photo : pierre bastien
L'église est entièrement édifiée en moellon de calcaire, seuls les soubassements du 19e siècle sont appareillés. Les deux travées du vaisseau central, les deux collatéraux et leurs absidioles polygonales sont voûtés d'ogives, tandis que l'abside centrale et l'avant-nef sont voûtées d'arêtes. L'édifice possède un clocher hors-oeuvre adossé à la façade occidentale. La flèche du clocher est couverte en tuile plate. Le chevet à croupes polygonales est couvert en ardoise et le toit à longs pans couvrant les vaisseaux est en tuile plate mécanique. Le chevet, surélevé au 19e siècle, conserve des modillons romans et des baies en plein cintre. Les baies de la nef unique d'origine sont réemployées sur les collatéraux. Le clocher n'a pas subi de modifications récentes. Il possède une porte en arc brisé et une meurtrière sur le mur sud. Il est percé de baies polylobées en andésite.
L'église est mentionnée au 13e siècle. L'abside est probablement terminée à la fin du 12e siècle (datation par travaux historiques). Bien qu'il comporte des éléments romans sur le clocher et le chevet, l'édifice a semble-t-il subi des reprises dans les siècles suivants. Le portail semble dater du 15e siècle (datation par travaux historiques). L'ensemble est presque entièrement remanié dans la seconde moitié du 19e siècle par l'architecte Paschal Lepage, collaborateur de Pierre Fontaine et administrateur du domaine de Randan. En 1860 Paschal Lepage (datation et attribution par source) réalise en effet d'importants travaux qui modifient le plan et l'élévation initiales : surélévation et modification de la nef, ajout de collatéraux, surélévation du chevet, et réfection de l'ensemble des toitures.
Source : Ministère de la culture.