photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
Au cours des séances de la Commission de défense des Côtes qui eurent lieu entre le 18 mai et le 1 juin 1876, il fut décidé la réorganisation de la batterie de Bénodet, en clair la batterie du Coq. Lorsque la désignation rencontrée est générique (batteries de Bénodet), il concerne les batteries du Coq et de Sainte-Marine, cette dernière étant elle-même parfois désignée comme « batterie de Combrit ».
Les côtes du département sont défendues par un grand nombre de forts et de batteries, qui assurent aussi au cabotage toute la protection désirable.
Parmi les Iles défendues par des batteries, on remarque :
L'armement des batteries de ces Iles et du littoral est compris, ainsi que Leurs ressources pour le casernement des troupes, dans les indications placées au commencement de cet article.
La direction d'artillerie de Brest se compose des places, forts et batteries de la partie du département du Finistère et de celui des Côtes-du-Nord comprise entre la rivière d'Odet et celle de Trieu, c'est-à-dire de tout le développement du littoral, les Iles comprises, depuis la batterie de Combrit jusqu'à celle de l'Ile Saint-Mandé inclusivement.
La direction des fortifications, de Brest comprend tout le département du Finistère et celui des Côtes-du-Nord, moins la sous-préfecture de Dinan. Cette direction est divisée en sept arrondissemens du génie, savoir :
Source : Voyage dans le Finistère par Jacques Cambry,Émile Souvestre