photo : pdaget
Parigny-les-Vaux et Satinges, dispersés à l’Est de la grande route, dans de charmants vallons, appartenaient, au IXe siècle, à l’évêque Hériman ; il en fit don à la cathédrale avec l'église, les maisons et les habitants, à l'exception de cinq manses, garnies de meubles et d'esclaves, et dont il gratifia l'abbaye de Saint-Martin de Nevers. Le Chapitre était donc seigneur temporel du lieu, et à ce titre il y possédait le four banier qui, avec un pré de deux charretées de foin, s'affermait, en 1475, trente sous tournois et un bichet d'avoine.
Par les soins des chanoines, le roi Philippe V établit, en 1318, une foire annuelle à Parigny, malgré l'opposition des religieux de La Charité et du prieur d'Aubigny. Ce bienfait ne pouvait pas satisfaire les habitants qui étaient serfs pour la plupart ; peu après ils s'agitèrent et refusèrent de payer les tailles, 1356. Le roi Jean dut intervenir et envoyer un commissaire pour maintenir le Chapitre en ses droits de saisine. Ce fut en vain : l'un des rebelles, Hugues Daviot, sonna la cloche ; on s'ameuta contre l'officier du roi, on le chassa au milieu des huées. Il fallut recourir au bailliage de Saint-Pierre-le-Moûtier. Le calme ne se rétablit que momentanément : en 1387 les serfs de Parigny, unis à ceux de Champvou , de Beaumont et d'autres paroisses, remuent et demandent au Chapitre la diminution de leurs tailles et la répression des exactions de ses receveurs. Enfin, vers 1437, nous les voyons engagés dans un long et difficile procès pour obtenir leur liberté.
Parigny Les Vaux et Satinges, communes du même canton, voisines sont réunies pour l'administration en une seule municipalité, et pour le culte à l'église de Parigny qui a un desservant. La population s'élève alors à 888 habitants. Elles sont comprises dans la contrée dite les Vaux de Nevers, renommés pour leurs vins rouges et par leur fertilité ; car ils produisent aussi des grains, des chanvres, des noix , des fruits et du bois. La terre de Bizy est située dans la commune de Parigny. Elle est composée d'un château seigneurial, d'un haut fourneau pouvant fabriquer un million de fonte par année ; des forges de Baverolles, fabriquant 100 milliers de petit fer, et des Dinons qui produit 100 milliers de gros fer. Les bois qui servent à l'exploitation de ces usines sont auprès. Elle appartient à M. de Berthier, l'aîné.
sources :
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photo : pierre bastien
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