Etablissement créé au début du 12e siècle par Hugues II, duc de Bourgogne. L'hôpital est d'abord rattaché à l'abbaye Sainte-Marguerite de Bouilland puis, en 1760, à l'hôtel-Dieu de Beaune.
Le territoire de l'ancienne Bourgogne était occupé autrefois par les Lingons, peuplade déjà vaillante 600 ans avant l'ère chrétienne. Lorsque les Romains, déjà maîtres de la Gaule narbonnaise, arrivèrent sur la Saône, ils formèrent des traités d'alliance avec les Lingons, qui leur demeurèrent fidèles, même pendant la lutte de Vercingétorix, et qui s'attachèrent à la fortune de César.
L'administration romaine se montra adroite et prudente, et pendant longtemps les Lingons vécurent heureusement à l'abri de leurs droits municipaux que leurs alliés avaient respectés ; il fallut plus tard les exactions des empereurs, et la décadence du Bas-Empire pour que ces fidèles tributaires de Rome se déclarassent indépendants. Alors eut lieu la grande invasion des Barbares ; parmi eux apparurent les Burgondes, tribu vandale, qui s'empara des pays situés entre le Rhin, le Rhône et la Saône, élut un roi et fonda un royaume ; un de ses chefs, Gondia, lutta heureusement contre les Huns, et entre autres pays, fit entrer sous sa domination le territoire des Lingons. Sous ses successeurs, le nouveau royaume fut sagement administré jusqu'en 534, époque à laquelle l'envahirent Clothaire et Childebert.
Sous les princes Francs, au temps de Brunehaut et de Frédégonde, le royaume fut agité, morcelé, divisé même, et ces troubles durèrent jusqu'à la fin du IXe siècle, où la Bourgogne proprement dite se vit gouvernée par des ducs héréditaires qui régnèrent jusqu'en 1032.
A cette époque, Henri Ier, duc de Bourgogne, étant devenu roi de France, céda son duché à Robert Ier dont la dynastie se maintint sur le trône de Bourgogne jusqu'en 1361. Le dernier duc étant mort sans enfant, le roi Jean II s'empara de son royaume, l'annexa à la couronne de France, et le constitua en apanage à son quatrième fils. Ce nouveau duc, avec l'aide de Duguesclin, chassa les routiers qui désolaient le pays, épousa Marguerite de Flandres, devint un puissant souverain, et soutint Charles VI dans sa lutte contre les Anglais. Son fils Jean, peu scrupuleux, s'allia à ces mêmes Anglais, et en 1418, profitant de la trahison de Périnet-Leclerc, il entra triomphant dans les murs de Paris.
De ses successeurs, le plus célèbre fut Charles le Téméraire qui monta sur le trône de Bourgogne en 1467. Sa lutte formidable avec Louis XI finit à Granson, à Morat, et enfin à Nancy, où il fut tué en 1477.
Sa mort fit entrer définitivement la Bourgogne dans le domaine de la couronne de France.
Depuis cette époque, à part le contre-coup des luttes de François Ier et de Charles-Quint, et des guerres religieuses pendant lesquelles les Bourguignons résistèrent opiniâtrement à l'invasion du protestantisme, puis les agitations de la Fronde, la Bourgogne fut assez paisible.
Pendant la révolution, les enfants de la Côte d'Or se précipitèrent à la frontière pour en chasser l'étranger, et se distinguèrent dans les armées de la république.
Lors de la division de la France par départements en 1790, la Côte-d'Or fut formée avec la partie N. de l'ancienne Bourgogne.
Alesia. Élude sur la septième campagne de Jules César dans la Gaule (carte), par Mgr le duc d'Aumale. 1838. Paris. Michel Lévy.
Alesia. Etude historique, topographique et militaire sur la cité gauloise d'Alesia, par M R. de Coyriart. 1 feuille 3/4, plus 2 cartes. (Extrait du Spectateur militaite, cahier de novembre 1856.)
Alise. Etudes sur une campagne de Jules César, par M Rossignol. 16 feuilles, plus une carte, 1856. Dijon, Lamarche; Paris, Didron.
Almanach bourguignon. Beaune, A. Lambert.
Annuaire départemental de la Cote-d'Or par M. Joseph Garnter , archiviste. Dijon, Jobard.
Cote-d'Or à vol d'oiseau (la), par Aug. Luchet. 1858. Michel Lévy.
Esquisse pittoresque, morale et historique de ta ville de Semur, par M. Bocquin (Louis). Semur, Bussy. 1839.
Géographie départementale, classique et administrative de la France (département de la Cote-d'Or) par MM. Badin et Quentin. Paris. J. J. Dubochet, Le Chevalier et Cir. 1847.
Grands vins de table (les), par M. Joseph Jules Lausseure, notes manuscrites mises en ordre et publiées par Jules Lausseure. 72 pages et une carte. Dijon, Lamarche. 1858.
Guide pittoresque (le) du voyageur dans le canton de Nuit, par Guillaume Gilles. Dijon, Noellat. 1851.
Histoire et statistique de la vigne et des grand vins de la Cote-d'Or. par M. J. La valle. 1855. 15 feuilles 3/4, plus 6 lithographies. Paris, Dusacq, Grav. Jagaer.
Manuel du pèlerin de Sainte-Reine d'Alise, par l'abbé Tridon. 1 volume in-18 de 132 pages
Mémoires de la commission des antiquités de la Cote-d'Or, 60 feuilles environ. Dijon, Lamarche.
Notice historique et descriptive sur le château de Bussy-Rabutin, par M. le comte de Sarcus. 1854. Dijon, imprimerie d'Eugène Tricault. 1 vol. in-8 de 148 pages. Ne se vend pas.
Notice sur le monument élevé à Napoléon à Fixin, par MM. Rude et Noisot. Dijon, Loireau-Feuchot. 1847.
Nouveau guide pittoresque du voyageur à Dijon, orné de gravures et d'un beau plan de la ville, rédigé par J. Goussaid, deuxième édition, entièrement refondue et augmentée de notices, biographies. Dijon, veuve Decailly. Un des meilleurs guides locaux publiés dans les départements.
Rapport à l'Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon, contenant une notice historique sur l'établissement des fontaines publiques de Dijon, par M. Victor Dumay. Dijon, Frantin. 1845.
Souvenirs sur l'église Notre-Dame d'Auxonne, par Claude Pichard, ancien maire. Deuxième édition. 1857. Auxonne.
Voyage d'un touriste dans l'arrondissement de Châtillon-sur-Seinie. Extrait de la Statistique monumentale, pittoresque et historique de la Côte-d'Or, par E. Nesle. Beaune. 1860.
Etablissement créé au début du 12e siècle par Hugues II, duc de Bourgogne. L'hôpital est d'abord rattaché à l'abbaye Sainte-Marguerite de Bouilland puis, en 1760, à l'hôtel-Dieu de Beaune.
L'église de Meursault est un bel édifice dans le style du 15e* siècle. La tour, surmontée d'une haute et élégante flèche, est une des plus remarquables de la Bourgogne.
Chapelle construite vers 1740 à proximité d'une ancienne chapelle détruite à la même époque ; construction du campanile et réfection de la façade en 1845, date portée ; actuellement désaffectée.
Le château primitif aurait été construit à la fin du 12e siècle par Alexandre de Bourgogne, fils du duc Hugues III. Il s'appelait alors La Roche Nolay et ne devint la Rochepot qu'en 1403, date de son achat par Regnier Pot, chambellan de Philippe le Hardi. Celui-ci y entreprit des ouvrages de fortification et des agrandissements, fit bâtir une grosse tour et creuser un puits de 70m de profondeur. Son fils Jacques et son petit-fils Philippe Pot poursuivirent les travaux.
La vieille halle de Nolay, située près de l'église, est un grand bâtiment rectangulaire, entièrement en bois, dont le comble en forme de pavillon est couvert en "laves" (délits minces de pierre calcaire employés couramment autrefois en Bourgogne). Elle porte la date 1388 gravée sur un entrait. Elle a été acquise par l'Etat le 6 août 1936 et affectée aux monuments historiques par arrêté du 5 mars 1937.
Deux chapelles dans le bourg Celle de St.-Pierre avec un cimetière ancien ; celle de St.-Hubert, au lieu dit la Grange Champion. On vient de bâtir des maisons en place de la chapelle de St.-Sulpice, qui était très ancienne, avec cimetière, où il y a des tombeaux contenant des ossements d'une grandeur prodigieuse, vraisemblablement des premiers Bourguignons, que Sidoine appelle septipedes.
Le château, bâti vers la fin du treizième siècle par Yves de Chazan, trentième abbé de Cluny, était clos par de hautes et épaisses murailles crénelées et banquetées, flanquées aux quatre angles, ainsi que contre la porterie, de tours et tourelles de différentes hauteur, forme et dimension. L'ensemble formait un parallélogramme de 58 mètres 47 cent., de longueur de l'est à l'ouest, et de 29 mètres 25 cent., du nord au sud, entouré d'un fossé large et profond, que l'eau des sources qui y existent remplissait à volonté.
On fait remonter sa construction a l'année 902, alors oratoire portant une dédicace a St Antoine. la chapelle fera l'objet de plusieurs remaniement au fil de siècles. La tour du clocher date du 10e siècle, la nef occidentale quant à elle date du 12e, comme les baies étroites qui la compose. La nef orientale semble du 13e.
La ville, pittoresquement située sur un rocher granitique, est baignée de trois côtés par l'Armançon, que l'on passe sur deux beaux ponts, dont un, d'une seule arche, est remarquable par sa hardiesse. Elle est généralement bien bâtie, bien percée, et divisée en trois parties, le bourg, le donjon et le château.
Ancienne maison de maître construite au 16e siècle, transformée, d'après Lereuil, en hôtel des voyageurs. Actuellement maison. Bâtiment remanié. Façade sur cour à portique et galerie, aujourd'hui démantelés
Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'Pont' à vix (cote d'or 21400). Pont construit au 19e siècle qui aurait remplacé une passerelle.
Ferme du 18e siècle ; bâtiment d'habitation restauré à la fin du 20e siècle, bâtiment des dépendances détruit.
Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'Moulin' à cheuge (cote d'or 21310). Le moulin se présente sous la forme d'un bâtiment de plan massé implanté en bordure de la Vingeanne, entre la rivière et le canal de la Marne à la Saône.
Edifice daté 1698 ; construction du clocher et réparations de la chapelle en 1778 et 1779 d'après le devis de pierre Pelloquet, entrepreneur à Seurre.
Dans le parc se trouve une grange à colombage en torchis du moyen-âge de style Bressan. C'était la "maison" où toute les vendanges des vignes alentour arrivaient. En effet, il y a 100 ans encore, la maison était entourée de vignes jusqu'à l'église.
Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'Eglise Paroissiale Saint-Bénigne' à st broing les moines (cote d'or 21290).
Croix monumentale datant du début du 1er quart XIXe siècle ou de la fin du 3e quart du XIXe siècle. On peut ovserver une inscription sur la base du fût : A LHONNEUR DE STE MATHIE.
Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'Château' à marigny le cahouet (cote d'or 21150).
Ensemble en demi lune, ouvert en façade. La toiture, portée par le mur du fond à l'arrière et des colonnes à l'avant, n'abrite que la zone réservée aux lavandières. Le bassin est entièrement à ciel ouvert. Edifice très proche de celui de Blessey (21). Lavoir construit en 1827 vraisemblablement d'après les plans de l'architecte Auguste Sirodot.
Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'Manoir de Moux' à corgoloin (cote d'or 21700).