photo : joel.herbez
La situation de cette maison (l'emplacement) pourrait être celle que l'on trouve décrite dans "Mémoires de la Société académique de l'arrondissement de Boulogne-sur-Mer" de 1894 :
L'Hôtel du Heaume, faisant front sur la porte et rue flamengue, et coing sur la rue du chattelet, au devant de l'hôtel de le clocque, joingnant d'un côté à l'hôtel du Gobellet et de l'autre à l'hôtel du blanc lévrier. (Compte 8" de Jacques Le Gaigneur, 1513). De nos jours la maison de feu M. Sergeant, avoué, au coin de la rue du Château et de la rue de Lille.
Le ministère de la culture nous précise que cette maison est construite en 1782 par l'architecte boulonnais Giraud Sannier, ce qui exclus la possibilité que l'hôtel cité ci dessus soit cette maison, c'est pourquoi nous parlons d'emplacement (le 1 rue du Château étant de nos jours au croisement de la rue de Lille et la rue du château).
la même source (Mémoires de la Société académique de l'arrondissement de Boulogne-sur-Mer) de 1866 nous en apprend un peut plus sur le quartier et son histoire :
La haute-ville contenait les anciens édifices légués par les ancêtres : l'antique cathédrale Notre-Dame, l'abbaye Saint-Wulmer transformé en collège de l'Oratoire, le monastère des Ursulines qui couvrait le pâté de terrain sur lequel on a continué la rue de l'Oratoire jusqu'à la rue du Château, l'antique manoir des comtes sur le rempart, le Beffroi, l'Hôtel-de-Ville et la Sénéchaussée. M. le baron des Androuins venait d'édifier son hôtel qui servit de palais impérial en 1811. M. de Montgazin, avec des aumônes abondantes, avait pu construire la chapelle du couvent des Annonciades qui est devenue l'église paroissiale de Saint-Joseph pendant les trois quarts d'un siècle.