vaucluse

Histoire

Avant l'invasion romaine, le territoire, actuellement occupé par le département de Vaucluse, était habité par les Cavares, dans toute la contrée qui confine au Rhône et à la Durance, par les Voconces, dans sa partie orientale, et par les Ménimiens, sur les pentes du Mont Ventoux. Ces peuplades, puissantes et civilisées, furent de bonne heure les alliées de Rome et s'opposèrent même au passage d'Annibal; cependant, malgré les services qu'ils avaient rendus à l'empire, elles furent soumises avec toute la Gaule, et classées dans la Viennoise.

Pendant toute la période romaine, cette province fut prospère et eut large part aux faveurs de ses maîtres, qui bâtirent des monuments et fondèrent des colonies militaires sur son territoire. Lorsque l'empire romain, énervé par le despotisme militaire, commença à se dissoudre, les Alains, les Vandales et les Visigoths se jetèrent sur ce pays, qui appartint finalement aux Bourguignons. Pendant les premiers temps de la période carlovingienne, il fut enclavé, avec tout le royaume de Bourgogne, dans l'empire de Charlemagne; des comtes gouvernèrent le Venaissin et l'Avignonais ; lorsque le vaste empire carlovingien se démembra, ces deux comtés passèrent sous la domination des comtes de Provence, tandis que la partie du territoire, dont Orange formait ]a capitale, entra bientôt dans la famille des comtes de Châlon.

Après les comtes de Provence, le Venaissin et l'Avignonais passèrent sous la domination des comtes de Toulouse, qui les gardèrent pendant plus de deux siècles; mais, en 1229, Raymond VII donna au pape le comtat Venaissin, donation qui fut ratifiée par Philippele-Hardi, et, en 1348, Jeanne de Naples vendit le comtat Avignonais à Clément VI. Pendant 62 ans, c'est-à-dire jusqu'en 1376, les papes résidèrent à Avignon, et, bien que trois fois, sous Louis XIV et sous Louis XV, ces provinces eussent été enlevées à la papauté par réparation ou représailles, elles lui furent toujours restituées, et les papes en demeurèrent possesseurs jusqu'en 1790. A cette époque, il y eut lutte entre les deux comtés sur la question d'annexion à la France; mais, en 1791, un décret de l'Assemblée nationale trancha la difficulté, en réunissant à la France l'Avignonais et le Comtat-Venaissin. Quant au comté d'Orange, une héritière de la famille des comtes de Châlon le transporta à la branche cadette de la maison de Nassau, et ce fut la paix d'Utrecht qui annexa cette petite principauté au royaume, tout en réservant aux héritiers de la famille de Nassau le titre de prince d'Orange.

Lorsque l'Assemblée nationale décréta la nouvelle division territoriale de la France, le département de Vaucluse fut formé de la viguerie d'Apt, du comté de Sault, de la principauté d'Orange, puis de l'État d'Avignon et du Comtat-Venaissin.

Eglise Paroissiale Notre-Dame-de-Miséricorde, Sainte-Agathe

L'ancienne église avait une nef couverte en charpente sur doubleaux remplacée par une voûte en brique, un collatéral nord, des chapelles, un clocher et un porche ; il n'en reste qu'une partie du choeur avec son cul-de-four, le piédroit droit de l'arc triomphal et un pan du côté sud de la nef ; l'église actuelle a une nef couverte de 3 voûtes d'ogives, un choeur couvert d'une voûte d'ogives entre 2 sacristies et un clocher tour séparé couronné d'une flèche en maçonnerie.

Eglise paroissiale Saint-Pierre

L'église paroissiale de Piolenc est celle d'un ancien prieuré bénédictin dépendant du monastère clunisien de Saint-Saturnin-du-Port. Prieuré fondé autour de l'an mil. L'église priorale fut bâtie probablement en même temps (appareil en moellons cassés au marteau caractéristique du 11e siècle) : nef en berceau plein cintre, transept avec croisée surmontée d'une coupole sur trompes.

Eglise

Mornas, Mornacium, bourg avec un ancien château ruiné. Ce bourg est à une petite distance de la rive gauche du Rhône , entre Piolenc et Montdragon. Son église-paroissiale, dédiée à la Sainte Vierge, est desservie par un sacristain, un curé et un vicaire. II y a un quatrième prêtre dont la chapellenie a été fondée par les sieurs de Siffredi sous le titre de Saint Siffren.

Restes du château

Mornas, est situé au pied d'un rocher très-élevé et presque taillé à pic, sur lequel se dressent les restes encore imposants de son vieux château. C'est un bourg très ancien, probablement le Rupea Morenale, du temps de Charlemagne. Il passa, dans la suite, à l'abbaye d'Aniane, puis aux comtes de Toulouse, et suivit les destinées du Comtat.

Pont romain

Un vieux pont en pierre, d'une seule arche, ayant 20 mètres d'ouverture, et hardiment jeté sur l'Ouvèze par les Romains, relie le quartier de la rive droite, bâti sur l'emplacement de la cité gallo-romaine, au quartier de la rive gauche, auquel son vieux donjon et les ruines de ses anciens remparts couverts de lierre donnent un aspect pittoresque.

Château

Le château, constitué de deux ensembles de bâtiments (le château vieux et le château neuf) a été construit à partir d'une petite résidence de Foulques d'Agoult, seigneur de Lourmarin.

Château

Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'Château' à gordes (vaucluse 84220). Le massif château de Gordes, qui date du XIIe siècle, arbore de grandes tours circulaires et est situé sur l'emplacement d'une forteresse du XIIe siècle

Lavoir public

Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'Lavoir public' à lauris (vaucluse 84360). Imposante sur son promontoire dominant la Durance, Lauris offre, depuis ses remparts, un panorama grandiose sur les Alpilles, la montagne Sainte-Victoire et le Luberon.

Bastide (Edifice) dite la Grande Bastide

Le ministère de la culture nous apprend que le corps de logis se présente sous la forme d'une partie en rez-de-chaussée et d'un étage voûtée d'arêtes, on peut y observer des baies chanfreinées un colombier indépendant, à couverture de pierre, de plan circulaire, au rez-de-chaussée voûté en berceau et à l'étage couvert d'une coupole, toit conique.

Pont à coquille franchissant l'Aigue-Brun

Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'Pont à coquille franchissant l' Aigue-Brun' à bonnieux (vaucluse 84480). Ancien pont franchissant la rivière de l'Aiguebrun, affluent de la Durance. Bien que peux de documents commentent cet édifice il est difficile de ne pas faire un rapprochement avec un pont très similaire tout proche de ce site.