Maison dite Château Aurélien.

La villa Aurelienne ou la maison dite Château Aurelien est construite a environ 1 kilomètre du centre de Fréjus, au nord-est. Elle se dresse sur l'une des buttes situées entre la vallée du Reynan et le vallon de Valescure. Cette belle maison de style palladien a été construite au cours des années 1880 par J.H. Crawford.

En 1896, la villa semble la propriété de Mme Lepel-Cointet, en effet on retrouve la trace dans une correspondance entre Henri Rouard et André Gide en date du 20 avril, d'une visite du premier effectué le 19, qui viens saluer des amies ayant pris leurs quartier chez Mme Lepel-Cointet à la villa : "véritable palais de marbre situé sur un sommet d'où l'on a des vues enchanteresses, et ou l'on est entouré de maritimes de la plus rare beauté. C'est une habitation vraiment remarquable".

En 1913 elle est achetée par la famille Schweisguth.

En 1917, le bulletin de la Société d'études scientifiques et archéologiques de la ville de Draguignan, fait mention de l'intégration de M. Charles Cambefort (Villa Aurelienne, Fréjus), comme membre correspondant, sur la présentation de MM. Belletrud et Astier. On peux supposer que la villa est mentionné comme sa résidence d'alors.

En 1962 on trouve monsieur Maurice couve de Murville (ministre des affaire étrangère du général de gaule) a la propriété au travers d'un fait divers (le journal "le monde" du 18 août 1962 titre "une grenade au phosphore a fait explosion jeudi après-midi dans le parc de la villa Aurélienne à Fréjus").

La maison deviens propriété de la ville de Fréjus en 1988 et est actuellement affectée comme lieu culturel de prestige ouvert au plus grand nombre.

Structurellement la maison couvre 1700 m² qui sont répartis sur deux étages. la ville de fréjus l'entretien et la restaure avec un parti pris fin XIXe. la villa est le siège de nombreuses expositions photo, mais pas seulement puisque on y donne aussi des concerts. Une partie du complexe est aussi utilisé comme lieu de réception et d'accueil d'hôtes de marque.

Le ministère de la culture et ses représentation synthétiques nous donne une idée précise de la construction avec le détail suivant :

Le plan est rectangulaire.

La façade antérieure se compose de deux galeries superposées. L'entrée est à l'est, le vestibule ouvert par une arcade débouche sur la cour intérieure dont le portique dessert l'escalier principal et les pièces du rez-de-chaussée. L'escalier principal comprend une première volée centrale et une deuxième volée double à montées parallèles.

Dans la cour intérieure, au rez-de-chaussée, des piles reçoivent des arcades plein-cintre. Les arcades centrales au sud et au nord sont plus larges et plus hautes que les autres, participant ainsi à un effet de perspective depuis l'escalier.

A l'étage : une galerie ouverte autour du vide de la cour intérieure dessert la plupart des pièces.

Au rez-de-chaussée les sols des circulations ainsi que de la bibliothèque sont en marbre. Ceux de certaines pièces sont en marqueterie de bois fruitier.

A l'étage, les sols des couloirs sont en carreaux de terre cuite. Les chambres à coucher sont en parquet ou en tomettes.

Presque toutes les pièces d'habitation possèdent une cheminée. Celle de la bibliothèque est en bois fruitier verni. Toutes les portes sont également en bois fruitier.

Surface bâtie en m2 : 1700