Edifice 9e siècle ; reconstruit après 1026 ; collatéral nord ajouté en 1518 et 1519 par Etienne Rocher, maçon ; chapelle seigneuriale ajoutée en 1603
Le territoire occupé aujourd'hui par le département de l'Indre-et-Loire, et qui comprend les quatre cinquièmes de l'ancienne province de Touraine, était habité avant l'invasion romaine par les Turones ; cette peuplade celtique, moins belliqueuse que ses voisines, amie du repos, peu entreprenante, figura peu pendant la lutte nationale contre les légions de César. Après la conquête du pays gaulois, cette contrée fut comprise sous Auguste dans la Gaule lyonnaise, puis sous Honorius, dans la troisième Lyonnaise. La domination romaine s'y maintint jusqu'en 535, et céda devant l'envahissement des Visigoths. Ce fut dans cet intervalle que les prédictions de saint Gatien, premier évêque de Tours, introduisirent le christianisme dans la contrée ; ses habitants embrassèrent la foi nouvelle qui leur attira les persécutions de leurs nouveaux maîtres sous Alaric II. Mais les Francs intervinrent, ayant à leur tête Clovis, le roi converti ; la bataille de Vouillé eut lieu en 507, les Visigoths furent vaincus et chassés, et la Touraine accepta la domination franque. Deux siècles plus tard, une nouvelle bataille livrée à trois lieues de Tours et gagnée par Charles Martel, sauva le territoire de l'invasion sarrasine.
Charlemagne, parvenu au trône, nomma le comte Hugues gouverneur de la Touraine, puis il commença des travaux d'endiguement destinés à contenir les débordements de la Loire. Ses successeurs ne purent empêcher le pays d'être ravagé par les Normands que combattit si vaillamment le comte de Touraine, Robert le Fort.
Cependant, les comtes s'étaient peu à peu déclarés indépendants et héréditaires, et la Touraine, en 978, arriva par force entre les mains de Thibaut, déjà possesseur des pays environnants ; son fils Eudes lui succéda ; la contrée servit alors de champ de bataille à tous les chefs qui se la disputèrent. Le plus célèbre d'entre eux, Foulques Nerra, qui possédait déjà l'ouest de la France, lutta avec opiniâtreté contre les comtes de Blois et de Champagne qui dominaient dans l'est. Pour les deux partis, la possession de la Touraine était d'un intérêt majeur ; Foulques s'empara d'une portion de ce territoire si énergiquement disputé, et sous son fils Geoffroy Martel, en 1044, la bataille de Montlouis assura la Touraine à la maison d'Anjou.
L'histoire de ces deux comtés se confondit pendant quelque temps ; avec l'Anjou, la Touraine passa dans les mains du roi d'Angleterre, lui fut enlevée en 1204 par Philippe Auguste, et réunie à la couronne de France. Philippe de Valois l'érigea en duché-pairie, en 1328, mais après la bataille de Poitiers, elle devint l'apanage de Philippe le Hardi. Depuis cette époque, plusieurs fils de France furent les apanagistes de cette contrée si enviée ; elle fut donnée à Marie-Stuart, veuve de François II, puis au duc d'Alençon, frère du roi Henri III, et après lui, elle se vit définitivement réunie à la couronne de France.
Jusqu'en 1789, la Touraine resta l'un des 32 gouvernements du royaume. En 1790, à la nouvelle division territoriale, le département de l'Indre-et-Loire fut formé avec la plus grande partie de la Touraine.
Le département d'Indre-et-Loire fait aujourd'hui partie de la région Centre qui regroupe les départements d'Eure-et-Loir, de Loir-et-Cher, d'Indre-et Loire, du Loiret, de l'Indre et du Cher. Il est limitrophe des départements de Loir-et-Cher, de l'Indre, de la Vienne, de Maine-et-Loire et de la Sarthe.
Un Parc naturel régional concerne en partie le département d'Indre-et-Loire : le Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine, situé entre Angers (Maine-et-Loire) et Tours.
L'Indre-et-Loire se situe à l'extrémité sud du Bassin parisien ; baignée par la Loire, l'Indre et la Vienne, ainsi que par le Cher, et leurs multiples affluents, sa topographie est assez vallonnée au sud, alors que le nord demeure tabulaire.
Edifice 9e siècle ; reconstruit après 1026 ; collatéral nord ajouté en 1518 et 1519 par Etienne Rocher, maçon ; chapelle seigneuriale ajoutée en 1603
Eglise construite vers 1638 par Pierre le Mercier, frère de l'architecte du château de Richelieu..
Le donjon de Montbazon présente aussi plusieurs constructions d'époques diverses. A la base, on remarque un appareil composé tantôt de petites pierres carrées régulièrement taillées, tantôt de pierres étroites posées dans le sens vertical. Cet appareil diffère à la fois et du petit appareil galloâromain et du grand appareil du 11e siècle.
Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'Manoir de la Singerie, dit la Cigogne' à st avertin (indre et loire 37550).
Demeure fin 18e de style directoire attenant à la Chapelle Saint Gilles, édifice du XVe déjà répertorié dans l'inventaire et qui faisait partie de la propriété au XIXe. L'édifice est bâti en tuffeau avec un fronton triangulaire sculpté typique du Directoire. Sa façade est orientée au Sud sud ouest face à la chapelle. A l'arrière de la bâtisse subisite les restes d'une douve, toujours en eau qui à l'origine et selon des plans ainciens dont nous disposons, faisait le tour de la propriété.
Petrucius. Perruceium. Perruçon. Perrusson (Loches) Paroisse du grand archidiaconé et de l'archiprêtré de Loches, sous l'invocation de saint Pierre. Présentateur, l'abbé de Beaulieu. Perrusson, depuis 1792, est une commune du canton et de l'arrondissement de Loches, située à 500m de la rive gauche de l'Indre.
Avant la Révolution, Lublé était dans le ressort de l'élection de Baugé et faisait partie de l'archiprêtré du Lune, diocèse d'Angers. En 1793, il dépendait du district de Langeais. L'église, dédiée à saint Martin, est du XIe siècle. Elle a été réparée au XVe. Le prieuré-cure appartenait à l'abbaye de Bourgueil.
Chaque siècle, du Ier au XXe, a voulu donner sa part de génie à la cathédrale de Tours. Elle a parcouru toutes les phases du roman et toutes celles du gothique, pour recevoir à la fin les gracieuses inspirations de la Renaissance. Elle est même tombée à la merci des entrepreneurs de « style noble » qui, au XVIIIe siècle et au commencement du XIXe, ne comprirent rien aux oeuvres de foi et les massacrèrent.
Ancien fief relevant de Montsoreau Sisiniacus à la fin du 11e siècle ; édifice actuel 15e siècle en 1444 à Jean Rabaste, écuyer ; en 1625 à Jacques Démaille qui y fonde une chapelle sous le vocable de Saint-Jacques.
Le barrage éclusé de Nitray est construit en 1841 sous la direction de l'ingénieur Camille Bailloud. Le radier du barrage mobile est consolidé en 1894. Une restauration complète et la pose de nouvelles portes d'écluse en bois (à l'identique) a eu lieu en 1996-1997.
Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'Château d'Epigny' à ligueil (indre et loire 37240). Ce château a été restauré au 19e siècle.
Saint Perpet, évêque de Tours, y fit bâtir une église en 469. Quelques archéologues font remonter jusqu'à cette époque l'église actuelle du bourg
Edifice du 15e siècle restauré ; cheminées fin 17e siècle, 1er quart 18e siècle, rez-de-chaussée surélevé ; loge maçonnique depuis le 19e siècle et travaux de restaurations : emblèmes maçonniques sculptés sur façade, cour fermée sur rue.
Villaines est un lieu très anciennement peuplé : Le souvenir d'un dolmen détruit, des abris sous roches et plusieurs souterrains-refuges attestent l'antiquité des activités humaines. Des documents écrits viennent aussi prouver son existence dans un lointain passé.
Nous apprenons du ministère de la culture que les dépendances portent la date 1655 et que la porte d'entrée de la cour porte la date 1881. Les menuiseries de baie datent du XVIe siècle et le plan masse de 1782 n'a pas changé.
A Savigny, commune située à l'ouest d'Huismes, on voit encore une maison de plaisance ayant appartenu à Charles VII : c'est la Herpinière. Une peinture à fresque assez bien conservée, dans l'une des chambres de ce château, représente la reine Marie d'Anjou, cette vertueuse princesse si délaissée par l'amant d'Agnès Sorel, et pourtant si digne de ramener à elle son infidèle époux.
Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'Manoir du Port-Guyet (ancien logis de Marie Dupin)' à st nicolas de bourgueil (indre et loire 37140).
Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'Manoir de la Plâterie' à restigne (indre et loire 37140).
Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'Ancienne abbaye de Bois-Aubry' à luze (indre et loire 37120). Bois-Aubry, de l'ordre de Saint-Benoît , était situé à trois lieues au sud de l'Ile-Bouchard, sur les confins du Poitou. Ce n'était dans l'origine qu'un prieuré nommé Luzé ou Luzeray.
Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'Eglise paroissiale Saint-Marcellin' à la guerche (indre et loire 37350). Outre l'église paroissiale, il y avait une collégiale, fondée en 1166 par Guillaume II, seigneur de la Guerche. Son chapitre avait douze chanoines, une commanderie de Malte, de la langue de France et du grand prieuré d'Aquitaine.