photo : carole
En 1880 est décidée la construction d'un nouvel hôtel de ville sur l'emplacement d'une prairie. Louis Cordonnier, commandité par la municipalité, confie le projet à son fils Louis-Marie qui débute dans la carrière (on lui doit aussi les mairies d'Armentières 1925, de Bailleul 1932, ...). Avec la réalisation de cet édifice public, Louis-Marie entame un long parcours professionnel dans lequel s'affirme son style personnel qui en fait le chantre du néo-régionalisme, s'exprimant par un retour au vocabulaire de l'architecture et du décor flamand.
Source : Ministère de la culture.
Le beffroi se se décline dans un style néo-flamand très présent en Flandre ou en Hollande. Parfois comparé à un donjon, ceint de quatre échauguettes dans sa partie haute, on y observe en plus des mâchicoulis. Cette tour est composée de trois niveaux d'élévation ce qui porte sa hauteur a 38 mètres. Disposé en avant-corps au milieu de la façade de la mairie, le beffroi est une tour carrée bâtie en brique rouge, rehaussée de pierres blanches dans les angles, elle est rehaussé par un clocheton, lui même surmonté d'une flèche. Au rez-de-chaussée, on retrouve trois grandes baies en plein cintre aux arcs en brique vernissée. Le porche, voûté de briques, ouvre sur l'escalier d'honneur. A l'aplomb du porche, on peut observer un mascaron représentant une tête d'homme barbu. Le premier étage forme une loggia surmontée d'un arc abritant les armes de la ville. Dans la partie sommitale du beffroi, quatre échauguettes circulaires, percées de meurtrières, sont visibles à ses extrémités et séparées par des mâchicoulis. Chaque face comporte un cadran de l'horloge. L'ensemble est coiffé par un lanternon et une toiture en ardoise.
La décision de construire cet hôtel de ville est prise le 19 août 1880 pas les élus qui votent la construction d'un nouveau bâtiment. La première pierre sera posée le 14 janvier 1883.
Depuis sa construction, le beffroi a subi quelques réfections concernant notamment le clocher ou l'horloge ainsi que quelques restaurations liées aux dommages de guerre.
Source : Ville de Loos.
photo : carole
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photo : VANNOBEL Carole
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