photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
Institut fondé en 1906 par Albert 1er, prince de Monaco. Le bâtiment est élevé en 1911 par l'architecte Henri Paul Nénot. Deux façades de style Renaissance italienne.
Paris connut durant les trois premières décennies du XXe siècle une vague de constructions universitaires de grande ampleur. L’achèvement de la nouvelle Sorbonne en 1901, après une vingtaine d’années de travaux, semble en avoir été le détonateur. Pour les dirigeants de la Troisième république cependant, cette réalisation de prestige de l’architecte Henri-Paul Nénot ne pouvait suffire à elle seule à résoudre les carences immobilières de l’enseignement supérieur français, tout particulièrement celles des facultés. S’y ajoutait la nécessité de rénover les sites existants et d’accompagner le développement de la recherche scientifique en créant des lieux d’enseignements spécifiques, susceptibles d’accueillir notamment des disciplines émergentes ou récemment intégrées au cursus universitaire et en plein essor, voire de tenter de réunir en un même lieu des facultés rivales dans un souci de rationalisation, on parlerait aujourd’hui de mutualisation des moyens.
C’est dans ce contexte de recomposition des champs disciplinaires, dans un climat de concurrence entre les disciplines déjà bien établies et les nouvelles qui étaient en train d’être mises en place, que s’inscrivent quatre réalisations architecturales parisiennes remarquables, quatre instituts de recherche spécialisés, dont trois sont l’oeuvre de Nénot :
S’ajoute à l’actif de Nénot l’institut du radium.
Source et suite de cette description complète : L’exemple de quatre instituts de recherche : illustration d’un dynamisme constructif parisien au début du XXe siècle par Christelle Inizan (Chargée d’études documentaires, Conservation régionale des Monuments historiques, Direction régionale des affaires culturelles d’Île-de-France) 2011.