Vocable saint Pierre saint Paul. Edifice reconstruit au 4e quart 15e siècle, achevé vers 1500. Croisée et bras sud du transept 2e moitié 14e siècle. Sacristie et pignon nord du transept en 1697. Clocher en 1745. Ossuaire en 1778 (porte la date) actuellement garage. Chapelle Notre-Dame-des-Victoires reconstruite en 1830 avec remploi du clocher portant la date 1509. (Source ministère de la culture)
Église paroissiale de Saint-Pierre et Saint-Paul terminée vers 1500. Grand et moyen appareil. Forme rectangulaire; deux bas-côtés. Chœur polygonal. Contre-forts adhérents à simples retraites, surmontés de clochetons à crochets. Crosses aux rampants du toit, avec animaux aux extrémités. Traces d'une ancienne tour; le portail ouest et le clocher qui le surmonte sont modernes (1745). Porche de 1676. Portes à anse de panier ou à cintre brisé ; la principale est surmontée d'une accolade ornée de crochets et d'un chou épanoui. La porte qui conduisait à l'escalier de l'ancienne tour, au sud, est à cintre brisé à plusieurs retraites avec colonnettes et petits chapiteaux. Dimensions dans œuvre : 39 mètres sur 16 environ. Sept travées d'architecture. Les bas-côtés sont reliés à la nef par des arcades à cintre brisé portées par pénétration sur des piliers polygonaux à base simple et peu élevée ; deux d'entre eux offrent, en guise de chapiteaux, des figures, des animaux, des volutes qui ont été rapportés. Deux grandes arcades isolent la travée du milieu, au-dessus de laquelle s'élevait la tour primitive. Voûte de la nef en plein cintre; blocage. L'abside, sur croisée d'ogives, présente à la clef un blason mutilé supporté par deux lions. Entraits à tètes de crocodiles aux extrémités. Restes de sablières avec figures sculptées. Fenêtres à cintre brisé; formerets et meneaux flamboyants; fenêtres du sud pignonnées à l'extérieur avec chou, crosses et animaux ; celle qui surmonte la porte méridionale offre des meneaux rayonnants. Fragments dépareillés de vitraux. Au nord de l'église, il y avait autrefois deux enfeux qui ont été bouchés. Cadran solaire. Des fragments de sculptures en bois du XVIe siècle, découpées à jour, et dont on ignore la destination première, ont été donnés par M. Le Mauguen, curé de Gourin, au mus. arch.
Source : Répertoire archéologique du département du Morbihan par Louis Théophile Rosenzweig 1863.