photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
On prononce Vouga, alias Vec'ho, Veho, Vezo, Vio, Bécheau, Becher, Bocher, Tebecheau, Tebecher, Tebocher en latin Becheus, Becfiœvus, Vechœvus, était selon les uns un solitaire du Ve ou VIe siècle, et selon Albert le Grand un évêque d'Armagh en Ulster, qui devint archevêque d'Irlande.
Quoi qu'il en soit, ce saint passa en Armorique sur un rocher et il débarqua à Penmarch en Gornouaille. Le rocher qui l'avait amené se partagea en deux morceaux, rapporte sa légende : l'un d'eux retourna en Irlande ; l'autre se voyait encore du temps d'Albert le Grand dans le cimetière de la chapelle de St Vio en Treguennec, portant l'empreinte de la tête du saint. Cette chapelle est sur l'axe de Penmarch, tout près de l'oppidum de Tronoen, à 5k au nord du bourg de Penmarch, et l'on y conservait les reliques du saint.
Sur l'axe de Penmarch à Quimper, dans la paroisse de Combrit, à l'intérieur d'un camp rectangulaire avec douves et parapet qui mesure 56 mètres sur 36 mètres, on trouve une autre chapelle en ruines, dédiée à St Vio, Vial, Vital, Vidal.
Albert le Grand nous dit en outre que, fuyant la fréquentation des hommes, St Vougay se mit en route vers le Nord jusqu'à Lanveoc, et traversa la rade de Brest ; il passa ensuite par Lesneven, puis, obliquant à l'Est, il se réfugia dans une épaisse forêt où il bâtit un ermitage et un oratoire à 3 kilomètres Sud/Est de Plouzévédé, dans un lieu qui prit nom Landebecher, Landebocher, aliàs Landebecheau, c'est-à-dire le monastère de Vougay ; il y mourut vers 585.
La forêt ayant été défrichée « on y édifia une église de son nom, laquelle Saint Tenenan, Evesque de Léon érigea en parrochiale. »
Il existe encore une autre localité qui a pris son nom de Vougay : c'est Kerougay en Guiclan, à 5 kilomètres Sud Sud Ouest de cette paroisse. On ne trouve aucun nom composé de celui qu'on lui donne en breton sous les formes Veho, Vezo.
Source : Revue de Bretagne, de Vendée et d'Anjou publié par Émile Grimau 1811.
Saint Vio, un tout petit nom pour la plus petite des chapelles bigoudènes. Cinquante mètres carrés à peine, un charme fou pour la « chapellig », blottie dans un repli de dunes sur la palue de Tréguennec, si basse avec son petit escalier extérieur, son clocher couvert de lichen d’un jaune éclatant, et ses portes qui commandent de baisser la tête pour y pénétrer. Vous ne trouverez pas la chapelle miniature de Saint Vio dans les grands guides touristiques. Et pour cause, elle n’est pas classée. Une chance ? Pour les subventions sans doute pas, mais pour le plaisir de la découverte spontanée devenue si rare, peut-être.
Ceux qui la connaissent en sont amoureux. Abondamment photographiée, peinte, filmée dans « Le crabe tambour », son histoire n’a rien d’extraordinaire, mais les légendes qui l’entourent nous amènent de l’Irlande en baie d’Audierne, de la fontaine à sa pierre hémisphérique, témoin de la civilisation celte.
Source : Site de la commune.
photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
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