photo : randonneur85
1474 Réception de l'hommage rendu par Amauri d'Acigné, abbé de la Grenetière et évêque de Nantes . à Marguerite de Culant, dame de Belleville, de Cosnac , de la Chèze-le-Vicomte et de Vendrennes, à cause de la châlellenie de Vendrennes. ( Abb. de la Grenetière. ) T. 9, p. 311.
Source : Tables des Manuscrits de D. Fonteneau, conservés à la Bibliothèque de Poitiers 1839.
A Clisson, le 5 février 1794, tout un groupe d’habitants, vieillards, femmes et enfants, combien ? on ne sait qui s’étaient réfugiés dans la cour du château, furent massacrés par les Bleus et jetés dans le puits voisin: sur ce puits, ensuite comblé, on planta un cèdre, le Cèdre des Vendéens. Récemment, l’arbre étant mort, on a curé le vieux puits et mis à jour les ossements des martyrs... C'est là encore, à Clisson, que, le 6 avril suivant, sur le bord de la rivière, on aurait fait fondre, dans un four improvisé, cent cinquante femmes pour en obtenir de la graisse : dix barils en furent expédiés à Nantes... Montaigu possède également son puits tragique, dans lequel furent jetées, vivantes, le 30 mars, une centaine de personnes... On montre encore, dans la cour du château du Bois-Tissandeau, en Ardeley, la pierre sur laquelle les dames de Hillerin, trahies par leur régisseur, furent hachées à coups de sabre, de même qu'au Parc—Soubise, à Vendrennes, le puits autour duquel furent égorgés plus de deux cents malheureux paysans, femmes et enfants: les cadavres furent ensuite brûlés sur un tas de fagots et le feu gagna le château lui-même qui n’a jamais été relevé de ses ruines...
Source : Julien Rousseau page 157.
Monsieur Lemot dans sa notice historique sur Clisson, ne cite point les Essards au nombre des châteaux dans lesquels on transporta le jeune Duc Jean V et son frère Richard; il dit seulement : " De Clisson on les mena à Palluau ; de là on les fit venir à Chantoceaux ; et, pour faire perdre leurs traces, ils furent encore transférés dans les châteaux de Noailly, de Thors, de Saint-Jean d'Angéli, du Coudray, de Salbart et de Bressuire, d'où on les ramena enfin au château de Clisson, dans le donjon duquel ils furent étroitement renfermés. " Cependant Bouchet (Annales d'Aquitaine) les fait renfermer pendant quelque jours aux Essards ; et la tradition rapporte qu'ils venaient du château de Vendrennes où ils avaient également été conduits et détenus. Vendrennes n'est qu'à deux lieues environ des Essards ; et nous pensons que ces deux malheureux princes y sont effectivement passés, quand on les mena de Chantoceaux en Saintonge, ou même à Palluau.
Source : La Vendée poétique et pittoresque : ou, Lettres descriptives et historiques ... par Charles Massé-Isidore 1829.