indre

Histoire

Le territoire présentement occupé par le département de l'Indre était habité autrefois par la puissante peuplade celtique des Bituriges. Lorsque les Romains eurent conquis la Gaule, ils trouvèrent dans cette partie du territoire une contrée florissante avec des villes prospères, Issoudun entre autres, que les druides avaient ornées de leurs monuments. Les Bituriges furent soumis par les armes, et, pendant le règne d'Auguste, leur contrée se trouva comprise dans l'Aquitaine dont Bourges, sous le nom d'Avaricum, formait la capitale.

Aux Romains succédèrent les Visigoths, conduits par Alaric, qui s'emparèrent du pays pendant la décadence du Bas-Empire. Alors apparut le christianisme dans les Gaules, prêché avec succès par saint Ursin, vers la fin du IIIe siècle.

En 511, les Visigoths furent défaits à la bataille de Vouillé, et leur vainqueur, Clovis, roi des Francs, s'empara de leur territoire. A sa mort, le Berry passa successivement aux seigneurs d'Orléans et d'Aquitaine, et fut rattaché à la couronne de France par Charlemagne. Sous ses faibles successeurs, les seigneurs du Bas-Berry se déclarèrent indépendants dans les principales villes ; la plus puissante seigneurie fut celle de Châteauroux dont l'influence s'étendit bientôt sur la contrée tout entière. Au XIIe siècle, pendant les luttes de Philippe-Auguste et du roi d'Angleterre, Henri II, celui-ci, au nom de sa nièce, héritière de l'une des seigneuries de la contrée, s'empara de Châteauroux et occupa le pays militairement. Philippe-Auguste accourut avec son armée, ravagea les campagnes, prit Issoudun, se retira après une trêve due aux instances du pape, reparut en 1189, marcha en vainqueur dans tout le Bas-Berry, se rendit maître de Châteauroux, de Buzançay, d'Argenton, s'arrêta une seconde fois devant une nouvelle transaction, réapparut une troisième, et obtint enfin la soumission du roi d'Angleterre, auquel il ne resta que la province de Déols, avec les villes d'Issoudun et de Graçay.

Le XIIIe siècle s'écoula assez paisiblement et se signala par l'affranchissement des communes, mais les XIVe et XVe siècles furent troublés par de nouvelles prétentions des Anglais et par les guerres des Armagnacs et des Bourguignons, qui divisèrent la noblesse berrichonne ; à cette époque, Châteauroux fut brûlé par le prince de Galles, Issoudun pillé, Buzançay saccagé. Lorsque Charles VII, entraîné par l'héroïne de Vaucouleurs, eut enfin chassé les étrangers de la France, le Berry respira pendant un siècle et jouit d'une paix féconde ; mais bientôt les guerres de la Réforme éclatèrent ; les protestants assiégèrent Issoudun en 1562, s'emparèrent de Saint-Benoît-du-Sault, dévastèrent les monastères et les églises ; aux luttes religieuses se mêlèrent alors les dissensions politiques entre les deux puissantes familles qui se disputaient le titre de comtes de Châteauroux, et ces désastres durèrent jusqu'en 1613, époque à laquelle un prince de sang royal, Henri de Bourbon-Condé, acquit la suzeraineté du pays ; malheureusement, ce nouveau maître ne tarda pas à entraîner le Berry dans les guerres de la Fronde.

En 1616, Châteauroux fut érigé en duché-pairie et demeura dans la maison de Condé jusqu' en 1735 ; puis fut acquis par Louis XV et donné à Mme de Nesle qui prit le titre de marquise de Châteauroux ; à la mort de cette favorite, le duché revint à la couronne, et fut apanagé en faveur du comte d'Artois, frère de Louis XVI, depuis Charles X.

En 1790, au remaniement territorial de la France, le département de l'Indre fut formé du Bas-Berry, et de quelques portions de l'Orléanais et de la Marche.

Géographie

L'Indre forme avec le Cher, son département voisin, à peu de choses près l'ancienne province du Berry. Il se décompose en quatre arrondissements.

ancien logis abbatial de l'abbaye cistercienne de la Colombe

Cette maison est aménagée dans le bâtiment bordant le cloître à l'ouest, probable logis abbatial dont elle conserve deux baies attribuables au 12e ou au 13e siècle. Elle présente, à l'étage, les vestiges sculptés et peints (armoire-crédence; saint Christophe et ornementation peints) de plusieurs transformations.

Eglise paroissiale Saint-Pierre

Nous savons par le ministère de la culture que cette église est construite au cours de la seconde moitié du XIIe siècle. Le clocher-porche, en avant de la nef, pas prévu dans le programme initial, fut certainement construit dans le 1er quart du XIIIe siècle.

Tour Blanche, donjon du château d'Issoudun

Cette belle tour cylindrique, sur laquelle un épi triangulaire est soudé du coté de l'escalier, est construite sur une espèce de motte assez élevée et entourée de quelques constructions accessoires qu'il fallait franchir pour accéder a la porte de la grande salle.

gare, actuellement salle des fêtes

La gare se présente sous la forme d'un édifice don l'élévation est à travées et un étage carré. On y observe aussi un entrepôt avec un étage de comble, la lampisterie est, quant à elle, en rez-de-chaussée. La construction de la gare, de ses divers bâtiments et des équipements ferroviaires est achevée en 1887 (d'après le cadastre).

église paroissiale Saint-Martin

L'histoire de cette église nous est donnée par le ministère de la culture, c'est ainsi que nous apprenons que la construction de l'église paroissiale Saint-Martin se situe au cours de la seconde moitié du XVe siècle, éventuellement du 1er quart du XVIe siècle pour les chapelles. La base des murs de la nef et de l'ancien choeur sont, en revanche, peut-être plus anciennes.

Château lieu dit Rouilly

Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'château' à le blanc (indre 36300). Cet édifice est composé d'un corps de bâtiment principal qui comporte deux étages carrés et un étage de comble.

filature

Le vestige de l'usine de production et l'abri du générateur sont couverts d'un toit d'ardoise à croupes les autres bâtiments sont couverts de tuile plate l'usine de production, la maison et les magasins ont un étage carré et une élévation à travées un bâtiment au bord de la rivière est en rez-de-chaussée surélevé la cheminée d'usine est en brique.

château fort dit château Naillac

Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'château fort dit château Naillac' à le blanc (indre 36300). Ce château consiste aujourd'hui en trois corps de bâtiments, bâtis en retraite les uns sur les autres; deux d'entre eux, sous forme de tours carrées ou pavillons, s'élèvent aux deux extrémités d'une construction centrale.

maison la Dauphine

Toitures en tuiles sauf pour le toit conique de l'escalier, couvert d'ardoises. On peut observer un partie du XVe siècle avec un toit à longs pans à pignons couverts et une partie du XIXe siècle avec toit à longs pans à croupes, mais aussi un bâtiment bas en terrasse et un bâtiment d'angle couvert d'un toit en pavillon, le long de la cour.

Manoir lieu dit les Ages

Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'manoir' à le blanc (indre 36300). Manoir dont le logis proprement dit, la tour maîtresse, la tour ouest près de l'entrée d'origine et le bâtiment au nord-ouest de la cour semblent dater de la fin du 15e siècle ou du début du 16e siècle

Eglise

Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'Eglise' à st aigny (indre 36300). Saint-Aigny est situé à une très-petite distance du Blanc; les limites de cette commune en sont à un kilomètre.

église paroissiale Saint-Aignan

Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'église paroissiale Saint-Aignan' à st aigny (indre 36300). A l'origine, l'église était un prieuré cure dépendant des chanoines réguliers de Saint-Augustin d'Angles-sur-Anglin, en Poitou. La construction primitive pourrait dater du XIIIe siècle et on observe l'ajout d'un bas-côté au XVe siècle.

Vestiges du château de Brosse

Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'Vestiges du château de Brosse' à chaillac (indre 36310). Quelques pans de murs extérieurs à la grande enceinte dénotent des ouvrages de défense multipliés, qui se liaient comme postes avancés à la citadelle principale.