conciergerie aux murs enduits, à un étage couvert d'une terrasse en béton
cité ouvrière en brique, rez-de-chaussée couvert d'un toit à longs pans.
Histoire
En 1877 les sieurs Alfred Rougemont et Maurice Lavoisier demandent l'autorisation d'établir une fonderie de deuxième fusion.
L'usine est occupée et pillée par les Allemands en 1939.
Jusqu'en 1960 la fonderie fonctionne de manière artisanale.
De 1960 à 1980 la production devient industrielle, elle est multipliée par cinq et se spécialise en dépit de la diminution du personnel.
L'activité décline dans les années 1970, la crise touchant de nombreuses fonderies au profit d'Usinor.
Elle cesse de fonctionner en 1985.
Abandonnés depuis, les bâtiments ont été détruits à l'exception de la cheminée, de la conciergerie, d'une partie des bureaux et de la cité ouvrière composée d'une dizaine de maisons.
Jusqu'en 1961 une machine à vapeur fonctionnait et produisait du courant électrique en excès, revendu à la ville d'Audruicq.
Trois cubilots pouvaient produire chacun quatre tonnes de fonte par heure. La fonderie réalisait notamment des machines d'imprimerie, des moteurs diesel, des pompes, des pièces pour l'industrie automobile destinées en partie à l'exportation.