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Le ministère de la culture annonce que la Verrue est une ancienne maison de l'ordre des Templiers. Il complète l'information en précisant que cette maison sera par la suite transformée en monastère.
En effet, la revue Mabillon (archives de la France monastique) précise que :
LONGNON Pouillés VI 178 A signale vers 1300 dans l'ancien diocèse de Noyon les maisons de Pimprez comune du canton de Ribécourt; et de la Verrue (même commune) en dépendance, avec Bellefontaine, de Saint-Barthélémy de Noyon ; LAMBERT n° 3713 donne la Verrue en dépendance des Templiers avec une chapelle du XIIe siècle.
Les restes de la chapelle datent vraisemblablement de la fin du 13e siècle, le pigeonnier présent sur le site serait plus récent et daterait du 17e ou du 18e siècle.
19 octobre 1231.
Les religieuses de Saint-Jean au Bois de Cuise et P. curé de Pimprez, en désaccord au sujet des dîmes de la paroisse de Pimprez, sises le long de l'Oise, entre le ru de Bailly et le village de Pimprez, d'un côté, et la forêt d'Ourscamp, d'autre côté, s'en sont remis à l'arbitrage d'Hymeric de Compiègne et de Guillaume de Poitiers. L'amende à payer par la partie qui fera opposition au jugement a été fixée à vingt livres parisis.
Les arbitres décident que les dîmes resteront à perpétuité aux mains des religieuses, mais que celles-ci fourniront annuellement au curé de Pimprez deux muids de blé d'hiver de qualité moyenne, dans leur grange de Bailly.
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