photo : joel.herbez
Hyères, Arcae, sur la pente d'une colline, au sommet de laquelle on voit encore les restes d'un vieux château ; dans un pays délicieux, où l'on jouit presque toujours d'un printemps continuel, mais où l'air est malsain pendant l'été, à cause des marais formés par l'étang voisin de Gapau. Les rues en sont escarpées, étroites et incommodes, et les maisons assez élégamment bâties ; le faubourg contient aussi de très-belles maisons, et des rues moins escarpées et plus agréables que celles de la ville. Le commerce d'Hyères consiste en huile d'olives, vins, oranges, grenades, citrons, productions de son fertile territoire.
Les Romains nommaient cette ville Arcae ; dans le moyen âge, elle s'appela Ahires ; elle avait dans le XIIIe siècle un port où l'on s'embarquait pour la Palestine ; Saint Louis y aborda en revenant d'Égypte. Elle a été longtemps l'apanage des vicomtes de Marseille, qui la cédèrent à Charles d'Anjou, comte de Provence et frère de Saint Louis.
Source : Dictionnaire géographique universel par Kilian 1829.