jarnioux

Village à 11 kilomètres du Bois-d'Oingt autant de Villefranche, et 36 de Lyon, 610 habitants, 417 hectares.

Jarnioux est limité : au nord, par Cogny et Lacenas ; à l'est, par Liergues ; au sud-est, par Pouilly et Theizé, et à l'ouest, par Ville-sur-Jarnioux.

Cette commune a été distraite de celle de Ville-sur-Jarnioux par l'arrêté préfectoral du 25 janvier 1869.

Le château, dit Château de Jarnioux, est un vaste manoir de style gothique. Les tourelles datent de 1422, mais le château est plus ancien. Il était possédé en 1309 par Louis de Gletteins, ses armoiries sont dans l'église. Plus tard, ce château fut possédé par les Henry, puis il passa aux Menardeau de Bretagne, aux Lostange de la Balmondière. En 1782, le seigneur était M. de Planchai, qui le transmit par alliance à M. de Clavière. A la même époque, Jarnioux était seigneurie et bourg en Lyonnais, dans la paroisse de Ville-sur-Jarnioux. L'église et la prébende étaient à la nomination du seigneur.

La justice s'étendait sur la plus grande partie de la paroisse de Ville-sur-Jarnioux, sur le canton de Graves et sur la paroisse de Pouilly-le-Monial.

Le bourg renferme une église construite en 1888-89, dans le style du XIIIe siècle. Sa flèche a 53 mètres.

Les ruisseaux de la commune sont tributaires du Morgon. Altitude extrême 390 mètres. Climat tempéré. Terrain siliceux et calcaire absolument viticole. Quelques carrières de fossiles.

Domaine de la Garde

La paroisse faisait partie de l'archiprètré d'Anse, diocèse et élection de Lyon. L'église est sous le vocable de Saint-Martin. Il y a plusieurs chapelles rurales. On remarquait dans la paroisse les fiefs de la Place et de la Garde, appartenant à M. Clavière, dernier seigneur du clocher, et le fief de Mongon, dans la famille de Crozet.