loir et cher

Histoire

Le territoire, occupé aujourd'hui par le département de Loir-et-Cher, était habité avant l'invasion romaine, par la puissante peuplade celtique des Carnutes ; d'immenses forêts le couvraient alors, et les druides y exerçaient leurs mystères sacrés. Lorsque les Romains intervinrent dans les Gaules, les Carnutes luttèrent courageusement pour leur indépendance nationale, mais ils furent forcés de se soumettre, et leur territoire fut compris dans la quatrième Lyonnaise.

Ce fut vers le IIIe siècle que le christianisme pénétra dans cette contrée et lutta contre l'influence druidique, mais il faut remonter aux chroniques de Grégoire de Tours, au VIe siècle, pour trouver la première mention d'habitants désignés sous le nom de Blesenses.

Après les Romains, les Francs s'emparèrent du pays et l'incorporèrent dans le royaume de Clovis. Sous la dynastie mérovingienne, il fut administré par des seigneurs qui relevaient du roi. Avec les Carlovingiens apparaissent les premiers comtes de Blois, tige de cette puissante maison dont l'histoire se mêle souvent à celle des maisons royales de France ; l'un d'eux, Robert le Fort, eut pour descendant Hugues-Capet ; ses successeurs jouèrent un grand rôle dans la lutte contre les Normands ; de ses deux fils, l'un fut comte de Paris et l'autre Robert, comte de Blois, mourut à la bataille de Soissons ; après l'usurpation d'Hugues-Capet, son cousin Thibaut réunit au Blésois, la Touraine, la Champagne et le pays Chartrain ; ses successeurs Odon et Eudes II portèrent à l'apogée leur puissance quasi-souveraine, mais à partir du XIe siècle, le comté s'amoindrit ; Geoffroy-Martel lui enleva le comté de Tours ; c'est à cette époque que de vai lants comtes de Blois figurèrent avec honneur dans les croisades ; plusieurs périrent en terre sainte, et faute d'héritier mâle, le Blésois échut, au milieu du XIIIe siècle à Marie d'Avesne, qui le porta par son mariage dans la maison de Châtillon.

Le comté dépérit entre les mains de cette nouvelle maison, qui le gouverna jusqu'en 1391. A cette époque, Gui II, perdu de dettes et de débauches, vendit sa seigneurie pour 2000 couronnes d'or, à Louis, duc d'Orléans et frère du roi Charles VI. Le Blésois devint un fief à peu près royal, mais l'ère des calamités s'ouvrit alors pour lui. La lutte des Armagnacs, puis ensuite la guerre des Anglais l'éprouvèrent pendant de longues années. Ce fut dans le Blésois que Jeanne d'Arc réunit son armée et marcha sur Orléans qu'elle délivra ; mais la paix signée laissa encore le territoire à la merci des compagnies franches qui le traitaient en pays conquis. Enfin, Louis XII, duc d'Orléans, comte de Blois, et petit-fils de Louis de Blois, monta sur le trône de France, et, en 1498, il réunit le Blésois à la couronne. L'histoire de ce pays se confond alors avec l'histoire générale de la France. Louis XII traita avec magnificence la capitale du Blésois, et, à partir de cette époque, les détails historiques y abondent C'est à Blois que mourut la femme du roi, Anne de Bretagne ; c'est à Blois qu'eut lieu, en 1523, la réunion des trois ordres, et qu'en 1536 fut signé le mariage d'une princesse de France avec le roi d'Écosse, Jacques V ; c'est à Blois, qu'en 1576, les états généraux furent convoqués par Henri III, et c'est là que ce roi se déclara chef de la Ligue ; enfin ce fut à Blois qu'en 1588, le duc de Guise fut assassiné dans une des chambres du château, ainsi que son frère le cardinal ; double meurtre qui termine à peu près la série des grands faits dont Blois et le Blésois furent le théâtre.

Pour compléter l'histoire de ce pays, il suffit d'ajouter que le Vendômois qui eut des comtes héréditaires au Xe siècle, jusqu'en 1332, passa alors dans la maison de Bourbon ; il fut érigé en duché-pairie par François Ier en faveur de Charles de Bourbon, aïeul de Henri IV, et ce prince, devenu roi, en fit l'apanage de César, son fils naturel, dont l'arrière-petit-fils mourut sans enfants ; c'est alors que le duché fut définitivement réuni à la couronne de France.

Quant à la Sologne qui dépendit longtemps des comtes de Blois, elle passa en 1391 dans la maison d'Orléans, puis fut transmise à François d'Angoulême, qui, devenu roi de France sous le nom de François Ier, la réunit au domaine royal.

En 1790, à l'époque où la circonscription territoriale de la France fut remaniée, le département de Loir-et-Cher fut formé du Blésois, du Vendômois et de la Sologne.

Dolmen dit La Pierre Levée

Ce monument a été fouillé à une époque inconnue, probablement pour y chercher des trésors, suivant l'usage populaire, et les pierres qui le composaient ont été dérangées. Il est situé à un kilomètre environ au delà du bourg de la Chapelle Vendômoise, auprès de la route conduisant de Vendôme à Blois, au-dessus de la vallée de Saint-Bohaire et du confluent des deux Cisses.

Eglise Saint-Hilaire

L'église a été construite essentiellement au 16e siècle. Elle a été enrichie au cours des siècles par des donateurs. La nef se termine par un chevet plat et deux chapelles ferment le transept. A l'intérieur, la nef est voûtée de lambris en bois avec entraits, dont les derniers, engoulés, sont sculptés et datés de 1540.

Château de Matval

A quelques cents mètres à l'ouest de l'église, sur le revers du coteau bordant la Braye, ou rencontre le château de Bonneveau, succédant probablement à l'ancienne Habitation mérovingienne. Construction du 14e au 15e siècle.

Château

Projets de construction d'un nouveau château établis pour François Ier avant 1519 avec consultation de Léonard de Vinci et participation de Dominique de Cortone (modèle en bois)

Château des Bordes

Le château des Bordes à Pontlevoy tel qu'il nous apparaît actuellement est le fruit de l'adaptation architecturale aux modes de vie et d'habitat qui se sont succédés pendant trois voire quatre siècles.

Château lieu dit Vauilly

Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'Château' à nouan le fuzelier (loir et cher 41600). Les habitants de Nouan se livrent à l'éducation des abeilles, et, à l'époque de la floraison du sarrasin et de la bruyère, on compte dans la commune 2000 à 3000 ruches, dont quelques-unes rapportent cent pour cent.

Quartier Rochambeau

Le manège Rochambeau de Vendôme se situe au centre même du quartier militaire entre les deux bras du Loir, à la limite des zones inondables. Il fait partie de tout un ensemble de bâtiments militaires (écuries, logements, etc.) créés dès les années 1821 pour accueillir un régiment de cavalerie au grand complet et éviter ainsi la dispersion des troupes en divers lieu.

Château lieu dit l'Ortie

Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'Château' à salbris (loir et cher 41300). Depuis le moyen-age, Salbris n'est qu'un modeste village, appartenant à l'abbaye Saint-Sulpice-de-Bourges. Le bourg était réduit et se limitait aux rues rayonnant autour de l'église.