photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
Cette voie fut ouverte au XIIIe siècle. Elle prit le nom de Buci dès 1352 en l'honneur de Simon de Buci, premier Président au Parlement de Paris en 1341 qui acheta en 1350 la porte Saint-Germain sur laquelle donnait cette rue. Elle fut également appelée : « rue qui tend du Pilori à la Porte de Buci », car un pilori existait à côté de l'Abbaye de Saint-Germain-des-Prés en vertu d'une charte accordée par Philippe-le-Hardi à cette abbaye.
Note tirée de : Dictionnaire historique de la ville de Paris et de ses environs par Pierre-Thomas-Nicolas et Magny Hurtaut 1779.
Rue de Buci, Quartier du Luxembourg. Elle va, d'un bout, au carrefour des rues Dauphine, Saint-André et des Fossés-Saint-Germain ; et de l'autre, au petit-marché de l'Abbaye Saint-Germain. Elle prend son nom de Simon de Buci, dont l'Hôtel était sur le terrain où nous voyons aujourd'hui le Bureau des Coches et des Messageries. Cette rue portait anciennement le nom de rue Saint-Germain, selon Sauval et du Breul ; mais ils ont confondu cette rue avec celle des Boucheries, qu'on nommait alors la grant-rue Saint-Germain.
À l'angle de la rue de Buci et de la rue Dauphine, chez le traiteur Nicolas Landelle, de 1729 à 1739, se réunissait la célèbre goguette du Caveau, première du nom. La salle basse où elle se réunissait donna son nom à la société. Il se perpétuera jusqu'en 1939, à travers quatre sociétés successives différentes.
Alors que Paris est sous occupation allemande, la rue de Buci est le théâtre d'une importante manifestation de la Résistance, significativement menée par des femmes. Dès le 4 avril 1942, le PCF assigne à l'OS comme but « d'organiser des manifestations contre le rationnement, d'envahir en masse les restaurants et épiceries de luxe et de partager les vivres ». Ainsi, les magasins d'alimentation Eco, implantés dans cette rue, sont envahis le 31 mai 1942 par des militantes pour une distribution de boites de sardines. Une bagarre avec les employées s'ensuit et la police intervient ; deux policiers sont abattus au revolver par les hommes d'un groupe de protection. La police arrête une vingtaine de personnes dont Madeleine Marzin qualifiée de « meneuse », Lucie Pécheux, dite "Lucette", et quelques hommes ; l'événement est qualifié par les autorités d'« attentat terroriste ».
Source : wikipédia
photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
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