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Sur le territoire de Bavelincourt, commune de l'arrondissement d'Amiens, s'élève une pierre fiche d'une hauteur de deux mètres 35 centimètres, d'une largeur de deux mètres et d'une épaisseur de 32 centimètres. Elle est tournée d'un côté vers le nord et de l'autre au sud. On la nomme dans le pays pierre d'Oblicamp (Mémoires de la société d'agriculture 1852).
Le département renferme quelques monuments druidiques. On remarque à Bealcourt (arrondissement de Doullens) un beau dolmen ; le menhir de Péronne, qu'on nomme la pierre fiche de Gargantua, est une énorme masse de grès haute de plus de 12 pieds. La pierre d'Oblicamp, près de Bavelincourt, paraît avoir servi aux cérémonies druidiques. (La France pittoresque 1835)
Si les celtes ont élevé des statues à leurs dieux et à leurs chefs, elles n'ont eu qu'un but, la perpétuité du souvenir, qu'une forme, l'immobilité. Les pierres de Doingt, d'Oblicamp, peut-être les pierres tournantes près de Ham, blocs massifs, témoignages d'éternelle durée, voilà les seuls monuments debout à la surface, que ces hordes à demi barbares ont dressés, témoins muets de quelque grave événement , sans y confier aucun secret pour l'avenir. (Mémoires de la Société des Antiquaires de Picardie 1839)