photo : pierre bastien
Jugeant ensuite que sa présence était nécessaire pour confirmer dans leur foi le grand nombre de nouveaux Chrétiens dispersés dans les villages éloignés de la capitale, saint Austremoine alla visiter les bourgs les plus peuplés de la Limagne. Il fit construire à Plauzat une église en l'honneur de saint Pierre, et une autre en l'honneur de saint Paul, à Issoire. Puis il se transporta dans les montagnes pour encourager par ses paroles ceux que saint Mary et saint Mamet avaient convertis. Après une course longue et pénible pour son grand âge, il revint au siége de son évêché prendre quelque repos, avant d'en entreprendre une autre encore plus laborieuse.
Source : Histoire de l'Eglise d'Auvergne par Resie 1855.
Saint Nectaire, prêtre, disciple-des apôtres et compagnon de saint Austremoine avec qui il prêcha la foi dans la capitale de l'Auvergne au IIIe siècle ; il continua son apostolat dans le sud de la Limagne, vers Neschers et plauzat, renversa les idoles et le culte barbare des Arvernes pour les druides qui résidaient au mont Cornador où il bâtit une église, y mourut et fut enterré. Des miracles s'étant opérés à son tombeau, les chrétiens changèrent le nom de Cornador en celui de Saint Nectaire, bourgade où l'on voit aujourd'hui une église byzantine où le corps du saint fut rélevé en 1424 par les soins du prieur Guillaume et par ceux de la puissante maison de Sénectaire, dont la dernière-héritière, porta sa terre dans la famille de Crussol puis elle fut vendue à Mgr de la Garlaye, 98e évêque Clermont de 1743 à 1776.
Source : Annales catholiques : revue religieuse hebdomadaire de la France et de l'Église.
Le clocher de l'église du village de Plauzat, en Auvergne, est surmonté d'une croix en fer dont les extrémités sont en forme de fleurs de lis, avec des pointes aiguës ; toutes les fois que survient un fort orage, accompagné de nuages épais et d'éclairs fréquents, on voit apparaître à chacune de ces extrémités une lumière qui varie en couleurs comme l'arc-en-ciel ; ces trois flammes se terminent en cône ; quelquefois elles durent une heure et demie et résistent à la pluie, quelque abondante qu'elle soit. Depuis un temps immémorial, on a remarqué que la foudre ne tombe pas à Plauzat ou dans son plus proche voisinage une fois que les flammes ont commencé à briller sur la croix de l'église ; aussitôt qu'elles se manifestent, on n'a, dit-on, plus rien à redouter du météore. Ce fait a été observé par le curé Binon, qui résidait à Plauzat depuis vingt-sept ans
Source : De la foudre de ses formes et de ses effets sur l'homme Félix Sestier, Camille Méhu 1866.
Plauzat, bourg autrefois fortifié, dont l'église de Saint-Pierre a conservé quelques parties romanes, le reste est du XIVe et du XVe siècle (Bulletin monumental / publié sous les auspices de la Société française pour la conservation et la description des monuments historiques ; et dirigé par M. de Caumont).
Plauzat, Ploziacum Saint-Pierre de Plauzat-le-Noir, dépendant de Sauxillanges, et Saint-Pierre de Plauzat-le-Blanc, dépendant de Chanloin (Abbayes et prieurés de l'ancienne France Province ecclésiastique de Bourges par le R.P. Dom J.-M. Besse).
photo : pierre bastien
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