Fondation du couvent en 1329. Travaux à la fin du 17e siècle et dans la première partie du 18e siècle. Aile sud démolie en 1850. Réemploi dans l'église paroissiale des lambris de l'église démolie. Vestiges du cloître démolis en 1935.
Avant l'invasion romaine, le territoire, actuellement occupé par le département de la Haute-Vienne, était habité par la tribu indépendante des Lémovices. Cette puissante peuplade celtique soutint Vercingétorix dans son mouvement national ; après la défaite du héros gaulois, les Lémovices se soumirent aux Romains et furent compris sous Auguste dans l'Aquitaine. Plus tard, sous le règne de Dioclétien, après quelques soulèvements qui les privèrent d'une partie de leurs priviléges, les Lémovices firent partie de la première Aquitaine.
Jusqu'à Honorius, le Limousin suivit la fortune de l'Aquitaine, et il fut cédé, en 418, aux Visigoths. En 507, Clovis, après la bataille de Vouillé, s'empara de la province, et pendant la période mérovingienne, le Limousin fut particulièrement éprouvé par les rivalités des divers princes et par les invasions des Sarrasins ; son dernier duc fut Waïffre, que Pépin-le-Bref vainquit en 768.
Le chef de la dynastie carlovingienne réunit l'Aquitaine, et par conséquent le Limousin, à la couronne de France. Charlemagne, ayant érigé l'Aquitaine en royaume, son fils Louis, auquel il le donna, vint résider près de Limoges. En 865, après la mort de l'un de ses successeurs, le fils de Charles-le-Chauve, le nouveau royaume fut simplement gouverné par des comtes et des vicomtes.
En 1152, le mariage d'Eléonore de Guyenne, fille du dernier duc d'Aquitaine et femme répudiée du roi de France, Louis-le-Jeune, épousa Henri II, roi d'Angleterre, et lui apporta en dot ses vastes possessions dont le Limousin faisait partie ; leur fils, Richard Coeur-de-Lion, se fit couronner duc d'Aquitaine à Limoges. Ce pays resta sous la domination anglaise jusqu'en 1203, époque à laquelle Philippe-Auguste le confisqua sur Jean sans Terre ; mais il fit retour aux Anglais par le traité d'Abbeville, en 1259, reddition que confirma le traité de Brétigny, en 1360. Charles V essaya vainement de créer un parti français à Limoges ; le Prince-Noir, duc d'Aquitaine, réprima cruellement toute tentative d'annexion à la France. Le Limousin ne fut véritablement délivré des Anglais que sous le règne de Charles VII, et lorsque Dunois les eut chassés de toute l'Aquitaine.
Pendant le XVIe siècle, les guerres de religion et de la Ligue troublèrent peu cette province, qui demeura constamment fidèle au roi ; puis le Limousin entra dans la maison de Bourbon par le mariage de Jeanne d'Albret avec Antoine de Bourbon, et fut définitivement réuni à la couronne, lorsque leur fils Henri IV arriva au trône de France. Cependant, la province devait encore être très-éprouvée par la révolte des paysans contre les gouverneurs royaux et les seigneurs ; mais les supplices et les massacres eurent raison de ce soulèvement. Depuis cette époque, le Limousin ne fut que peu atteint par les divers événements qui marquent l'histoire générale de la France.
En 1790, lorsque l'Assemblée nationale décréta la division départementale de la France, le département de la Haute-Vienne se forma de l'ancienne province du Haut-Limousin et de quelques portions de la Basse-Marche, du Haut-Poitou et du Berry.
Située au cour de la France, à la limite du Massif central, du Bassin parisien et du Bassin Aquitaine, la Haute-Vienne est une région de terrains anciens au relief érodé. Constituée de roches cristallines (granit) elle présente l'aspect d'un plateau mamelonné aux cimes arrondies, incliné du sud-est au nord-ouest.
Le point culminant et les principaux sommets sont situés dans le massif d'Eymoutiers au sud-est du département. Les monts d'Ambazac et de Blond dominent le plateau de Limoges. Les rivières et les ruisseaux, tributaires pour la plupart du bassin de la Loire par la Vienne et la Gartempe, découpent de profondes vallées.
Les étangs sont nombreux mais la plupart du temps de taille modeste. Le climat, de type montagnard et océanique, est rude et pluvieux : hivers rigoureux, étés chauds, printemps et automnes pluvieux. La culture des céréales, des plantes fourragères et des pommes de terre est largement répandu, mais c'est l'élevage qui domine l'économie agricole.
Les émaux, la porcelaine, la ganterie et la chaussure constituent les principaux secteurs de l'industrie; la métallurgie et l'industrie alimentaire occupent également une place importante. Le sous-sol est riche en pierres précieuses et en granit.
La préhistoire a dressé en haut Limousin un grand nombre de mégalithes, dolmens, pierres levées ou cromlechs. En revanche il ne subsiste que peu de vestiges de l'occupation romaine. L'art roman est très largement représenté; il a bénéficié de l'influence des provinces voisines (Auvergne, Périgord, Poitou) et des apports hispano-arabes dus aux pèlerins de Compostelle. Ses caractéristiques sont : un clocher massif à souche carrée et gable, un portail polylobé, des coupoles sur trompes.
L'emploi du granit immuable a entraîné une grande sobriété dans le décor. St-Léonard, Le Chalard, Châteauponsac, Le Dorat, Eymoutiers, Solignac et St-Junien comptent parmi les édifices les plus représentatifs du roman limousin. La cathédrale St-Etienne, les églises St-Pierre-du-Queyroix et St-Michel-des-Lions à Limoges sont des chefs-d'¦uvre de l'art gothique.
La Renaissance a vu l'importation de pierre calcaire utilisée pour la sculpture. L'architecture civile et militaire est représentée par d'imposantes ruines féodales (Châlus, Montbrun, St-Yrieix, Lastours, Château-Chervix, Chalusset), de superbes donjons chargés d'histoire, de beaux ensembles fortifiés, ainsi que de belles demeures classiques et de vieilles maisons à pans de bois.
Les ateliers limousins ont, dès le 12ème produit des émaux champlevés ou peints qui atteignent à la perfection; les églises limousines possèdent des trésors et des reliques qui donnent lieu tous les sept ans à une manifestation religieuse typique : les ostensions.La découverte du kaolin a entraîné au 18ème le développement de la porcelaine qui a donné naissance à une production d'une grande qualité artistique. La tradition de la porcelaine et des émaux s'est perpétuée jusqu'à nos jours et l'artisanat traditionnel demeure très vivace.
Fondation du couvent en 1329. Travaux à la fin du 17e siècle et dans la première partie du 18e siècle. Aile sud démolie en 1850. Réemploi dans l'église paroissiale des lambris de l'église démolie. Vestiges du cloître démolis en 1935.
Le couvent des Augustins abritait une communauté de chanoines qui avait été fondée au 14e siècle par le Cardinal Gauvain de Mortemart. L'activité principale de la communauté était l'enseignement des jeunes gens. Auprès d'un cloître médiéval, dont il ne subsiste que quelques rares vestiges, les chanoines ont reconstruit à la fin du 18e siècle le bâtiment de l'aile sud.
Sur la paroisse de Vicq : Champarnaud, Pontroy, Bourdelas, Vergnas, Luchat, Bost-Maldent, Moulin de Nouaihas, Cole, La Beylie, Pourchavet, Villeneuve, Grasmagnat, La Palisse, Lamerdie, La Regaudie, La Chapelle-au-Juge, Antesbe, partie de Souffas, de Nouaillas, de la Ribière.
En vue du bourg de Saint-Méard se trouve l'antique tour d'Echizadour, seul reste de l'ancien château qui fut le berceau de la famille de ce nom. Le style de cette tour rappelle les constructions du XIe siècle. Elle est carrée, à murailles épaisses, soutenue, sur chaque face, par deux contreforts plats.
Edifice probablement du 12e siècle ; remanié au 19e siècle (clocher et couverture) , qui faisait partie de l'archiprêtre de la porcherie ; édifice à associer au prieuré mentionné en 1631 comme dépendance de l'abbaye de la Règle à Limoges.
Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'Château' à chateauneuf la foret (haute vienne 87130). Château construit avant 1898 par Paul Baron Larcanger
Usine construite autour de 1894 pour un industriel parisien ; cette usine avait un effectif de cent personnes environ au moment de la cessation d'activité en 1953.
Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'Maison de Chanoines dite du Chanoine Théologal' à eymoutiers (haute vienne 87120). Maison urbaine d'angle ; séchoir à peaux aménagé dans le comble à pans de bois ouvert.
Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'Maison' à eymoutiers (haute vienne 87120). Maison urbaine d'angle ; parcellaire massé ; séchoir à peaux aménagé dans le comble modifié.
Maison englobant des vestiges d'enceinte du XVe siècle ; aménagée au XVIe siècle pour la famille Romanet dont les armes figurent sur une cheminée au rez-de-chaussée 1ère moitié XVIe siècle et sur le linteau de la porte d'entrée sous une niche datée 1575.
Fontaine construite vers 1957 en remployant une vasque provenant du site de l'église de château saint Pierre.
Ancienne construction avec tour fortifiée dont une pierre remployée datée 1578 avec initiales P.P.D ; remplacée par une construction du 17e siècle ; restauration à la fin 19e siècle.
Le pont qui fait communiquer la ville de Châteauponsac avec la rive gauche de la Gartempe a été construit à une époque fort reculée. Il était sur le point de s'écrouler en 1609, lorsque Henri IV accorda, pour le rebâtir, 2,400 livres.
Ãglise inachevée, en style roman du XIe siècle, n'ayant qu'une abside, deux absidioles, avec un transept et une porte au nord. Sur le chÅur s'élève un clocher à un seul étage, avec trois fenêtres cintrées sur chaque face.
Le pont de la Tour, sur l'Isle, appelé aussi « Le vieux pont de la Tour-de-Chalard » franchit l'Isle, à la limite des départements de la Haute-Vienne et de la Dordogne. C'est un ouvrage de 40 m de long d'une extrémité à l'autre. LâIsle, en occitan « Eila », prend sa source dans le département de la Haute-Vienne au sud du hameau de Rongeras (Janailhac) près de Nexon, à 420 mètres dâaltitude.
Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'Ancien couvent des Ursulines ou ancien collège' à eymoutiers (haute vienne 87120).
Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'Château' à eymoutiers (haute vienne 87120).
Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'Collégiale d'Augustins Saint-Etienne' à eymoutiers (haute vienne 87120). C'était, avant la révolution, une église collégiale. Le chapitre d'Eymoutiers se composait d'un prévôt et de treize chanoines.
Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'Maison dite Maison du Maître Tanneur' à eymoutiers (haute vienne 87120).
Le propriétaire actuel précise que la construction date du milieu du XVIe comme l'atteste la date 1550 sur la porte mentionnée par le ministère. Il précise, de plus, que cette construction fait suite à une construction antérieure sur laquelle s'appuie l'existant.