photo : pierre bastien
Clocher-tour de type labourdin ; nef de 5 travées avec tribunes de bois à 3 niveaux (vers 1641) régnant sur 3 côtés, desservies par un escalier extérieur en pierre longeant le mur sud du vaisseau ; abside surélevée surmontant une sacristie semi-souterraine.
Source : Ministère de la culture.
Le petit futé donne la description suivante :
L'église a été reconstruite au XVIIe siècle, suite à des dégradations pour faits de guerre notamment. Mais de quand date-t-elle ? Nul ne saurait répondre ! Murs de galets et de cailloux pour cet édifice, un clocher carré à cinq étages avec une devise sur le cadran en langue basque : Toutes les heures blessent l'homme, la dernière l'envoie au tombeau. A l'intérieur, de sobres bancs de bois occupent une nef claire, le chœur, entièrement refait au XIXe, a été remodelé par l'abbé Idiart. Surélevé comme à Saint-Jean-de-Luz avec un maître-autel en pierre de Beaumont léchée sur un retable datant de 1843, il est animé par un grand tableau de l'Assomption de la Vierge attribué à Lebrun... Sépulture du pére Axular mort en 1644 et qui a aidé à revaloriser la vieille langue basque. C'est le sculpteur Juanito Gorriti qui a redonné vie aux poutres du clocher incendiées, âgées de 200 ans. Les poutres brûlées du clocher ont été rapatriées dans la maison de l'artiste, à Arribe et modelées pendant plus de trois mois, la sculpture finale qui sera installée au deuxième étage, se veut, dira-t-il « comme l'expression d'une réparation faite à un organe humain accidenté », elle est de fait assemblage de bois remodelé, broché, chevillé...