Eglise

Charte de 1110 par l'évêque Arnaud Guiraud

« après avoir convoqué un grand nombre de barons du pays, nous nous sommes transporté à ladite église et avons admonesté les clercs qui s'y livraient à une vie séculière, afin de les amener à reprendre les habitudes régulières et à passer dans le cloître une vie marquée par la continence et la piété, à militer sans cesse pour le Christ sous la règle de Saint-Augustin, et à faire servir les biens de l'église à de pieux et saints usages. Une partie d'entre eux, inspirés par l'Esprit saint, accueillant nos paroles avec soumission et faveur, ont repris aussitôt la vie religieuse ; si les autres n'ont pas suivi immédiatement cet exemple, ils ont donné du moins leur consentement à ce que d'autres prissent leur place dans le cloître.

Et afin que la nouvelle communauté fût régie avec plus d'autorité et de surveillance, nous avons appelé du monastère de l'Éter un homme de vie exemplaire, nommé Aimon, l'avons nommé abbé, et sur l'avis de nos prélats, de nos chanoines, l'appui du vicomte Élie, et de tous les principaux chefs de l'Entre-Dordogne, nous lui avons donné, à ses successeurs et tous ses frères, chanoines réguliers, l'église de Saint-Émilion avec toutes ses dépendances tant acquises qu'à acquérir, entre lesquelles sont la chapelle de ladite église et les bénéfices de l'église ; l'église de la bienheureuse Marie Magdelaine, située sur le même territoire ; l'église Saint-Jean de Fozela ; l'église Saint-Martin de Mazerat ; l'église Saint-Pey d'Armens ; ... »

Les dépendances de l'église de Saint-Emilion étaient donc :

  1. la chapelle de l'église avec tous les bénéfices appartenant à ladite église ;
  2. l'église de la bienheureuse Marie-Magdeleine, située sur le même territoire (Aux portes de Saint-Emilion, dans le lieu qui porte encore le nom de la Magdeleine, on y aperçoit les fondements de la chapelle.) ;
  3. l'église de Saint-Jean de Fozèle (Aujourd'hui Saint-Jean de Libourne. Voir les pouillés du diocèse de Bordeaux) ;
  4. l'église de Saint-Martin de Mazerac (Dépendante aujourd'hui de la paroisse et de la commune de Saint-Emilion) ;
  5. l'église de Saint-Pierre d'Armens (Ou Saint-Pey d'Armens, à une petite lieue Sud-Est. de Saint-Emilion. Pey est dans l'ancien gascon l'équivalant de Pierre) ;
  6. l'église de Saint-Georges-de-Montagne (Saint-Georges-de-Montagne à une demie lieue vers le nord de Saint-Emilion) ;
  7. l'église de Saint-André (On a dernièrement découvert des restes de cette église dans une métairie qui porte encore le nom de Saint-André, commune de Montagne) .

Source : Saint-Emilion, son histoire et ses monuments par J. Guadet 1861.

Croix de Saint-Pey d'Armens

Elle se trouve dans le cimetière et près de l'église, sa hauteur totale est de 4 mètres 25 centimètres, depuis le niveau supérieur d'un palier formé de 4 marches jusqu'au sommet.

Établie sur une base carrée avec colonnettes cannelées aux angles. Le fut est arrondi et décoré de deux rangs de statues séparées horizontalement par des cordons et verticalement par des pilastres carrés.

A l'étage inférieur, quatre statuettes d'apôtres, Saint-Paul avec l'épée, Saint-Pierre avec les clefs, Saint-Jean tenant de la main gauche un calice qu'il bénit de la droite, Saint-Jacques un bourdon à la main.

A l'étage supérieur, quatre statuettes, un évêque et trois femmes ; l'une d'elles tient une épée ; à ses pieds est une tête.

Les parties qui viennent d'être décrites sont du XVIe siècle ; la croix proprement dite, dépourvue d'ornementation, est probablement moderne.

Localisation et informations générales

  • identifiant unique de la notice : 51007
  • item : Eglise
  • Localisation :
    • Aquitaine
    • Gironde
    • Saint-Pey-d'Armens
  • Code INSEE commune : 33459
  • Code postal de la commune : 33330
  • Ordre dans la liste : 2
  • Nom commun de la construction :
    • La dénomination principale pour cette construction est : église
  • Etat :
    • L'état actuel de cette construction ne nous est pas connue.

Dates et époques

  • Périodes de construction :
    • La construction date principalement de la période : 13e siècle
  • Date de protection : 1925/12/24 : inscrit MH
  • Date de versement : 1993/06/11

Construction, architecture et style

  • Materiaux:
    • non communiqué
  • Couverture :
    • non communiqué
  • Materiaux (de couverture) :
    • non communiqué
  • Autre a propos de la couverture :
    • non communiqué
  • Etages :
    • non communiqué
  • Escaliers :
    • non communiqué
  • Décoration de l'édifice :
    • non communiqué
  • Ornementation :
    • non communiqué
  • Typologie :
    • non communiqué
  • Plan :
    • non communiqué

Monument et histoire du lieu

  • Eléments protégés MH (Monument Historique) :
    • Notre base de données ne comprend aucun élément particulier qui fasse l'objet d'une protection.
  • Parties constituantes :
    • non communiqué
  • Parties constituantes étudiées :
    • non communiqué
  • Utilisation successives :
    • non communiqué

Autre

  • Divers :
    • Autre Information : propriété de la commune 1992
  • Détails : L' arc triomphal : inscription par arrêté du 24 décembre 1925
  • Référence Mérimée : PA00083797

photo : pierre bastien

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