puy de dome

Histoire

Le département a été créé à la Révolution française, le 4 mars 1790 en application de la loi du 22 décembre 1789, à partir d'une partie de la province d'Auvergne.

Avant l'invasion romaine, le territoire, actuellement occupé par le département du Puy-de-Dôme, était habité par les Arvernes, d'où est venu le nom d'Auvergne donné au pays. Cette peuplade, l'une des plus vaillantes de la Gaule, avait pour capitale la ville de Gergovia, située probablement près de Clermont. Le premier chef de cette contrée qui soit historiquement connu, est un certain Luer, qui régnait 130 ans avant J.-C. Son fils essaya de repousser les Romains qui avaient envahi le pays des Allobroges, mais il fut vaincu par le consul Fabius Maximus, 121 ans avant J.-C, pris par trahison, quelque temps après, et emmené à Albe où il mourut.

L'Arvernie se constitua alors en république; vers l'an 58 avant l'ère chrétienne, César parut, soumit, la plus grande partie des Gaules, et retourna à Rome. Les Arvernes, profitant de son absence,provoquèrent l'insurrection contre les envahisseurs, et leur chef Vercingétorix se mit à la tête du mouvement national qui fut immense. César accourut, envahit l'Arvernie, et mit le siège devant Gergovia ; mais menacé de toutes parts, il dut abandonner cette ville. Vercingétorix poursuivit les légions en retraite, leur offrit la bataille, et fut vaincu après une héroïque défense ; il se jeta dans Alesia avec 80 000 hommes, mais la forteresse, après une défense opiniâtre, dut se rendre, et Vercingétorix, fait prisonnier, fut envoyé à Rome où il mourut, assassiné lâchement.

La Gaule était définitivement soumise. L'Arvernie fut assez favorisée par les vainqueurs ; Nemetum, aujourd'hui Clermont, devint une grande cité, artiste et savante. Vers 250, le christianisme fut apporté dans ses murs. Plus tard, malgré ses fortifications de montagnes, cette contrée fut ravagée par les Vandales, les Alains, les Suèves, les Huns, les Visigoths, auxquels les faibles empereurs du Bas-Empire la cédèrent. Après la victoire de Vouillé, l'Arvernie passa sous la domination des Francs. Saccagée par les Saxons en 573, elle entra dans le royaume d'Aquitaine, et le silence se fait sur son histoire jusqu'au commencement du VIIIe siècle. En 730, les Sarrasins l'envahirent. Après Charlemagne, les gouverneurs se déclarèrent héréditaires, et le premier comte de l'Auvergne fut Guillaume-le-Pieux; au Xe siècle, signalé par les dévastations des pirates Normands, apparaissent les comtes de Murât, de Thiers, de Mercœur, etc. Le concile de Clermont, en 1095, décida la première Croisade.

Depuis cette époque jusqu'à saint Louis, il y eut des luttes de compétition qui provoquèrent l'intervention des rois de France ; Philippe Auguste s'empara de l'Auvergne; pendant les XIIIe et XIVe siècles, les communes luttèrent pour leur affranchissement, et la fin du XIVe, fut marquée par les déprédations des Anglais et la révolte des paysans contre leurs seigneurs. Pendant les guerres de religion, l'Auvergne fut ensanglantée par des massacres de protestants et des représailles qui amenèrent le sac d'Issoire. Aux troubles religieux succédèrent les troubles de la Ligue, qui se terminèrent par la prise d'Issoire, en 1590. Au commencement du XVIIe siècle, l'Auvergne fut définitivement réunie à la France, et perdit beaucoup à la révocation de l'Édit de Nantes, qui ruina la plupart de ses grandes villes.

Au remaniement territorial de 1790, le département du Puy-de-Dôme se forma du Nord de l'Auvergne, et de quelques parties du Bourbonnais, du Combrailles et du Forez.

Eglise Saint-Mamert

Suivant la tradition, l'église aurait été bâtie par Guillaume Aubert, seigneur du Montel-de-Gélat, à la demande de son frère, mort en 1362. Cet édifice du 14e siècle, ce qui présente en Auvergne une certaine rareté, comprend une nef sans collatéraux, un choeur à trois pans et deux chapelles latérales du 15e siècle formant faux transept.

Cathédrale Notre-Dame

C'est au milieu du 13e siècle que furent jetés les fondements de cet édifice remarquable. Notre cathédrale a été commencée, en 1248, sous l’épiscopat d’Hugues de la Tour, 61e évêque de Clermont, qui en posa la première pierre avant son départ pour la croisade.

Maison à échauguette

La façade sur rue de la Gendarmerie a seule conservé ses anciennes ouvertures, au-dessus du rez-de-chaussée. La fenêtre du premier étage a conservé sa croisée, son appui saillant et son encadrement mouluré d'un filet dégagé par des cavets. Les angles supérieurs sont arrondis et la moulure extérieure décrit une petite pointe d'accolade au centre du linteau.

Eglise Saint-Pardoux

Petit sanctuaire rectangulaire, voûté en berceau brisé, sur lequel sont venues se greffer des chapelles latérales et une sacristie à une époque plus récente. Les éléments les plus intéressants en sont le portail occidental et le décor primitif des chapiteaux composé d'ornements végétaux et de têtes stylisées. Un clocher à arcades couronne la façade.

Maison, Les Mésanges

Maison construite en moellons de granite non enduits, disposés en opus incertum. Les encadrements d'ouvertures sont en pierre de taille d'andésite (ou de trachy-andésite). Le bâtiment d'origine comprend un sous-sol semi-enterré, un rez-de-chaussée surélevé, un étage carré et un étage en surcroît, éclairé par des lucarnes.

Eglise Saint-Bonnet

Eglise consacrée en 1149. En 1147, Guillaume de Beaufort, seigneur de Beaufort et du château de Miremont, fit don au chapitre de la cathédrale de Clermont, à l'occasion de son départ en croisade, du droit qu'il avait sur la sacristie de cette église.

Château lieu dit Chazelles

Le corps principal du château est certainement construit au début du 17e siècle ; en 1691, la porte principale de la façade antérieure est refaite. Au 18e siècle, les deux pavillons d'angle hors-oeuvre sont adossés aux 2 tours d'angle demi-hors-oeuvre de la façade principale. C'est probablement à cette époque que les deux tours sont réaménagées en escalier. En 1824, le pavillon de droite présentait une emprise au sol beaucoup plus importante que maintenant, sans que l'on puisse en préciser le plan.

Maison Bateau

Maison construite à l'est de l'agglomération de Pérignat-sur-Allier, en section cadastrale ZB ; bâtie dans les années 1960, avant 1967 ; sa configuration en terrasses superposées évoque les différents niveaux de ponts d'un paquebot, d'où l'appellation qui lui est parfois donnée de maison bateau.

Eglise Saint-Vital et Saint-Agricol

Edifice roman de style auvergnat, primitivement chapelle castrale. Il fut donné aux moines de la Chaise-Dieu en 1050. Cette église, précédée d'un clocher-porche moderne, comporte une nef de quatre travées flanquée de collatéraux, un transept, dont le carré s'ouvre sur le choeur terminé en hémicycle et dont les bras non saillants s'ouvrent sur des absidioles. Le carré du transept est voûté d'une coupole sur trompes.

Ancien prieuré

Prieuré clunisien fondé en 952. L'église a été construite entre la fin du 10e et le 12e siècle. Au 15e siècle, réfection du portail. Entre 1767 et 1790, l'édifice d'habitation est reconstruit. A la Révolution, les bâtiments sont vendus comme biens nationaux et transformés en habitations, hormis l'église devenue paroissiale. Entre 1825 et 1827, le clocher est reconstruit.

Eglise Saint-Nectaire

La façade de l'église de Saint-Nectaire est très simple : une porte en plein cintre s’ouvre dans un avant-corps un montant jusqu’au niveau des tribunes, puis s’élève le pignon ajouré d’une fenêtre et surmonté d’une antéfixe. De chaque coté se dresse une tour carrée cantonnée de contreforts et éclairée par un seul rang de fenêtres géminées au-dessous du toit en pavillon.

Villa Russe

A partir des établissements thermaux nés au début du 20e siècle le long de la vallée de la Couze, Jean Giraudon, entrepreneur, décida vers 1880 de créer une station dont il se fit le promoteur, l'urbaniste, l'architecte et le constructeur. Après l'édification des thermes et du casino, il éleva des villas à des fins locatives dont cette villa russe .

église paroissiale Saint-Clément

L'église est entièrement édifiée en moellon de calcaire, seuls les soubassements du 19e siècle sont appareillés. Les deux travées du vaisseau central, les deux collatéraux et leurs absidioles polygonales sont voûtés d'ogives, tandis que l'abside centrale et l'avant-nef sont voûtées d'arêtes. L'édifice possède un clocher hors-oeuvre adossé à la façade occidentale.

Mairie école

Le corps central à un étage carré et comble à surcroît est couvert d'un toit à une demi-croupe en façade. Il est encadré de deux corps de bâtiments en rez-de-chaussée couverts d'un toit à longs pans. Construit en andésite, l'édifice présente des baies aux plate-bandes en brique polychrome. Le préau séparant la cour conserve des tuiles plates sur un toit à longs pans.

Eglise Saint-Limin (ou Saint-Martin)

Eglise bâtie aux 11e siècle (nef, bas-côtés) et au 12e siècle (transept, abside centrale, absidioles). Au 15e siècle, édification des voûtes sur croisée d'ogives de la nef. A la Révolution, la partie supérieure du clocher central est abattue, puis reconstruite au début du 19e siècle en style roman. Une série de restaurations est effectuée au cours des 19e et 20e siècles.

Eglise Saint-Blaise

Église construite par le maréchal d'Effiat qui mourut en 1632 et s'y fit enterrer. Cette église était au départ la chapelle de l'école militaire du régiment d'Effiat fondé par le marquis. Une autre chapelle existait pour le château. En 1905, l'église est considérée comme église communale.

Château d'Effiat

Le château d'Effiat appartenait à Gilbert Antoine Coiffier Ruzé, ami de Richelieu, conseiller du roi en 1625 et dont les terres furent érigées en marquisat en 1627. Il devint maréchal de France en 1631.

église paroissiale Saint-Sylvestre

Jusque vers le milieu du 19e siècle l'église paroissiale était située dans le village du Vieux Saint-Sylvestre. L'édifice menaçant ruine, il est décidé de procéder à sa démolition et de construire une nouvelle église dans le village de Pragoulin, point central et lieu le plus peuplé de la commune. Les plans sont conçus par Agis Ledru, architecte à Clermont-Ferrand.