chateauvillain

Châteauvillain,  chef-lieu de canton, arrondissement de Chaumont.

• Castrum Villani, vers 1172 (Longnon, Doc. 1, n° 85).
• Castrum Villanum, 1213 (Val-des-Ecoliers).
• Chastiavilain, 1251 (layettes, n" 3919).
• Chastiavillain 1254 (chapitre de Châteauvilain).
• Chatelvillain,  1257 (Louguay).
• Chatiauvilain, 1269 (Longuay).
• Chatiauvilein 1265 (Val-des-Écoliers).
• Chastelvilain, 1269 (archives Haute-Marne, G. 610).
• Chastel Vilein, 1276-78 (Longnon, Doc. II. p. 183).
• Châteauvillain 1371 ( Val-des-Ecoliers).
• Chastelvillain, 1434 (archives de Langres).
• Château-Villain, 1769 (Chalmandrier).
• Château Vilain, VVIIIe siècle (Cassini).
• Ville-sur-Aujon, an II (Recueil Jolibois, VII, f° 112 bis et Arch. nat., Q', 6g3, chemise de classement).
• Commune-sur-Aujon, 1793 (Figuères).

Par lettres patentes du mois de juin 1650, non enregistrées, le comté de Châteauvillain et le marquisat d'Arc-en-Barrois furent érigés en duchépairie, sous le nom de Vitry, en faveur de François-Marie de l'Hospital, marquis de Vitry. Ce duché-pairie fut rétabli, mais sous le nom de Châteauvillain, en faveur du comte de Toulouse, légitimé de France, par lettres patentes de mai 1703, vérifiées au Parlement le 29 août suivant (P. Ans. V, p. 53-58).

En 1789, Châteauvillain dépendait de la province de Champagne, bailliage, prévôté, châtellenie et élection de Chaumont. Son église paroissiale, dédiée â l'Assomption et à saint Bercaire était en même temps canoniale et dépendait du diocèse de Langres. Le chapitre, placé spécialement sous le patronage de saint Bercaire, avait la collation de la cure, qui lui avait été unie. Châteauvillain était chef-lieu d'un doyenné démembré de celui de Bar-sur-Aube vers l'année 1735. Plusieurs établissements religieux se trouvaient dans cette ville un chapitre, des cordeliers, franciscains, récollets et récollettes. Il y avait aussi plusieurs hôpitaux, dont un, fondé en 1660 par la maréchale de Vitry, qui existe encore. Enfin, une maladrerie, dont les biens furent réunis â l'ordre du Mont-Carmel en 1674, puis â l'hospice de Bar-sur-Aube, en 1695 (Roussel, Dioc. de Langres, Il, p. 64).

Il y avait aussi un collège.

En dehors de la ville était le prieuré des Bonshommes.