Eglise Notre-Dame

Au début du 19e siècle, adjonction de bas-côtés et d'un clocher à l'italienne. La restauration-reconstruction de l'édifice, de 1885 à 1888, conduite par René Ménard, adopte le modèle des basiliques romaines avec campanile enrichi de sculptures de façade et de verrière néo-renaissance due à Champigneulles (Source : Ministère dela culture).

Le roi de France, Charles V, mourut le 16 septembre 1380, et ordonna, en mourant, de donner l'épée de connétable à Olivier de Clisson, dont il loua le courage et la fidélité. En conséquence ce seigneur fut fait connétable, au sacre de Charles VI, le 25 octobre suivant, à la place de Duguesclin, mort au siége de Baudan, dans le Gévaudan, le 13 juillet de la même année.

Olivier, devenu connétable, fit achever les remparts qu'Olivier de Clisson, son trisaïeul, avait fait commencer, comme nous l'avons dit, pour renfermer la ville de Clisson. Ils paraissent encore aujourd'hui, mais ils sont en très mauvais état.

En 1382, Olivier de Clisson commandait l'armée française ,à la bataille de Rosebec, donnée, contre les Flamands, dans le courant de décembre, où 40000 ennemis restèrent sur la place.

L'église de Notre-Dame-de-Clisson fut bâtie et érigée en paroisse par les premiers seigneurs de la ville. Olivier ordonna, par son testament, fait à Josselin, le 5 février 1406, de fonder dans cette église, un collège de chanoines séculiers, composé d'un doyen, six chanoines, six semi-prébendes, six chantres et quatre enfants de chœur. Il donna, pour cette fondation, toute la terre et châtellenie de Monfaucon.

Clisson mourut dans son château de Josselin, le 21 avril 1407, et fut inhumé, le 26 du mois de juin suivant, dans l'église de Notre-Dame de la même ville, où l'on voit encore son tombeau. Ainsi finit ce guerrier si redouté des Anglais, le boucher de l'armée française. Il fut l'ami, le frère d'armes et le successeur de Duguesclin dans la charge de connétable ; mais il ne faut pas confondre le mérite de ces deux hommes. Il laissa pour 18,000,000 d'effets mobiliers.

Source : Dictionnaire historique, géographique et topographique de Nantes par J.F. Macé de Vaudoré

Clisson est une petite ville très-ancienne ; chef-lieu de canton, arrondissement de Nantes. On y comptait, avant la révolution, environ 2000 habitants, et sa population est aujourd'hui de 2400 âmes. Clisson ( Clissonium ou Clichia ) est situé a six lieues de Nantes, au confluent de la Moine et de la Sèvre Nantaise ; cette ville dépendait jadis de la seconde Aquitaine, et, avant la division de la France en départements, elle était la limite de la province de Bretagne qui, sur la rive gauche de la Loire, touchait au Poitou et à l'Anjou par le pays que l'on appelait les Marches franches du Poitou et de la Bretagne. Aujourd'hui Clisson est encore à l'extrémité du département de la Loire-Inférieure, dont Nantes est le chef-lieu, et son territoire forme le point de jonction de ce département avec celui de la Vendée au sud, et avec celui de Maine-et-Loire à l'est.

La ville, élevée sur des collines et sur des rochers de granit qui encaissent les deux rivières de la Sèvre et de la Moine, produit, par ses constructions dans le goût des fabriques italiennes, des tableaux pittoresques qui rappellent particulièrement les sites de Tivoli. Les deux petites rivières qui arrosent ce pays fertile prennent leur source dans deux départements limitrophes ; la Sèvre commence au-dessus de Châtillon, dans la commune de Beugnon, arrondissement de Niort (Deux-Sèvres), et la Moine, dans la forêt de Vezins, à l'étang de Péronne (Maine-et-Loire). Elles roulent l'une et l'autre, à travers des roches de granit qui opposent des obstacles continuels à la rapidité de leur cours. Dans la Moine, ces accidents forment à chaque pas de superbes cascades ; mais dans la Sèvre, qui est beaucoup plus large et plus profonde, la grande différence des niveaux produit des cataractes d'un effet imposant ; elles animent, par leur bruissement, ce silencieux paysage dont l'aspect agreste donne l'idée des premiers âges de la nature.

Clisson possédait, avant la révolution, une haute-justice qui ressortissait au présidial de Nantes ; Clisson renfermait cinq églises paroissiales, Notre-Dame, la Trinité, Saint-Gilles, Saint-Jacques, et la Madeleine-du-Temple, qui était une commanderie de l'Ordre de Malte. Il y avait deux prieurés, l'un à la Trinité, l'autre à Saint-Jacques, et Notre-Dame avait un chapitre de chanoines qui fut fondé le 5 Février 1407, par testament du connétable de Clisson, qui dota cette collégiale de sa terre et baronnie de Montfaucon, ne se réservant pour lui et ses successeurs que la collation des prébendes et bénéfices ; il fonda également à Clisson le couvent des Cordeliers, par un codicille en date du 6 du même mois. II existait aussi un couvent de Bénédictins, appelé le monastère de la Trinité, fondé en 1105, par des moines Augustins ; mais ces moines ayant été réunis par la suite aux opulents Bénédictins de Vertou, ils cédèrent cette maison à des religieuses de leur ordre, qui la possédèrent jusqu'en 1789, époque de la suppression en France de toutes les communautés religieuses.

Un hôpital augmentait encore le nombre des édifices de cette petite ville ; mais, en 1793, l'insurrection vendéenne ayant fait de cette contrée le théâtre d'une des plus affreuses guerres civiles qui aient jamais ensanglante la France, Clisson, qui était au centre de cette guerre, y prit une part très-active, perdit beaucoup d'habitants, et fut entièrement réduite en cendres

Source : Histoire civile, politique, et religieuse de la ville et du Comté de Nantes par Travers.

Localisation et informations générales

  • identifiant unique de la notice : 70790
  • item : Eglise Notre-Dame
  • Localisation :
    • Pays de la Loire
    • Loire-Atlantique
    • Clisson
  • Adresse : place de l'Eglise
  • Code INSEE commune : 44043
  • Code postal de la commune : 44190
  • Ordre dans la liste : 4
  • Nom commun de la construction :
    • La dénomination principale pour cette construction est : église
  • Etat :
    • L'état actuel de cette construction ne nous est pas connue.

Dates et époques

  • Périodes de construction : 3 différentes époques marquent l'histoire du lieu.
    • 19e siècle
    • 4e quart 19e siècle
    • 1ère moitié 19e siècle
  • Type d'enregistrement : ZPPAUP
  • Date de protection : 2006/09/01 : inscrit MH
  • Date de versement : 2007/07/17

Construction, architecture et style

  • Materiaux:
    • non communiqué
  • Couverture :
    • non communiqué
  • Materiaux (de couverture) :
    • non communiqué
  • Autre a propos de la couverture :
    • non communiqué
  • Etages :
    • non communiqué
  • Escaliers :
    • non communiqué
  • Décoration de l'édifice : 2 formes de décor sont présentes :
    • sculpture
    • vitrail
  • Ornementation :
    • non communiqué
  • Typologie :
    • non communiqué
  • Plan :
    • non communiqué

Monument et histoire du lieu

  • Eléments protégés MH (Monument Historique) :
    • Notre base de données ne comprend aucun élément particulier qui fasse l'objet d'une protection.
  • Parties constituantes :
    • non communiqué
  • Parties constituantes étudiées :
    • non communiqué
  • Utilisation successives :
    • non communiqué

Autre

  • Divers :
    • Autre Information : propriété de la commune © monuments historiques
  • Détails : L' église en totalité (cad. AK 78) : inscription par arrêté du 1er septembre 2006
  • Référence Mérimée : PA44000036

photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies

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