agen

Agen, capitale de l'Agénais, et aujourd'hui chef-lieu du Lot-et-garonne, département formé de la presque-totalité de cette dépendance de la Guienne, et de portions des anciens diocèses de Condom, de Bazas, de Lectoure et de Cahors, porte:

Parti; au premier de gueules à l'aigle essorant d'argent, tenant dans ses serres une légende de même, sur laquelle est écrit AGEN; au deuxième aussi de gueules à la tour d'or crénelée de quatre pièces, ouverte et maçonnée de sable, donjonnée de trois tourelles couvertes en clocher et girouettées d'or.

La ville d'Agen, dont quelques-uns ont voulu faire remonter la fondation jusqu'aux temps héroïques, existait sous le nom d'Aginnum à l'époque de la conquête de la Gaule. C'était alors la capitale des Nitiobriges. Les Romains en firent le siège d'un prétoire. Elle eut successivement pour maîtres, après eux, les Visigoths, les Huns, les Vandales, les Normands, les Sarrasins, les rois de France, les ducs d'Aquitaine, les rois d'Angleterre et les comtes de Toulouse. Cédée par Louis IX à Henri III en 1258, et conservée aux Anglais par le traité de Brétigny, elle avait, à plusieurs reprises, secoué d'elle-même le joug étranger, lorsqu'elle en fut tout à fait affranchie sous Charles V. Le comte d'Armagnac la saccagea en 1418. Les huguenots et les catholiques se la disputèrent dans le siècle suivant. Elle embrassa, en 1584, le parti de la Ligue. La soumission d'Agen à Henri IV, en 1592, mit fin aux nombreuses vicissitudes de l'histoire de cette ville, aussi calme depuis ce règne qu'elle était agitée auparavant.

Source : Armorial national de France par Léon Vaisse, Traversier 1842/1860.

Eglise du Sacré-Coeur

L'église fut édifiée à partir de 1876 par Paul Abadie mais resta inachevée au nord. Le clocher-porche est terminé par Henri Vidal en 1947 d'après son projet de 1938-1939. A une église néo-gothique est ainsi accolé un clocher en béton armé dont la verticalité appartient au style « moderne ». Les vitraux de la fin du 19e siècle sont dus à Dagrant et Leuzy.

Hôtels de Vaurs et d'Estrades

Dans Agen même ils possédaient plusieurs maisons. Outre celle de la rue Garonne, actuellement la maison Sabatier, leur principale résidence. celle où naquit très probablement le futur maréchal, consistait « en une » maison et jardin establis en la rue des Juifs, joignant la « maison dudict Geraud Michel, dit Ferron, marchand, et » la maison commune de ladicte ville, sortant en la place « Monrevel ». C'était l'hôtel d'Estrades, situé entre l'hôtel de Vaurs à l'est, actuellement le Musée, et la maison commune à l'ouest.

Ancien théâtre Ducourneau

L'architecte du théâtre, Guillaume Tronchet, second Grand prix de Rome en 1892 et architecte en chef des palais nationaux, est retenu après un concours organisé en février 1906. Il dessine un théâtre classique à l'italienne, mais l'usage du béton armé permet l'aménagement de balcons en porte-à-faux, donnant une meilleure visibilité et rendant le théâtre incombustible.

Cathédrale Saint-Caprais

Cathédrale construite à l'époque romane. Elle possède trois absides semi-circulaires, l'une de vastes proportions à l'extrémité de la nef, les deux autres plus petites situées à l'est des bras du transept. A la croisée du transept, quatre grosses piles (dont deux renferment des escaliers) étaient probablement destinées à soutenir une coupole, mais aux 13e et 14e siècles, ce sont des voûtes d'arêtes qui ont été réalisées.

Chapelle Notre-Dame du Bourg

l'église de Notre-Dame du Bourg qui, est la chapelle d'un des premiers cimetières des chrétiens qui, suivant la pratique de la primitive Eglise, plaçaient les cimetières hors les villes, dans lesquels ils faisaient bâtir une chapelle pour y faire les prières pour les morts. Cette chapelle de Notre-Dame du Bourg indique par son nom qu'elle était bâtie hors la ville.