bourbach le haut

Blason

Les deux montagnes symbolisent les Vosges. La cognée et la scie font référence aux anciennes activités de Bourbach-le-Haut, au temps où les habitants vivaient de l’exploitation de la forêt.

Historique

A l’origine, Bourbach-le-Haut n’est qu’un hameau, rattaché à l’abbaye de Masevaux. Une première mention du village apparaît dans un faux diplôme fabriqué au XIIème siècle, attribué à Louis le Pïeux et portant la date du 21 juin 823.

La population du village, décimée à la suite de la guerre de Trente Ans, augmente grâce à une importante immigration autrichienne, dont les patronymes subsistent encore. La plupart des habitants étaient bûcherons, cultivateurs et parfois charbonniers, comme en témoigne la colline Kohlberg (de Kohle, charbon et Berg, montagne) entourant le village.

Pendant la Révolution, les villageois se révoltent, et, en 1792, Bourbach-le-Haut est reconnu en tant que commune autonome.

Au XIXème siècle, les premiers registres d’état civil sont ouverts, et de nouvelles activités comme le tissage apparaissent.

Le village est libéré le 7 août 1914. Le maréchal Joffre fait construire la route reliant Masevaux à Thann.

De 1940 à 1944, les habitants doivent loger des troupes allemandes dans leurs foyers. Bourbach-le-Haut va perdre seize hommes, enrôlés de force sous l’uniforme allemand.

Après la Seconde Guerre mondiale, le village connaît un important exode rural qui s’inverse à partir de 1970, stabilisant la population autour de 280 habitants.

Aujourd’hui la commune compte 450 habitants.

église Saint-Michel

L’église Saint-Michel, construite à l’initiative du curé Ignace Stimpfling, remplace une ancienne chapelle. En 1909, la foudre endommage le clocher du sanctuaire. L’orgue Rinckenbach est mis en place en 1910. L’œuvre de rénovation, commencée en 1936, est achevée en 1964. Le petit clocher est entièrement recouvert de cuivre et reçoit une troisième cloche. Une horloge électrique est installée.

Saint Michel

La fresque représentant Saint Michel est exécutée par Gall, artiste-peintre de Colmar qui s’est inspiré de l’imagerie traditionnelle du haut Moyen-Age. En effet, cette représentation fait référence au célèbre Hortus Diliciarium (1175) de Herrade de Landsberg (1175), abbesse du Mont-Saint-Odile. Saint Michel est représenté de manière usuelle, terrassant le dragon, mais aussi en triomphateur définitif du Malin à la fin des temps, et en annonciateur de la venue du Christ.

Monument du 1er Bataillon de choc

Cette stèle rend hommage à la mémoire des soldats du 1er bataillon de choc, qui, en novembre 1944, ont combattu dans le col du Hundsruck et ont libéré le village de Bourbach-le-Haut. Ils ont également ouvert la voie vers la vallée de la Thur, rouvrant ainsi la route Joffre, construite par les soldats français durant la Première Guerre mondiale.

Site interet

www.bourbach-le-haut.fr