photo : joel.herbez
L'église de Verchin est décrite par "Le Petit Futé Nord-pas-de-Calais" comme une curiosité architecturale, le clocher de cette église du XVIIe siècle étant complétement vrillé. La légende locale raconte, en fait, qu'au premier mariage célébré dans cette église, le clocher s'est penché pour saluer la mariée à la robe aussi blanche que sa vertu. Saint Joseph, fâché de ce comportement si singulier pour un clocher, décida alors qu'il se redresserait le jour où une autre vierge convolerait en justes noces à Verchin ...
Le Petit Futé Nord-pas-de-Calais, ajoute avec malice qu'on attend encore ... De son côtré le ministère de la culture nous aprend que l'église est de style flamboyant tardif et qu'elle à été reconstruite au XVIIe siècle sur les ruines de l'ancienne église. Le ministère relève aussi la disposition défensive du clocher-porche, édifié vers 1630.
Legs fait par la dame veuve de Wundonne à la fabrique de Verchin (Pas-de-Calais) et consistant dans l'église de Saint-Omer-en-Verchin et dans d'autres immeubles, le tout estimé sept mille quatre cent cinquante francs et à charge de services religieux. (Bulletin des lois. Partie supplémentaire second semestre 1866, t. XXVIII, p. 113)
En pénétrant dans la cour du Palais de Saint-Vaast, toute ornée d'oriflammes et de drapeaux encadrant les armoiries des principales localités du département, nous apercevons à droite du perron d'entrée la reproduction du fameux galet de Gauchin-le-Gal, dont l'enchaînement à perpétuité a mis un terme à ces fantastiques incartades qui faisaient, au temps jadis, suivant une antique tradition, la désolation des femmes de ce village.
Dès l'entrée du vestibule, se dressent des plâtres de grande dimension dus au talent de Messieurs Sturne, sculpteur à Saint-Omer, et Delrue, professeur de modelure à l'Ecole des Beaux-Arts d'Arras. Au milieu d'arbustes artistement disséminés, trône le Grand Dieu de Thérouanne. C'est un reste isolé de la décoration du vaste portail de la cathédrale de cette antique capitale de la Morinie, saccagée par Charles Quint en 1553, et qui était resté debout au milieu des décombres. Le groupe, composé du Christ couronné d'épines entre la Vierge et saint Jean agenouillés, fut donné par le vainqueur à l'église de Saint-Omer, par acte du 10 juillet 1554. Ces statues sont entourées du tombeau de Robert d'Artois, des fonts baptismaux de Saint-Venant et d'un grand nombre de moulages de moindre dimension mais aussi intéressants, tels que bas-reliefs, chapiteaux, inscriptions, recueillis par l'infatigable et savant Commissaire général, M. Loriquet, jusque dans les plus petites localités du département.
Source : Bulletin de la Commission départementale des monuments historiques du Pas-de-Calais Date d'édition : 1895-1981
photo : joel.herbez
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