photo : assevillers
L'édifice, en pierre de taille et moellon dur de St-Maximin, est doté de linteaux en béton armé ainsi que d'arcs en béton armé et revêtement en brique. Appareillage en couteaux picards. Voûte en berceau brisé à lunettes en briques apparentes à arcs doubleaux.
L'ancienne église d'Assevillers est, au moment de sa construction, au XVe siècle, une annexe sous la dépendance de la cure limitrophe de Fay. Elle est dotée de vitraux au XVIe siècle. La population s'accroissant, elle est agrandie au XVIIe siècle. Elle est érigée en succursale en 1871. L'édifice est construit en moellon et pierre, avec encadrements et couronnement de baies en pierre, porte d'entrée cintrée, voûte en plafonnage sur lattis, toit à 2 longs pans, et à pans sur l'abside, couverture en ardoise, clocher de plan carré, flèche à 4 pans.
Cet édifice est détruit lors de l'offensive franco-britannique de 1916. L'expertise de dommages de guerre est confiée à l'architecte Louis Duthoit (devis descriptif et estimatif janvier 1921) qui par la suite signe le projet de reconstruction et le réalise. Ses descriptifs, estimatifs et dessins présentés en 1925 se réfèrent encore à un "projet identique, de même surface" que l'édifice antérieur, alors que ceux de juin 1926 concernent le projet moderne effectivement réalisé. La commune adhère à la Société Coopérative de Reconstruction des Eglises Dévastées du Diocèse d'Amiens. La réalisation du gros oeuvre est attribuée à l'entreprise générale Maurice Péchin, de Curchy (procès verbal d'adjudication janvier 1928).
Le décor et le mobilier sont réalisés de 1929 à 1931 par les auteurs suivants :
L'édifice est inauguré le 15 septembre 1929. Un polissoir néolithique dit "grès Saint-Martin" est conservé devant l'église sur un espace jardiné.
Source : Ministère de la culture.