photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
Sur le linteau de la porte latérale, on lit : 1761 Messire J. C, Riou, recteur de Combrit. Paul Kviel fabrique, et sur le linteau de la fenêtre de la sacristie : G. Le Goff, curé. La porte principale est ancienne. La chapelle fut en partie brûlée, en 1824, par un cierge allumé oublié près de la statue de la Vierge, Toute la voûte de la chapelle était couverte de peintures ; il n'en existe plus que dans une partie des voûtes de la nef ; on y reconnaît l'Annonciation, (Notes du Recteur en 1856)
C'est un pèlerinage très fréquenté, dont le grand pardon annuel a lieu le même jour que celui de Kerdévot, en Ergué-Gabéric, et celui de Notre-Dame d'Izel-Vor, en l'église paroissiale de La Forêt-Fouesnant, c'est-à-dire le dimanche dans l'octave du 8 Septembre. De nombreux pèlerins tiennent à visiter en ce jour ces trois sanctuaires, assistant dans l'un à une messe matinale, dans un autre a la grand-messe, et aux vêpres dans le troisième. C'est ce qu'ils appellent Pardon an teir Vari, le pèlerinage des trois Marie.
Les chapelles ou églises dédiées à la Sainte-Vierge sous le vocable de Notre-Dame de la Clarté, sont au nombre de quatre dans notre diocèse : Combrit, Beuzec-Cap-Sizun, Plonévez-Porzay et Querrien. Dans les Côtes-du-Nord, on connaît la chapelle monumentale de la Clarté, en Perros-Guirec, dominant les rochers fantastiques de Ploumanac'h.
La chapelle de la Clarté de Combrit se composait primitivement d'un choeur à deux travées, avec bas-côté, puis d'une nef étroite et basse. Depuis deux ans, cette nef a été refaite et agrandie, de manière à offrir toute la largeur du choeur et de ses collatéraux. La date de la partie ancienne doit être le XVIe siècle.
Les deux statues en vénération sont celles de Notre-Dame de la Clarté et saint Guénoc ou Vennec, frère de saint Guénolé et de saint Jacut. Un hameau voisin porte son nom.
Il y a quelques années, on pouvait voir, dans la fenêtre derrière le maître-autel, des restes de panneaux de vitraux peints où l'on reconnaissait les scènes suivantes :
Au pignon Est de ta chapelle, à l'extérieur, au-dessus de la fenêtre, est un écusson soutenu par deux sauvages et portant l'aigle impériale éployée, qui est Kerlaezret (d'après M. Ducrest).
« Non loin de la chapelle, il y a une fontaine qui, pendant les deux jours du pardon, est littéralement mise à sec par les pèlerins ; ils en boivent l'eau, en font couler entre leurs épaules et sur leurs poitrines et dans leurs manches de chemise. » Ceci était écrit par le recteur, M. Tilly, en 1856, et il ajoutait :
« Il y a en Combrit une autre fontaine, dite de St Tugdual, dans laquelle, au milieu de l'hiver, par les temps les plus rigoureux, on plonge les petits enfants tout nus, même ceux qui sont à la mamelle, pour les guérir de la fièvre, au risque de les faire mourir de froid ; je me suis souvent élevé contre cette barbarie, mais on n'en fait pas moins pour cela. Parfois aussi pour guérir des fièvres, on vide cette fontaine et d'autres sur la paroisse. »
Source : Bulletin de la commission diocésaine d'architecture et d'archéologie 1906.
D'autres sources mentionnent la maitresse-vitre qui conserve deux panneaux intacts et quelques autres incomplets comme suit :
photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
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