photo : jrvincent
Le manoir de la Guyonnière est mentioné dans l'ouvrage de Job de Roincé "figure de Chouans"
On se bat maintenant partout en Normandie et Michelot, qui est devenu un des collaborateurs de Louis de Frotté, est de tous les combats, mais son courage est tel qu’il s’expose parfois avec imprudence. C'est ainsi que près de Vire, alors qu'à la tête de ses hommes il poursuit deux cents gardes nationaux, il est blessé au bras gauche. Transporté au château de la Guyonnière, près de Saint-Jean-des-Bois, il y est soigné par sa fiancée.
Plus tard, en octobre 1799, alors que Frotté revenu d'Angleterre réorganisait ses troupes pour reprendre la lutte, Michelot est encore là, toujours aussi dévoué, aussi iidèle et aussi courageux.
Il refuse le commandement de la Légion de Saint-Jean-des Bois qui lui est offert et il accepte seulement de commander en second sous les ordres du chevalier de la Piverdière, officier réputé pour sa bravoure et son intelligence. A ce moment cette Légion compte environ 1700 hommes.
Source : Figures de Chouans par Job de Roincé 1980.
Une autre mention de la Guyonnière nous est livré dans l'ouvrage de Jean Silve De Ventavon "Louis de Frotté : Le lion de Normandie"
Contraints d’abandonner le château de Flers, Louis et ses lieutenants s'en furent habiter au castel de La Guyonnière, un bâtiment fortifié du XVIe siècle qu'un vallon escamotait à la vue près d'un étang creusé à la corne de la forêt de Saint-Jean-des-Bois, luxuriant breuil de chênes, de bouleaux, de hêtres, dont les insondables ravines devenaient, par l’effet des pluies hivernales, de tumultueux torrents.
Ce fut à La Guyonnière que Blondel apprit la mort de Louis XVII. Jusqu'à l'affligeante annonce, uniquement des escarmouches, graves mais ponctuelles, avaient troublé les boiteuses Paix de La Jaunaie et de La Prévalaye ; le trépas de l'Orphelin du Temple mettra le feu aux poudres, déclenchera la reprise des hostilités, tant au-delà qu'en deçà de la Loire.
Source : Louis de Frotté: Le Lion de Normandie par Jean Silve De Ventavon 1993
1764-1782 — Saint-Jean-des-Bois : lettre du curé de Saint-Jean à M. Hauton, notaire du papier terrier du comté de Mortain ; il le prie de s'intéresser à la maitresse d'école de sa paroisse, qui désire obtenir la fieffe de la commune de La Vollée ; demande par M. Guillouet de La Guyonnière de la fieffe d'une portion de la lande ou commune de La Voilée, et de l'autorisation de placer un banc dans le chœur de l'église paroissiale ; croquis du plan de l'église ; fieffe faite par le duc d'Orléans à Charles Moulin, de deux petites landes en bruyère, dont l'une est située au Pont-de Fer et l'autre au village de La Volée, à la condition que les habitants jouiront de l'usage de la source ou fontaine de La Volée ; extrait du plan géométrique de Saint-Jean-des-Bois, dans lequel sont comprises les deux landes précitées.
Source : Inventaire-sommaire des Archives départementales antérieures à 1790.