Moyen Age, ruiné par les combats de 1918. Entièrement reconstruit de 1923 à 1928 par Henri Jacquelin, architecte normand originaire d'Evreux (Eure) , qui réalise l'ultime château "troubadour" de la Lorraine, un pastiche qui reprend quelques vestiges du 11e siècle. L'ensemble a été financé par une bienfaitrice américaine, Miss Belle Skinner.
En 1860, Martin Pierson s'installa à Vaucouleurs et ouvrit un atelier de statues et monuments funéraires en pierre. En 1865, il créa l'institut catholique de Vaucouleurs pour produire des statues religieuses en pierre, en plâtre, en terre cuite et en fonte de fer. Après la guerre de 1870, il reprit son affaire avec le sculpteur Demoisson et le peintre Alphonse Bentz et des ouvriers de Metz ayant opté pour la France.
Eglise reconstruite dans la seconde moitié 19e siècle, le choeur et la nef sont construits en 1865, la tour clocher et le portail datent, eux de 1880. L'église est détruite pendant la guerre de 1914-1918 puis reconstruite de 1928 à 1932.
la maison Berthelot, 1ere industrie de flanelle dans la Meuse, fut fondée en 1869 par Ladislas Duc, marchand de nouveautés a Vaucouleurs ; il loua en 1874 un immeuble route de Neuville, immeuble qu'il acquit par la suite, avec d'autres contigus .
Nous apprenons de Flodoard, que les reliques de S. Baudri furent déposées dans l'église du village de Dieue, qui était alors sous le titre de S. Martin, et qu'il s'y fit plusieurs miracles dans le lieu où les paysans plantèrent depuis une croix.
Abattoirs construits par Dethan, architecte à Montmédy, dans un ancien bastion des fortifications et terminés en 1855, daté par travaux historiques
Du moment de sa réunion à la France , Montmédy fut considéré comme une place de guerre importante, vu sa position sur l'extrême frontière du royaume. Louis XIV y envoya le célèbre Vauban, qui revit les anciennes fortifications, et y ajouta des constructions nouvelles.
Patrimoine clasé, étudié ou inscrit dit 'Monument aux Morts de la Guerre 1914, 18' à watronville (meuse 55160). Monument portant l'inscription "Watronville, A la gloire de ses morts de la grande guerre 1914 - 1918 ".
Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'château de Brandecourt' à ville en woevre (meuse 55160). Le château de Brandecourt appartint à la fin du XVIIe, début XVIIIe siècle à Henri Le Bouteillier et passa par alliance au XIXe siècle à Antoine Louis, baron de Klopstein conseiller général de la Meuse.
Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'Château' à vaucouleurs (meuse 55140). Du château de Robert de Baudricourt où le destin de Jeanne se décida, il ne subsiste que la crypte de la Chapelle Castrale et la Porte de France.
A 4 km de Vaucouleurs, ce château surprend par sa position au pied d'un coteau, et non comme souvent à l'époque en haut d'un promontoire. Bâti au XIVe siècle, il conserve encore de son enceinte rectangulaire ses douves remplies d'eau, son altière porte donjon à créneaux et deux grosses tours rondes.
Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'Ancienne abbaye de Jovilliers' à stainville (meuse 55500). L'abbaye date du XIIe siècle, elle fut fondée vers l'an 1180. par Geofroy III Sénéchal de Champagne et Seigneur de Joinville.
Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'fort du Camp des Romains' à st mihiel (meuse 55300).
Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'église abbatiale Saint-Michel, actuellement église paroissiale' à st mihiel (meuse 55300).
Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'Eglise Paroissiale Saint-Pierre' à romagne sous les cotes (meuse 55150).
Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'Eglise' à mont devant sassey (meuse 55110). L'église de Mont-devant-Sassey, monument roman dans ses Åuvres essentielles, est complétée par un portail latéral plus récent (probablement du XIVe siècle) qui possède au tympan, entre autres sculptures (Nativité de Jésus Adoration des Bergers Adoration des Mages; Fuite en Ãgypte; Massacre des Innocents), l'image en rondebosse d'un personnage.
Monument commémoratif à la gloire du génie, porte l'inscription : ERIGE PAR LA SECTION DE METZ DE LA MUTUELLE DES ANCIENS DU GENIE ET DES TRANSMISSIONS DE L'EST DE LA FRANCE MAI OCT. 1963, Arch. E. Fagnoni, Metz.
Monument aux soldats du 106e R.I morts en 1916 élevé en 1935 par Maxime Real del Sarte et Georges Ricome. Le monument porte, côté face, l'inscription : JE CROIS et sur le côté gauche une citation de Maurice Genevoix : VOUS QUI AVEZ PRIS VOTRE VIE A DEUX MAINS ET L'AVEZ PORTEE D'UN ELAN JUSQU'AUX LEVRES DE L'ENTONNOIR SOUS LES BALLES