Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul

La Cathédrale de Saint-Pierre et de Saint-Paul, le monument religieux le plus remarquable de Nantes, n'a jamais été terminée. Nos pères nous l'ont livrée telle qu'on la voit de l'oratoire, avec un clocher du XIIe siècle, un bout de flèche du XVe, un choeur et une demi-nef transversale, construits ou réparés à des époques beaucoup plus reculées. Elle est bâtie sur l'emplacement de l'ancienne église, dont l'ancien choeur et l'ancien clocher terminent sa nef ; nous avons longtemps cherché pour savoir à quel architecte le duc Jean V et l'évêque de Nantes avaient confié la construction d'un monument qui devait effacer en splendeur les plus belles Cathédrales de Bretagne ; mais nous n'avons rien trouvé qui pût éclaircir cette importante question : nous savons seulement qu'un maçon nommé Mathelin dirigeait les travaux vers 1442 ; c'est donc dans la partie qui existe et dans un très vieux plan sur parchemin, qui est sans doute la copie d'un autre plus ancien encore, que nous devons étudier la pensée de l'artiste.

Au XVe siècle, comme dans les précédents, une cathédrale, devait être la représentation matérielle des croyances catholiques. Le signe matériel de la religion du Christ devait donc être tracé à sa base et s'élever dans les airs avec ses murs ; tandis que l'histoire entière du monde chrétien depuis la création de Moïse jusqu'au jugement dernier, devait se dérouler le long de ses pilastres, aux rentrants des ogives de ses portiques et jusque dans ses vitrages coloriés, de manière à fournir au peuple un catéchisme en images qu'il pût consulter a toute heure du jour. Pour remplir cette donnée, l'architecte de Saint-Pierre de Nantes avait projeté un édifice rectangulaire, arrondi à l'une des extrémités, dont la longueur eût été de 338 pieds sur 136 de large. La nef de cette église, adossée aujourd'hui au vieux clocher, devait former la croix sur le centre du choeur ; mais cette croix, peu visible à l'intérieur, se fut dessinée de loin à l'extérieur, les bas côtés ne devant pas avoir de toit. Vingt-huit massifs de maçonnerie extérieure et vingt-six massifs intérieurs devaient soutenir cette cathédrale, dessiner la croix, fournir les contre-forts, former le portique, soutenir les galeries, diviser les bas-côtés en vingt-et-une chapelles, non compris les bras de la croix, et laisser sept ouvertures : trois pour le portique de l'ouest, qui forme la façade ; deux pour les portiques du nord et du sud et deux autres pour les portes des bras de la croix. Une galerie, qui existe en partie, devait régner tout autour de l'église à une grande élévation, se repliant aux bras de la croix le long de ses murs, pour revenir ensuite contourner le choeur. D'un côté, cette galerie donnait sur l'église, dont elle permettait d'admirer toutes les beautés intérieures. De l'autre, elle recevait la lumière par des fenêtres que l'on ne voit plus de l'extérieur ; mais supprimez pour un instant, par la pensée, le toit d'ardoises qui protège la belle voûte plate en granit des bas côtés de la cathédrale, et vous verrez alors la nef plus élancée, telle qu'elle a dû exister autrefois. Les contre-forts et les arcs-boutants se dégageront aussi de manière à paraître plus élégants et plus légers. Rétablissez maintenant les vitrages coloriés aux fenêtres extérieures de la galerie, aux vingt-et-une fenêtres des chapelles, aux fenêtres de la croix, aux vingt-neuf grandes fenêtres de la nef, à la grande fenêtre du portail, et vous commencerez à comprendre l'effet d'ensemble de cet imposant édifice, dont la vie, dans toutes ses phases, se trouve si étroitement liée aux phases diverses de bouheur et de misère de notre cité.

Intérieurs de la cathédrale de Nantes.

Intérieurs de la cathédrale de Nantes.

Si de la galerie nous descendons dans l'église, nous ne pouvons qu'admirer le grandiose et la riche simplicité de son architecture : il est vrai que chacune de ses fenêtres de la nef, que les Anglais appellent clerestory, est d'un dessin différent, que toutes les sculptures sont consciencieuses, que les ornements sont fouillés en dessous, ce qui leur donne une légèreté tout aérienne dont notre avarice bourgeoise a perdu le secret. Cependant nulle part l'art ne se fait sentir, et dans cette variété infinie de détails, l'unité vous frappe d'abord ; ce n'est qu'au bout de quelque temps que l'on peut étudier et comprendre cette multiplicité prodigieuse, qui serait bien plus étonnante encore, si le vitrail et ses peintures existaient dans leur entier. Cependant, par-dessus tout, la nef vous domine : jamais voûte dans notre ville ne s'était élevée si haut. Les pilastres qui la soutiennent ne sont plus, comme dans le passé, de simples colonnes aux chapiteaux symboliques, ni un assemblage de colonnettes, mais une masse ridée de haut en bas par de nombreuses bandes rectangulaires qui multiplient les surfaces, les clairs et les ombres, et contribuent singulièrement à déguiser aux yeux le volume et même la forme de l'octogone dans lequel l'architecte a taillé des saillies et des enfoncements prismatiques pour former les pilastres de ses travées.

Entre deux pilastres, l'on aperçoit, au-delà du bas-côté, une chapelle éclairée par une fenêtre latérale, puis au-dessus une galerie divisée en trois, puis au-dessus encore une grande fenêtre d'un dessin remarquable.

Cette vue partielle est d'un excellent effet ; et, si les vitrages peints existaient, peut-être trouverait-on les fenêtres du XVe siècle supérieures à toutes les autres. Le dessin d'une portion de galerie comprise entre deux pilastres que nous donnons, suffira pour montrer tout ce qu'il y avait de gracieux dans le genre d'ornementation affecté à la cathédrale. Le dessin de la petite porte de droite, que l'on pourra consulter ensuite, nous montre avec quel art les rentrants des ogives ont été consacrés à la sculpture, et quel excellent goût a présidé partout à la décoration de chaque partie ; mais il faudra que l'imagination vienne en aide, car les statues qui n'étaient pas liées à la maçonnerie, n'existent plus.

Porte latérale de la cathédrale de Nantes.

Porte latérale de la cathédrale de Nantes.

Nous n'avons rien à dire maintenant ni des contre-forts, ni de l'ensemble de la nef, si ce n'est que notre cathédrale, construite à une époque qui nous a laissé peu de monuments du même genre, réunit dans sa généralité la simplicité grecque et son ordonnance sévère au grandiose de l'art chrétien.

Des décorations en sculpture consacrées à retracer le souvenir des princes du pays et l'immense épopée catholique depuis la création jusqu'au jugement des morts, formaient, comme nous l'avons dit, une partie essentielle des cathédrales. Au XVIe siècle, les peintures des vitraux vinrent s'y associer ; en sorte que l'église principale du diocèse devait contenir et l'histoire générale des hommes et l'histoire spéciale de la contrée. A Nantes, où l'on s'était proposé ce double but, l'architecte avait ménagé aux sculpteurs, tant sur la façade qu'à l'intérieur, et contre les deux derniers massifs qui contribuent aujourd'hui à supporter les orgues, plus de cent cinquante bas-reliefs. Presque tous avaient été respectés en 93 ; depuis, un regrattage maladroit a détruit ou mutilé ce qui en restait. Aux rentrants des ogives, nous trouvons place pour 154 tableaux. Les dessus de porte fournissent cinq emplacements, pour autant de sujets, beaucoup plus développés que ceux des rentrants des ogives ; près de cinquante statues à l'intérieur, non compris celles qui devaient orner les diverses chapelles, et plus de soixante à l'extérieur, non compris un nombre aussi considérable de statuettes ; telles étaient les autres sculptures projetées sous le règne de Jean V ; de sorte qu'il y avait place dans la cathédrale, tant sur la façade qu'à l'intérieur, pour plus de cinq cents sujets historiques ou religieux, non compris un grand nombre de piédestaux, d'encadrements et d'ornements de toute espèce.

Nous reviendrons, à l'article de la sculpture, sur l'exécution de ces cinq à six cents tableaux ou statues dont l'architecte de Saint-Pierre voulait orner son église ; nous ne dirons rien non plus de l'ensemble de la façade, le dessin que nous en donnons pouvant suppléer avec avantage à toutes les descriptions ; mais nous ferons remarquer à nos lecteurs qu'un monument religieux comme l'église de Nantes varie à chaque heure du jour dans l'expression de sa physionomie, de manière à faire vibrer successivement, selon ses divers aspects, toutes les cordes de l'âme, ce qui constitue surtout le mérite du genre auquel il appartient.

L'étude des détails de la cathédrale présente un grand intérêt : à chaque pas ce sont des richesses nouvelles, dont chacune mériterait une gravure à part. Il se mêle aussi quelque peu d'orgueil dans cet examen qui prouve d'une manière bien évidente que l'église de Saint-Pierre de Nantes est une oeuvre entièrement originale, plus rapprochée peut-être du gothique espagnol et surtout du gothique anglais que de tous les autres ; mais, cependant, nettement séparée des plus belles cathédrales d'Angleterre par un faire et une ornementation d'un genre nouveau.

A la porte du sud, l'on trouve un pinacle dont nous donnons le dessin ; nous regrettons de ne pouvoir y joindre la sculpture qu'il surmontait autrefois ; mais cet ornement est la partie la plus importante du petit ensemble qu'il contribuait à former, puisqu'il ne se retrouve presque nulle part ailleurs, si ce n'est dans quelques monuments espagnols. Sur les quatre massifs qui divisent la façade de la cathédrale, l'on remarque, en avant, des niches détruites à coups de marteau en 1819. Leur partie supérieure présente aujourd'hui une forme pyramidale. Le dessus de ces niches, pour chaque massif, se compose de deux dais que surmontent des cônes avec finals et crochets, et que séparent de petites niches très-élégantes, d'un dessin assez rare dans les autres cathédrales de la chrétienté. Ces dais rappellent, il est vrai, les canopies d'York et d'Oxford, mais de la même manière qu'un monument de style toscan ou corinthien en rappelle un autre d'architecture semblable. Quant aux niches et aux ornements placés sur les dais, il serait aussi facile de leur trouver des analogues tant en France que dans la Grande-Bretagne.

Détails de la Cathédrale de Nantes.

Détails de la Cathédrale de Nantes.

Les piédestaux de la cathédrale de Saint-Pierre sont tous très-élégants ; plusieurs sont carrés ; d'autres consistent en un simple bâton noueux qui s'épanouit à la partie supérieure, de manière à former un bouquet de feuilles de vigne et des grappes de raisin ; d'autres fois un bouquet de feuilles de chicorée, quelquefois une grosse touffe de feuilles de chêne avec des glands : ceux que nous donnons dans cet ouvrage ont été copiés à la porte du sud, et nous paraissent caractéristiques.

Au-dessous de chacune des statues qui divisaient en deux les portes de la cathédrale, se trouvaient des sculptures intéressantes. La plupart ont disparu ; cependant l'on voit encore sous le Saint-Pierre du grand portail, qui remplace la vierge que 93 a détruite, les quatre pères d'Orient, assis chacun dans un fauteuil et occupés de leurs écrits, qui se déroulent selon l'usage du temps et laissent voir quelques lignes d'écriture gothique. Ainsi, Saint-Jérôme, Saint-Grégoire de Naziance, Saint-Augustin et Saint-Athanase, faisaient, on le voit, partie de ce catéchisme en sculpture, qui ornait la façade de notre église. Nous ne savons trop quel est celui que notre dessin représente ; mais il est assez curieux de voir, par cette gravure, qu'au XVe siècle, le bas-relief n'était nullement compris comme aujourd'hui, et que les fauteuils du temps renfermaient quelquefois des bibliothèques. D'autres pères de l'église ornaient encore le piédestal de la Vierge et les autres grands piédestaux des quatre autres portes ; mais nos efforts pour retrouver dans les débris que la restauration n'a pas mutilés les quatre docteurs dont l'Occident se glorifie, n'ont eu aucun succès.

Les diverses balustrades de Saint-Pierre ne présentent rien qui ne se retrouve ailleurs, et notre dessin des galeries suffira pour faire juger celle qui était le plus remarquable. Les contre-forts et leurs arcs-boutants n'ont pas d'ornements ; leur légèreté seule fait leur mérite. Les gargouilles n'ont rien de curieux : ce sont, en général, des monstres d'invention qui se ressemblent les uns les autres, et dont aucun ne nous a paru mériter d'être dessiné à part.

Les niches sont élégantes ; il en est quelques-unes d'une forme très gracieuse, que l'on remarque derrière le calvaire situé à l'extérieur.

Nous eussions voulu donner d'autres gravures des détails de Saint-Pierre ; mais cette étude nous eût conduit trop loin, et nous nous sommes borné à reproduire une petite fenêtre située à gauche de l'orgue, dont elle est voisine. Elle montre combien l'architecture du XVe siècle, si souvent appelée barbare, se prêtait merveilleusement a toutes les combinaisons. L'on a dit et répété jusqu'à satiété, que cette architecture n'avait pas d'unité : cette assertion disparaît devant un examen sérieux, et l'on trouve au contraire qu'a l'unité ancienne le moyen-âge a su joindre une variété prodigieuse dans les détails ; quant au métier, pour lequel nous nous croyons si supérieurs, nos pères l'entendaient presque aussi bien que nous. Leur foi, plus vive et plus ardente, permettait à de simples ouvriers de consacrer leur vie à faire des feuillages fouillés par dessous, des dais en dentelle de pierre, des branches de vigne, des raisins en pierre blanche et même en granit, tandis que leur intelligence pratique et leur sollicitude pour leurs oeuvres, leur faisaient inventer une foule de ces moyens que nous appelons des ficelles. Pour conserver le fer, ils l'enveloppaient d'étain ; pour faciliter l'oeuvre des plus capables, les autres maçons faisaient l'office de nos praticiens ; pour donner du relief aux dentelles de pierre blanche, l'on passait par derrière des ardoises qui formaient un fond noir, et servaient de la sorte à en dessiner les contours.

L'on a beaucoup discuté dans ces derniers temps pour savoir a qui appartient l'architecture gothique ; les uns l'ont fait naître sur notre sol, d'autres n'y ont vu qu'une copie de l'architecture mauresque. Cependant il est assez naturel de croire, si l'on étudie toutes les transformations de l'art depuis le VIe siècle, que les architectes chrétiens n'ont été ni inventeurs ni copistes. Frappés d'admiration à la vue des monuments arabes et mauresques, si légers et si vivants auprès des leurs, les pélerins de Jérusalem et les Croisés durent nécessairement rapporter dans leur patrie des souvenirs que chaque nation féconda suivant son génie particulier. De là les gothiques espagnol, allemand, français, anglais ; de là le gothique de notre cathédrale.

Détails sur l'architecture de la cathédrale de Nantes.

Détails sur l'architecture de la cathédrale de Nantes.

Sculpture

La grande porte de la façade de la cathédrale avait sur le piédestal qui la divise une statue de la Vierge portant sur ses bras l'enfant Jésus ; cette statue a été détruite et remplacée, depuis, par un Saint-Pierre. Au-dessus, dans le timpan de la porte, en place de la rosace que l'on y voit aujourd'hui, se trouvait un tableau en relief représentant le jugement dernier. Le Père Éternel était assis, ayant la croix de son fils entre les jambes ; le Christ occupait sa droite, Marie était a la gauche ; au-dessus de la croix, le Saint-Esprit, sous la forme d'une colombe, planait les ailes déployées. Des deux cotés, en demi cercle, se tenaient divers groupes : c'étaient les anges en arrière : puis, sur le devant du tableau, les patriarches, les martyrs, les pères de l'église et les saints ; mais il n'y avait point de saintes, et Marie était seule de son sexe, suivant l'usage du temps, qui accordait aux hommes une immense supériorité sur les femmes, et qui établissait toujours ses dualismes, l'esprit et la chair, l'homme et la femme, la synthèse et l'analyse, la science et l'industrie, et en subalternisant l'un des termes. Au-dessous se trouvait une peinture de l'enfer tel que le XVe siècle le concevait : une immense chaudière placée sur un feu très ardent recevait les réprouvés, que les diables y jetaient de toutes parts ; les uns avec les mains, d'autres avec des fourches.

Les statues des apôtres dont il ne reste aucun vestige, ornaient aussi cette porte ; leurs piédestaux présentaient chacun quatre tableaux en relief : à droite l'on voit encore sur ceux qui restent, malgré les mutilations qu'ils ont subies, la construction de l'arche, l'entrée dans l'arche, le déluge, Noé plantant la vigne, ses fils l'examinant pendant son sommeil, et quelques autres sujets de l'histoire de Noé ; à gauche l'on trouve l'histoire d'Abraham. Les rentrants de l'ogive sont occupés par quarante-huit tableaux placés sur trois rangs. La droite, dans les six tableaux inférieurs, représente la Résurrection : au-dessus se trouve une suite d'allégories composées chacune de quatre personnages dont deux sont des anges ; on dirait, en les voyant, lu conduite et pèlerinage sur terre de mesdames Anne et Isabeau de Bretagne sous la sauvegarde des bienheureux Messeigneurs les anges gardiens ; de l'autre côté, vis-à-vis des tableaux consacrés à la résurrection, l'on voit les supplices des damnés, qui occupent les trois derniers rangs : puis, au dessus, des tableaux allégoriques de quatre personnages entièrement identiques, pour la pensée, à ceux qui se trouvent à droite.

La porte de droite de la cathédrale était consacrée à Saint-Pierre. Au-dessus de cette porte se trouvait une fenêtre que masquaient en partie une petite cathédrale et deux tableaux en sculpture ; la cathédrale rappelait-elle ces paroles : Vous êtes pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon église ? Quelques souvenirs d'une tradition confuse porteraient à croire que la statue de Saint-Pierre se trouvait au-dessous, sur le piédestal qui divise la porte en deux, et que des saints surmontaient les autres. Les bas-reliefs de cette porte se rattachent a l'histoire de Jacob et à celle de Joseph. Les deux tableaux en sculpture qui se trouvaient sur le tympan de la porte, aux deux côtés de l'église, sont trop mutilés pour qu'on puisse en donner l'explication ; mais, sans aucun doute, ils se rattachaient à la vie de Saint-Pierre. Les 22 tableaux de l'ogive nous ont paru représenter des scènes de la vie des apôtres, et spécialement de la vie de Saint-Pierre. Comme sculpture, ils peuvent être critiqués sous le rapport de l'exécution ; cependant l'on doit rendre justice au talent remarquable avec lequel les personnages sont groupés.

Ornementation cathédrale de Nantes.

Ornementation cathédrale de Nantes.

La petite porte de gauche était consacrée à Saint-Paul ; aucun souvenir et aucune tradition ne disent quelles statues la décoraient. Au dessus de la porte se trouvait un tableau d'une sculpture très-soignée, qui existe encore, et qui nous a paru représenter Jésus au tombeau.

Sur les bas-reliefs de cette porte, l'on voit à droite l'épisode d'Agar dans le désert, et à gauche la suite de l'histoire d'Abraham. Les rentrants de l'ogive sont ornés de deux rangs de sculptures formant 22 tableaux, parmi lesquels on distingue la conversion de Saint-Paul, son voyage sur mer, son naufrage. Nous avons cru y voir le martyre de Saint-Etienne et quelques sujets empruntés aux actes des apôtres ; mais il faudrait de longues études, faites au moyen d'un échafaudage, pour préciser la signification de chacun d'eux.

Parmi toutes ces sculptures, les tableaux du rentrant de l'ogive de la porte de Saint-Paul et le tableau qui la surmonte, nous semblent occuper le premier rang. Le grand tableau du sermon sur la montagne, qui se trouve au portail du nord, est fort remarquable comme composition, mais beaucoup moins sous le rapport de l'exécution. Il y a dans les tableaux consacrés à la résurrection, des détails délicieux et que tous nos artistes du XIXe siècle s'applaudiraient d'avoir sculptés ; on peut en dire autant des quatre personnages symboliques qui occupent le reste des rentrants de l'ogive, et des diableries qui sont a gauche. Celles-ci avaient pour but de montrer le vice dans toute sa nudité. Par un caprice assez singulier de l'artiste, presque tous ses démons sont femelles ; peut-être aussi faut-il attribuer ce fait a la même pensée religieuse qui n'avait placé que des hommes autour du Père Eternel, dans le tableau du jugement dernier ; c'est-à-dire au dualisme de l'esprit et de la chair, dont l'homme et la femme peuvent être considérés comme la personnification.

Détails sculptures portail de la cathédrale de Nantes.

Détails sculptures portail de la cathédrale de Nantes.

Les figures des démons sont la partie la plus intéressante des diableries ; elles prouvent d'une manière incontestable que les ouvriers et imagiers du moyen-âge (car alors la langue n'avait pas inventé de nom spécial pour les artistes) avaient fait des études profondes sur la physiologie de la tête et les rapports qui existent entre les divers penchants et la forme générale du crâne et de la figure. Bien plus, la phrénologie ne trouve rien à dire lorsque, laissant l'art de côté, elle s'empare de ces diableries pour les soumettre a l'examen d'une science que les grands observateurs de tous les siècles semblent avoir pressentie.

Nous ne pouvons juger la sculpture de l'intérieur de la cathédrale que par les encadrements des bas-reliefs qui s'y trouvaient. Le soin avec lequel ils sont travaillés annonce que les bas-reliefs de l'intérieur de l'église étaient probablement supérieurs à ceux de l'extérieur ; cependant ces derniers avaient du mérite comme composition : c'étaient des esquisses expressives et hardies, dans lesquelles les personnages étaient heureusement disposés.

Parmi les autres sculptures du XVe siècle que Nantes possédait, nous devons citer les images d'or et d'argent données aux Carmes par Jean V, les tombeaux de Pierre-de-Bretagne et d'un évêque, le tombeau de Jean IV, le saint sépulcre des Jacobins, les nombreuses sculptures sur bois des maisons particulières, et les portes en bois de Saint-Saturnin.

Le dessin que nous donnons ici du tombeau de Jean V, est copié sur celui que dom Lobineau nous a laissé : l'on y voit le duc couché de son long sur une table de marbre carrée, la tête est couverte d'un casque en forme de bonnet pointu, auquel commence un vêtement maillé qui protège la figure, le cou et les épaules ; son armure de fer est complète, et recouvre entièrement tout le reste du corps, à l'exception des extrémités. Ses mains ont des gantelets serrés au poignet par des bracelets, et ses pieds, enveloppés par une armure mobile, s'appuient sur un lion. La longueur du tombeau est divisée en cinq niches, par de petits pilastres gothiques, dont les extrémités formaient au-dessous de l'entablement une dentelle en marbre ou en albâtre d'un très-bon goût.

Détails sculptures portail de la cathédrale de Nantes.

Détails sculptures portail de la cathédrale de Nantes.

Un autre dessin représente Pierre-de-Bretagne, seigneur de Guingamp, de Châteaubriant, comte de Benon, fils de Jean V et frère de François Ier. Ce prince, qui succéda au duché de Bretagne en 1450, et mourut en 1457, fut enterré au milieu du choeur de l'église de Notre-Dame ; sa statue était ornée d'une sorte de couronne, et recouverte d'un manteau à chaperon ; il portail à la ceinture une escarcelle.

Les sculpteurs Bretons du XVe siècle ont laissé d'admirables preuves de leur talent. Le Finistère et le Morbihan possèdent encore des souvenirs nombreux de ces modestes ouvriers qui sortirent, sous les règnes de Jean V et de ses successeurs, de la Bretagne bretonnante, pour porter en France, quelques-uns même jusqu'en Espagne, le renom du pays qui les avait vus naître. Aussi, par un sentiment national bien naturel, nous croyons devoir décrire ici le tombeau d'Olivier-de-Clisson, connétable de France, mort en 1407, à son château de Josselin, afin de mettre en regard du tombeau de Jean V, sculpté en Angleterre, une oeuvre bretonne, dans laquelle se trouvent, à la fois, quelque chose de l'ornementation de la cathédrale de Nantes, et la première pensée du tombeau des Carmes, dont il sera question plus loin.

Le tombeau de Clisson était formé, suivant l'usage d'alors, d'un massif de maçonnerie d'environ 5pieds de haut, long de 9 et large de 4 à 5, revêtu de marbre sur toutes ses surfaces. L'entablement se composait d'une seule pièce de marbre, sur laquelle le connétable et son épouse étaient couchés de leur long ; à leurs pieds se trouvaient un lion et un lévrier, comme dans le tombeau du duc François II, dont nous donnons plus loin les dessins. Au-dessus de leurs têtes, que soutenaient des oreillers brodés, l'on remarquait deux dais sculptés à jour, oeuvre élégante et fragile, aussi remarquable par ses ornements délicats, fouillés avec un soin tout particulier, que par les difficultés qu'il avait fallu vaincre pour l'obtenir ; deux colonnes sculptées dans le même sentiment, descendaient sur l'entablement, jusqu'au-dessous des pieds, où elles étaient réunies par une traverse ornée de croix. L'entablement était soutenu par neuf colonnes gothiques formant huit niches, destinées a recevoir huit statues qui n'existaient pas au XVIIe siècle et qui n'ont peut-être jamais été faites. Chacune de ces colonnes gothiques se composait de deux pilastres, renfermant chacun deux niches étroites et longues, l'une supérieure, l'autre inférieure ; chaque pilastre donnait naissance à l'une des branches de l'ogive qui était pointue, surbaissée et terminée par un gros bouquet de feuilles, d'où sortait un second bouquet plus mince et plus élevé. De simples niches, ornées de bouquets et de feuilles, servaient a réunir les ogives les unes aux autres et formaient une dentelle moins large que celle du tombeau de Jean V, mais plus riche et d'un meilleur goût : on eût dit une véritable draperie de marbre, suspendue, ainsi que les colonnes, à l'entablement, que tous nos ornements supportent si péniblement dans les monuments modernes. Le connétable avait la tête nue, ses gantelets ne se divisaient pas à chaque doigt, et formaient sur le dessus de la main une enveloppe présentant la forme d'un oeuf coupé par le milieu ; le reste de son armure n'avait rien de particulier ; son épouse portait une coiffure, une robe et un corsage que nous rencontrerons plus loin dans le vitrage des Cordeliers, à cela près que la robe n'était pas armoriée.

Détails du portail de la cathédrales de Nantes.

Détails du portail de la cathédrales de Nantes.

Il ne nous reste aucune des sculptures peintes du XVe siècle ; mais la tradition nous a conservé le souvenir des plus remarquables : aux Jacobins l'on voyait a droite, à côté de la chaire à prêcher, un saint en habit de moine ; sa tête était fendue par un coutelas qui la traversait entièrement, et le sang ruisselait de la plaie sur sa figure et sur ses vêtements ; la blessure n'avait rien ôté au calme de son visage ; aussi cette statue, qui était sculptée avec art et peinte avec soin, produisait-elle un grand effet. Un saint-sépulcre se trouvait à gauche en entrant, dans une chapelle spéciale de la même église ; il était de pierre blanche assez tendre et passait pour une oeuvre de sculpture très-remarquable : il se composait d'un coffre en pierre, dans lequel huit personnages déposaient le corps de Jésus. Ces huit personnages formaient un demi-cercle derrière le tombeau, de manière à laisser voir le Christ et à présenter au spectateur huit physionomies d'expressions variées ; chacun de ces personnages avait un costume particulier, dont une peinture très-fine relevait encore le mérite. Suivant un usage fréquemment suivi au XVe siècle, l'artiste avait gravé, sur tous, des inscriptions en gothique, que beaucoup de visiteurs, dans le siècle dernier, prenaient pour des caractères étrangers.

Les Cordeliers possédaient aussi un assez grand nombre de sculptures ; on y remarquait, dans le cloître, un tombeau qui était déjà dégradé en 89 ; les enfants de choeur de l'église, qui seuls en ont conservé le souvenir, se rappellent avec plaisir qu'ils se cachaient derrière, quand on les demandait pour étudier ; mais beaucoup plus préoccupés de leurs jeux que des beaux arts, ils ont oublié l'ordonnance et les sculptures de ce monument. Dans l'intérieur de l'église se trouvait une magnifique statue équestre et colossale, en marbre noir, représentant Guillaume-de-Rieux, dont l'épouse était enterrée dans le choeur. D'autres monuments ornaient encore les Cordeliers ; mais rien ne les rappelle, et la tradition les a complètement oubliés, comme pour donner à méditer sur la vanité des choses d'ici-bas.

La cathédrale possédait aussi, avant la révolution, plusieurs sculptures peintes dont on ignore la date. Les deux plus remarquables étaient une Vierge et un Christ, qui se trouvaient à l'entrée du choeur. L'un et l'autre étaient vêtus de bleu.

Peintures

Les peintures sur bois ou sur verre du XVe siècle et les peintures sur parchemin, des manuscrits, ont presque tous péri pendant la révolution. Cependant, nous trouvons dans les débris échappés au naufrage des preuves nombreuses de l'habileté des artistes de cette époque, comme dessinateurs et comme coloristes ?

Les plus belles peintures sur verre de Nantes, existaient à Saint-Nicolas, aux Cordeliers, a la Cathédrale et aux Jacobins. Les peintures des Jacobins ne sont connues que par tradition ; l'on pense que le duc Jean V, l'évêque du temps et le premier fondateur de leur église, André de Vitré, s'y trouvaient représentés. L'on remarquait a Saint-Nicolas, un Saint-Sébastien, plusieurs évêques de Nantes, les grands personnages de l'époque. L'abbé Travers parle en ces termes des peintures de cette église :

« C'est le plus beau vitrage de la province, et il n'y en a peut-être pas dans le royaume qui le surpasse ou qui l'égale. Les principaux événements de la vie de N. S. y sont représentés, et son portrait si bien tiré, qu'on n'y remarque point de différence en vingt endroits ou plus que la vitre le donne. » Dans la chapelle de Bon Secours, à gauche du choeur de l'église des Cordeliers, l'on voyait François Ier, duc de Bretagne : il portait un habit de drap d'or, un manteau ducal d'écarlate rouge, doublé d'hermines, et sur le mantelet, l'ordre du Porc-Epic en or qu'il avait fondé. Isabelle Stuart, sa seconde femme, était placée en face de lui ; c'était la fille puînée de Jacques Stuart Ier, roi d'Ecosse. Son manteau était rouge, bordé d'or et de pierreries, son corset bleu, son surcot d'hermines, sa jupe était armoriée : d'un côté les hermines, armes de son mari, de l'autre les siennes qui étaient d'or au lion de gueule enfermé dans un double trés-choeur fleurdelysé de même ; sa couronne était ornée de fleurs de lys. Pierre-de-Bretagne, seigneur de Quingamp, de Châteaubriant, comte de Benon, fils de Jean V, successeur de François Ier, au duché de Bretagne, était représenté sur les vitres de Notre-Dame. Sa cotte de mailles était recouverte en partie par une tunique en forme de chemise, sur laquelle se trouvaient ses armes ; sa femme Françoise d'Amboise était placée à genoux et vis-à-vis dans la même posture ; cette princesse portait un collier, un surcot d'hermines, orné de pierreries, et une jupe chargée de son blason, parti au premier d'hermines, au lambel de trois pendants d'azur, chaque pendant chargé de trois fleurs de lys d'or ; au second pallé d'or et de gueules qui est Amboise surmonté de Thouars, qui est d'or, semé de fleurs de lys d'azur, au canton de gueulet. L'on voyait encore, a ce qu'il paraît, dans le vitrail des Cordeliers, Marguerite-de-Bourgogne, fille de Jean-sans-Peur, qui fut mariée en secondes noces à Arthur, comte de Richemont. Sa coiffure ressemblait à celle qui est en usage chez le peuple dans plusieurs cantons de Bretagne : son surcot n'était ni en hermine ni en fourrure, mais en riche étoffe du temps ; sa jupe était blasonnée de Bretagne an lambel à trois pendants, chargés chacun de trois lionceaux, parti écartelé au premier et quatrième de Bourgogne moderne, au second et au troisième de Bourgogne ancien et sur le tout de Flandres. Parmi les personnages illustres que l'on remarquait dans les vitraux des autres fenêtres des Cordeliers, nous citerons François II, Marguerite de Bretagne, Jean II, vicomte de Rohan, comte de Porhoet et Marie de Bretagne ; François II était représenté à genoux, les mains jointes, la cotte d'armes chargée de son blason. Marguerite-de-Bretagne, fille de François Ier, duc de Bretagne et d'Isabelle Stuart, était dans la même posture que son mari ; ses cheveux étaient roulés en bandeau, son manteau ducal, doublé de vair, n'avait point de petit collet ; un large galon d'étoffe d'or, orné de pierres précieuses, formait le tour du haut de sa robe ; sa jupe était armoriée, et son corsage recouvert d'un surcot d'hermines, partagé par une large bande de brillants.

Le vicomte de Rohan portait sa cotte d'armes rouge ou de gueules, chargée de neuf modes d'or, posées trois, trois et trois ; Marie de Bretagne, sa femme, avait un corset bleu, un surrot d'hermines, une jupe chargée du blason de Rohan, parti de Bretagne : sa tête était recouverte d'une coiffure, ornée de brillants, qui enfermait les cheveux et formait presque le casque.

A Saint-Similien l'on voit encore un christ qui n'a rien de remarquable, Saint-Similien en habits pontificaux, une vierge naïvement dessinée, une Sainte-Geneviève qui porte sa tête entre ses mains, un petit vitrail, le plus curieux de tous, placé dans la fenêtre du bas de l'église, qui nous a paru représenter Jésus au milieu des Docteurs ; un lièvre, et quelques autres sujets incomplets par suite de mutilations.

L'on voit aussi quelques vitraux de couleur à la cathédrale, ils font partie de la grande fenêtre.

Nous donnons, dans nos dessins, un évêque dont la statue se trouve encore à la cathédrale ; nous ne croyons pas que ce soit Guillaume Gueguen qu'elle représente. A côté se trouve le sire Duchaffaut, seigneur de la Limouzinière, enterré à Villeneuve, près Nantes ; au dessous François Ier et son épouse Isabelle Stuart. Une autre de nos gravures représente encore Isabelle Stuart, femme de François Ier : François Ier en costume simple, un grand écuyer du duc de Bretagne et Pierre-de-Bretagne, duc de Bretagne, dont la statue se trouvait à Nantes dans l'église de la collégiale. Une troisième gravure représente François II, Marguerite-de-Bretagne, le vicomte de Rohan et Marie-de-Bretagne, tels qu'ils étaient peints dans les vitres de l'église des Cordeliers.

Parmi les peintures sur bois ou parchemin du XVe siècle que nous connaissons, soit par les originaux, soit par des copies, nous citerons les suivantes, qui concernent Nantes.

  1. Un François II, tiré des heures de sa seconde femme ; il est représenté debout, et porte sur la tête la couronne ducale ; son manteau a une petite queue traînante, une doublure d'hermines et un mantelet d'hermines qui lui descend jusqu'au milieu du bras ; il est sans manches et fendu sur le côté, de manière à laisser passer les bras, qui sont recouverts par un vêtement à manches collantes.
  2. Un François Ier, tiré des portefeuilles de M. Gagnières, représente ce prince en costume très-simple ; il a sur la tête un bonnet replié sur lui-même, semblable à nos bonnets à mèche, s'ils avaient le fond droit comme un sac. Son pourpoint d'étoffe légère est bouffant par derrière avec des manches à gigot et plissé par devant, de manière à former une collerette autour du corps au-dessous de la ceinture. Il porte, en outre, un pantalon collant à pied, ou dont l'ouverture inférieure ne se voit pas, et des souliers noirs longs et pointus.
  3. Le grand écuyer du duc de Bretagne, tiré aussi des portefeuilles de M. Gagnières, a un costume semblable a celui de François Ier, à cela près que son pourpoint n'est pas aussi bouffant par derrière, que son bonnet n'est plus le même, et qu'il tient un béret à la main.
  4. Dom Lobineau nous a conservé le dessin d'un tableau original qui existait au couvent des Saintes-Claires de Nantes, et qui représentait Pierre II, duc de Bretagne, à genoux.
  5. Cet auteur nous a aussi conservé le dessin d'un autre portrait original du même couvent qui représentait Françoise d'Amboise, épouse de Pierre II. Ces deux tableaux étaient exactement semblables à deux statues qui existaient encore à la cathédrale en 1789, et qui avaient été faites, selon toutes probabilités, à la même époque. La tradition rapporte qu'ils étaient peints sur bois avec un talent très remarquable.
  6. Arthur III, connétable de France, et depuis, duc de Bretagne, était peint aux Chartreux armé de toutes pièces. Les deux dessins qui nous restent de ce tableau, l'un dans Montfaucon, l'autre dans Dom Lobineau s'accordent avec la tradition pour faire penser que le tableau original avait du mérite. Ce prince était coiffé d'un chaperon, attendu qu'il avait tiré son casque pour se faire peindre.

Source : Histoire de Nantes par Ange Guépin.

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photo pour Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul

Localisation et informations générales

  • identifiant unique de la notice : 70902
  • item : Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul
  • Localisation :
    • Pays de la Loire
    • Loire-Atlantique
    • Nantes
  • Code INSEE commune : 44109
  • Code postal de la commune : 44000
  • Ordre dans la liste : 4
  • Nom commun de la construction :
    • La dénomination principale pour cette construction est : cathédrale
  • Etat :
    • L'état actuel de cette construction ne nous est pas connue.

Dates et époques

  • Périodes de construction : 2 différentes époques marquent l'histoire du lieu.
    • 15e siècle
    • 19e siècle
  • Date de protection : 1862 : classé MH
  • Date de versement : 1993/11/22

Construction, architecture et style

  • Materiaux:
    • non communiqué
  • Couverture :
    • non communiqué
  • Materiaux (de couverture) :
    • non communiqué
  • Autre a propos de la couverture :
    • non communiqué
  • Etages :
    • non communiqué
  • Escaliers :
    • non communiqué
  • Décoration de l'édifice :
    • non communiqué
  • Ornementation :
    • non communiqué
  • Typologie :
    • non communiqué
  • Plan :
    • non communiqué

Monument et histoire du lieu

  • Interêt de l'oeuvre : 18 04 1914 (J.O.)
  • Eléments protégés MH (Monument Historique) :
    • Notre base de données ne comprend aucun élément particulier qui fasse l'objet d'une protection.
  • Parties constituantes :
    • non communiqué
  • Parties constituantes étudiées :
    • non communiqué
  • Utilisation successives :
    • non communiqué

Autre

  • Divers :
    • Autre Information : propriété de l'état 1992
  • Photo : d289c90013166257ac87d8089e6b52a4.jpg
  • Détails : Cathédrale Saint-Pierre : classement par liste de 1862
  • Référence Mérimée : PA00108654

photo : Lumière du matin

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