saone et loire

Histoire

Avant l'invasion romaine, le territoire, actuellement occupé par le département de Saône-et-Loire, était habité par la peuplade des Éduens. Autun, alors connu sous le nom de Bibracte, formait leur capitale. Devenus les alliés des Romains, les Éduens furent particulièrement favorisés par les conquérants, et l'empereur Constantin résida quelque temps à Autun.

Pendant toute l'époque de désorganisation du Bas-Empire, les rives de la Saône furent dévastées par les barbares, les Huns d'abord, les Bourguignons ensuite. Vers le VIe siècle, leur domination fit place à celle des Francs, après la victoire de Clovis, puis ce territoire fit partie du duché de Bourgogne ; le pays se divisa en cantons qui furent l'origine des comtés indépendants de l'Autunois, du Mâconnais, du Chalonnais et Charolais.

L'Autunois vit apparaître le christianisme, dès le 11e siècle de l'ère nouvelle avec les prédications de saint Andoche qui fut martyrisé. Ce pays, ravagé d'abord pendant les guerres civiles de l'empire romain, fut très-prospère sous le règne de Constantin.

Le Mâconnais, dont l'histoire se confond avec celle de l'Autunois pendant les périodes romaine et mérovingienne, devint un comté héréditaire sous les rois de la seconde race. En 1245, la comtesse Alix en fit cession à saint Louis, et depuis cette époque, sauf pendant quelques années du règne de Charles VII, il appartint au domaine royal.

Le Châlonais, dont les Romains appréciaient l'importance militaire, devint, après avoir été successivement dévasté par les Allemands, les Helvètes, les Huns, les Bourguignons, les Sarrasins et les Normands, une partie importante du royaume de Bourgogne. Son premier comte héréditaire fut Théodoric Ier, dont la souveraineté passa, en 1247, à la maison de Bourgogne. Il fut très-éprouvé par les guerres civiles et religieuses du moyen-âge et du XVIe siècle.

L'histoire du Charolais se confond avec l'histoire générale des Éduens pendant la période romaine et bourguignonne ; il fut érigé en comté sous l'administration des Francs. Jusqu' au XIIIe siècle, les faits importants manquent à ce pays. Le comte de Clermont, fils de saint Louis, par son mariage avec la petite-fille de Hugues IV, duc de Bourgogne, devint titulaire de ce fief qui relevait toujours du duché de Bourgogne. Philippe - le - Hardi le racheta 60 000 francs d'or. Ce fut Louis XI qui le réunit à la France, en 1477, après la mort de Charles-le-Téméraire. Cependant, il retourna à la maison d'Espagne jusqu'en 1684, fut attribué au grand Condé pour prix des services qu'il avait rendus à l'Espagne, et définitivement racheté par Louis XV, en 1761.

La Révolution fut accueillie avec beaucoup d'enthousiasme dans le département de Saône-et-Loire, et pendant les campagnes de 1814 et de 1815, ses habitants déployèrent contre les envahisseurs le plus héroïque patriotisme.

En 1790, au remaniement territorial de la France, le département de Saône-et-Loire fut formé du Charolais, du Mâconnais, de l'Autunois et du Chalonnais, qui faisaient partie de l'ancienne province de Bourgogne.

Géographie

Le département tire son nom des 2 grands cours d'eau qui le parcourent. Par la Saône, affluent du Rhône, il envoie ses eaux à la Méditerranée; par la Loire, à l'Atlantique. Il comprend au nord une zone de montagnes boisées cristallines, le Morvan, qui appartient à la bordure orientale du Massif central et a été relevé par le contrecoup du plissement alpin; les plus hauts sommets du Morvan se trouvent dans le département. Au sud-ouest, il se prolonge par l'Autunois, série de collines d'altitude moyenne coupées de dépressions occupées à l'ère tertiaire par des lacs; plus au sud et au sud-ouest se trouvent les monts du Charolais et du Brionnais, riche pays d'embouche. La rive droite de la Saône est bordée par les monts du Mâconnais et les crêtes calcaires du Beaujolais.

Sur la rive gauche s'étend la plaine mamelonnée de la Bresse, formée par les alluvions lacustres du quaternaire. Le climat bourguignon, de type continental, est sain et tempéré; le Morvan se rattache au climat du Massif central et connaît un enneigement important. Le département est d'une grande richesse en ressources agricoles : la vigne et les vins de renommée mondiale; l'élevage de bovins charolais et de volaille de Bresse. Les ressources industrielles sont également importantes et variées : bassin houiller de Blanzy/Montceau-les-Mines; métallurgie au Creusot, à Gueugnon, à Chalon; céramique à Digoin, Paray-le-Monial, Charolles; industries textiles et chimiques.

Prieuré (ancien)

Paroisse, vocable St. Andoche ; patron, le Chapitre de Saulieu. N. Guillot a presque tout fait le fonds de la cure. Cl. Loppin de Montmort, seigneur de Blanot en Duché, et du clocher. Blanot en Royauté est de la justice de l'évêque d'Autun. Ces deux parties font deux communes de la recette d'Autun.

Eglise

Clessé est un village situé à 15 kilomètre au nord de Mâcon. Il dépendait du bailliage et du diocèse de Mâcon, de l'archiprêtré de Vérizet et de la justice de l'abbaye de Saint-Pierre de Mâcon ; le prieur de cette abbaye nommait le titulaire de la cure. Le Cartulaire de Saint- Vincent de Mâcon mentionne plusieurs fois cette localité, dès le 10e siècle, mais il n'est question de l'église dans aucune charte. L'église est placée sous le vocable de Notre-Dame.

lavoir

Edifice de plan rectangulaire, ouvert en façade par trois arcades en plein cintre, en pierre de taille. Bassin rectangulaire en pierre de taille. La toiture couvre la totalité.

Eglise de Lancharre

Lancharre, autrefois chef-lieu de commune, aujourd'hui réuni à Chapaize. On y voit encore les ruines d'un prieuré et d'une église qui renferme quelques tombes remarquables. Chapaise, situé à gauche, dans la plaine, près du Bisançon, que l'on traverse aussi, possède une église du 11e siècle, à trois nefs, classée parmi les monuments historiques. Elle est vaste et surmontée d'un clocher carré.

Château d'Ozenay

Château authentique qui appartient à la même famille depuis 400 ans. Maison forte possédant des éléments des 15e (tour, donjon) , 16e (aile sud-ouest, cheminée) et en grande partie 17e siècles. L'ensemble est couvert de laves et domine un jardin de buis taillés traversé par une rivière canalisée.

pont canal sur la Loire (canal latéral à la Loire)

Entre 1829 et 1832, plusieurs ingénieurs travaillent au projet d'un pont-canal à Digoin, notamment l'ingénieur Belin et l'ingénieur Divion (un pont-canal en maçonnerie de 12 arches de 15 m d'ouverture). En 1832, Emile Martin propose de construire une cuvette en fonte reposant sur des piles en maçonnerie par l'intermédiaire d'arcs en fonte.

Eglise Saint-Marcel

La paroisse d'Iguerande était sous le vocable de Saint-Andrée au moyen âge (voir Cartulaire de Savigny etc. page 1038, 1047) elle est aujourd'hui (1876) sous celui de saint Marcel, sans doute les convenances locales auront forcé d'abandonner l'ancienne église.

Eglise Notre-Dame de l'Assomption

Le premier objet qui attire l'attention, quand on approche d'Anzy, c'est l'élégante tour octogone qui s'élance au-dessus du prieuré et se détache sur l'azur du ciel. Ce n'est pas, sans doute, le Campanile de Florence, ce bijou que Charles-Quint aurait voulu renfermer dans un étui d'or. La tour d'Anzy, toutefois, est admirable par sa forme et ses proportions, et encore il lui manque sa flèche d'autrefois, détruite par le feu du ciel le 22 mai 1652. Aujourd'hui, le toit octogone à tuiles creuses est presque plat.

Ancien prieuré

La position du prieuré d'Anzy est vraiment admirable et justifie l'enthousiasme du moine anonyme, auteur de la vie de saint Hugues. Elevé à l'extrémité d'une colline qui s'avance vers le nord en forme de promontoire et empiète sur la jolie et et riche vallée de l'Arconce, il voit à ses pieds un tapis toujours vert et animé, formé par de vastes prairies et terminé, dans le sens de sa longueur, par les hauteurs de Montceaux et de la Chassagne, sur la gauche ; de Saint-Christophe et de Varennes, à droite.

Ferme de la Cour Basse

Ensemble de bâtiments réunis autour d'une cour : un corps de logis, composé de trois pavillons, construit vers 1680, par Philippe Masson, lieutenant général du baillage de Chalon.

oratoire de la Croix Leuret

Cet oratoire , de plan rectangulaire, est construit en brique enduite, exceptées 4 pierres de taille de part et d'autre de la porte, et couronné d'une corniche constituée de 3 rangs de briques. A l'intérieur, une niche en arc segmentaire abrite un groupe de la Vierge et sainte Anne.

Lavoir lieu dit Lys

Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'lavoir' à sassangy (saone et loire 71390). Edifice de plan rectangulaire, ouvert en façade. Bassin ovale en pierre de taille. La toiture couvre la totalité.

Lavoir lieu dit Cray

Le lavoir se présente sous la forme d'une construction rectangulaire, ouverte sur deux de ses côtés. Le bassin qui se trouve a l'intérieur est rectangulaire à pans coupés et construit en pierre de taille.

Menhir de Chancerons

Le Menhir Ouest est à 30 mètres de la Ciste ; il a environ 2 mètres de long. C'est un péritaphique, qui devait avoir, comme d'ordinaire, sa ligne de direction perpendiculaire à son grand axe d'érection, c'est-à-dire être un indicateur sa face. Il est placé au couchant de l’Équinoxe.

Château de Comune

Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'Château de Comune' à martigny le comte (saone et loire 71220). Le château est mentionné à partir de 1316. Abandonné au 17e siècle. Il comprend une enceinte quadrangulaire cantonnée de trois tours rondes et un donjon carré qui abrite une cave voûtée.