Remparts, enceinte de la ville et ses dépendances

 

L'enceinte militaire du Mont Saint-Michel fut faite, dans sa plus grande partie, au commencement du XVe siècle, par l'abbé Jolivet. Toutefois, il est naturel de présumer qu'avant cette époque, une place, comme le Mont Saint-Michel, n'était pas dépourvue de fortifications. Ensuite l'histoire et les monuments confirment cette hypothèse. En effet, par exemple, Gui de Thouars, assiégeaut le Mont Saint-Michel, fut arrêté par des tours et des bastilles de bois, et D. Huynes parle aussi des « pallis de bois » qui précédaient les remparts de pierres. Le Gallia cite les spatiosa mœnia de Richard. Ensuite, l'examen même des fortifications y fait reconnaître des parties antérieures au XVe siècle. Cette enceinte suit les caprices du rocher, se projette ou s'enfonce, monte ou descend, selon les mouvements de la montagne. Le caprice des lignes et la diversité des formes offrent des détails imprévus et variés que n'ont pas les places-fortes régulières.

Cette enceinte de remparts n'est pas continue : elle ne se développe que sur les points accessibles et elle s'arrête la où la défense naturelle est suffisante. Son aspect général se compose de trois points de vue :

  • une base en talus, reprise en sous-œuvre, peu ancienne, largement dallée
  • une bande intermédiaire en moyen appareil, comprimée dans les tours
  • le couronnement formé de mâchicoulis, de créneaux et de bastillons

Cette ligne de mâchicoulis qui brode le haut des murs et des tours, et en égaie la sévérité, se compose de trois modillons en retrait qui portent une saillie ; elle se développe d'abord horizontalement, puis elle escalade le rocher sous la forme d'un immense escalier renversé.

la tour Gabrielle

La plus occidentale des parties de cette enceinte, la première pour l'observateur qui arrive a l'entrée du Mont, est cette tour large, écrasée, percée de meurtrières horizontales, tour vigoureuse et solidement assise, mais dénuée du fier élan des tours du Moyen-Age : c'est la tour Gabrielle, bâtie par un gouverneur qui lui donna son nom, Gabriel du Puys. On l'appelle encore la tour du moulin, parce qu'elle était couronnée d'un objet regrettable pour le pittoresque, d'un moulin a vent, bâti en 1637, dont on voit encore la culée, et qu'on remarque dans les anciennes gravures. L'encadrement prismatique qu'on y remarque renfermait sans doute l'écusson de l'abbaye ou celui du fondateur. Cette tour est curieuse dans ses détails. Ses meurtrières sont d'une forme remarquable : les unes n'admettent qu'une gueule de canon ; les autres , divisées en deux par une pierre en coin, forment une double trémie qui donne au pointeur la liberté de changer son point de mire. A l'évasement intérieur des meurtrières avait succédé l'évasement au-dehors. Les meurtrières de la première zone devaient se fermer comme des sabords pendant les grandes mers. Cette tour est remarquable par sa solidité : les murs ont plus de deux mètres de profondeur : les voûtes massives de ces trois étages et les degrés de son escalier s'appuient sur un énorme pilier hexagonal qui s'élève du sol pour porter la plate-forme du moulin. Ce pilier a quelque chose de remarquable : il est creux et percé on plusieurs endroits, et semble être un énorme porte-voix destiné a établir des communications entre les divers étages.

Tour dite Stéphanie et des Pêcheurs

Sous les murs de la Caserne, où étaient jadis les Fenils, sous cet édifice rectangulaire qui brise les lignes onduleuses de cette architecture militaire, on reconnaît des restes tenaces, d'un plan circulaire : ce sont les bases d'une tour dite Stéphanie et des Pêcheurs. C'était là que les pêcheurs, les coquetières faisaient les marchés de leurs poissons ou de leurs coques, ce petit bivalve des grèves qui est, comme l'a dit Nodier, la manne de ce désert. C'était un curieux spectacle de voir ces groupes de pêcheurs vêtus comme les Arabes du désert, avec leur teint hâlé et leurs jambes rouges, avec leurs mantelets rattachés a leur bonnet ou carapouce, avec leur panier ou dossier, le havenet sur l'épaule, et les grandes bottes aux pieds, et les coquetières prestes et babillardes, aux jambes nues, au jupon court, avec la devantière attachée sur la tête, avec la sabrette ou résille de coques sur l'épaule, et le petit panier sous le bras.

La Pillette

Une tourelle encorbellée , coiffée d'un toit, a la hauteur de la Caserne , entre l'enceinle et l'abbaye, porte le nom de la Pillette, et auprès se dresse une pyramide élevée en 1819, par un préfet de la Manche, M. de Vanssey, en souvenir d'un chemin creusé sur l'ados du roc.

Le corps-de-garde des bourgeois

Le corps-de-garde des bourgeois se montre au-dessus du rempart avec son toit en pignon et son gâble fleuri, avec sa fenêtre d'observation ou judas. C'est la que les bourgeois du Mont « de la place la plus forte et la plus renommée du duché de Normandie » veillaient à la garde « et tuition de ladite ville. » Les étrangers, pèlerins ou curieux étaient fouillés a cette porte, y déposaient leurs armes ou leurs bâtons ferrés. a moins que comme l'abbé de Savigny ou Henri de Sourdis, archevêque de Bordeaux, trop gentilshommes pour se laisser désarmer , ils n'aimassent mieux s'en retourner sans prier ou sans voir.

La porte d'entrée se compose de deux ouvertures. Attenant au corps-de-garde est une porte autrefois ronde; c'était celle des piétons. L'entrée principale était celle des chevaux et des voitures. Elle avait été fermée par une grille de fer et plus tard par une porte à bascule, qui sans doute lui donna son nom de Bavolle. Son couronnement n'est plus qu'un massif nu : autrefois il était orné de deux pinacles en bas-reliefs et portait l'écusson abbatial. Devant cette porte était plantée la potence de l'abbé. Une chaussée en talus se perd sous le sable. Auprès est aujourd'hui un des bateaux de sauvetage et, il y a quelque temps, gisaient la dans le sable les énormes canons appelés les Michelettes.

Après la Bavolle, règne un mur, aujourd'hui déchiqueté par le temps, appuyant une plate-forme intérieure a son sommet percé d'embrasures. Il était autrefois couronné d'un petit toit.

La Tour du Roi

La Tour du Roi, la plus voisine, est la première dans l'ordre militaire, parce qu'elle flanque la porte principale de la ville et se complète d'une tourelle, dite Tour du Guet. Elle est d'ailleurs une des plus élevées. Ronde, nue, évasée à la base en une forte assiette, elle est ceinte d'un ourlet arrondi vers la hauteur de son esplanade. Trois gouttières, semblables a des canons, hérissent son sommet. C'est a partir d'elle que se déroule la ligne de mâchicoulis qui brode le haut des remparts: cette corniche, posée sur un triple modillon, est rongée par le vent marin ou meurtrie par les projectiles de l'ennemi. La Tour du Roi s'ouvre sous la voûte de la porte du Mont : elle n'offre qu'un étage avec une voûte en berceau; elle a des murs de trois mètres. Éclairée seulement par les meurtrières et la porte, elle a cette lumière chaude et ce clair-obscur des corps-de-garde de Salvator-Rosa , où brillent d'un éclat terne et sinistre les armures des soldats.

Tour de l'Escadre

A quelques pieds est la tour de l'arcade, ou, selon les Montois, de l'Escadre, tour simple, caractérisée entre toutes par un toit conique, et dont l'embrasure a été bouchée. C'est a elle que se rattache intimement une jolie tour intérieure, dont le pied s'enfonce dans la rue, et dont la tête fine et curieuse se dresse au-dessus du rempart : c'est la tour du Guet, élégante construction cerclée et sillonnée des prismes du XVe siècle. Ces trois dernières tours forment un massif de pièces de défense qui annonce l'entrée de la place.

Tour de la Liberté

La tour suivante, dite de la Liberté, « qui a été prostituée par une destination qu'on lui a donnée, j'aime a le croire, sans prendre garde au nom dont l'avait baptisée la Révolution de 1789 », tire son nom de son usage sous la République. C'était là qu'était arboré le bonnet de la Liberté au bout d'une pique, et que les Montois exécutaient des danses aux chants patriotiques. Elle porte populairement un nom difficile a dire, impossible a écrire.

La tour Basse

La tour Basse est moins ancienne que les précédentes. Elle s'éloigne beaucoup du type du Moyen-Age : elle est arrondie seulement sur sa face antérieure, et ses flancs se rattachent au rempart par une ligne droite. Elle ressemble au musoir d'un môle; elle est appliquée sur le mur et non mariée avec lui. Cette tour est ainsi appelée parce qu'elle est au-dessous du niveau des remparts. Elle est découpée de six créneaux, peut-être plus modernes que le reste, et hérissée de trois gouttières. Dans ses interstices et dans les mâchicoulis croissent des touffes de pariétaire, de sabline maritime, de ravenelle, d'orpin qui parent et égaient la monotonie de ces murailles. Cette tour fut aussi un jour celle de la liberté. Un détenu politique, Colombat, ayant percé le sol de sa prison avec un clou, trouvé dans l'incendie du château, après mille périls, parvint jusqu'aux remparts, descendit par cette tour basse, en fixant une corde a la poulie qui servait à hisser des fardeaux, et passa a l'étranger.

Entre cette tour et la suivante, on voit, dans le mur, une niche cintrée, aux rebords saillants, d'une physionomie ancienne. La était ce symbole hardi qu'on trouve aujourd'hui dans la première cour d'entrée, près des canons, un lion en granit posant fièrement sa griffe sur un écusson.

La tour dite Demi-Lune

La tour dite Demi-Lune, ou Tour de la Reine, ou, selon Max. Raoul, Tour Battillon de l'est, est la moins saillante de toutes ; mais elle se développe à l'intérieur où elle est vide, et forme une large esplanade sur un arc plat très-hardi. Elle se distingue encore par l'absence de créneaux et de meurtrières. Une poterne, dite de l'est, avait été ménagée dans son flanc. Un de ses noms, son peu de saillie, l'absence de créneaux et de visées, son petit diamètre autorisent a croire que cette tour n'est pas ancienne. Toutefois, dans ces remparts, le vieux et le neuf se marient comme dans une armure plusieurs fois forgée.

La tour Boucle

La tour Boucle tire, dit-on, son nom des anneaux de fer scellés dans ses pierres, qui servaient à amarrer des barques, anneaux dont on voit encore les traces. Elle a une physionomie toute a elle : c'est la forme angulaire du bastion moderne. Son appareil et ses dimensions servent encore à la caractériser. Son coin effilé semble destiné a fendre les vagues de la mer ou les vagues des assaillants. Vauban a bâti cette défense avancée, sur laquelle semble veiller une guérite polygonale, qui regarde du côté_de l'est. Elle mérite d'autant plus le nom de sentinelle avancée qu'outre sa saillie considérable, elle laisse derrière elle les anciens remparts. Une nouvelle ligne d'enceinte s'est raccordée a son flanc, en avant de l'ancienne, qu'on reconnaît encore, robuste, quoique meurtrie, et elle s'est raccordée avec l'autre au-dessus de la fontaine Saint-Symphorien, à l'aide de vieilles pierres et de vieux encorbellements. Les mâchicoulis portent une couronne de larges créneaux qui domine la vigie polygonale. C'est sur la tour Boucle que se dirigeait la ligne du canal du Couesnon. et ce fleuve devait s'unir la aux deux autres rivières, la Sélune et la Sée.

Dans une de ces tours s'ouvrait a l'extérieur une porte, dite Porte-Robert, peut-être de Robert du Mont, le plus grand de tous les abbés de ce monastère. Elle conduisait, dit on, à une avenue de la légendaire forêt de Sciscy on Quokelunde :

" Dessous Avranches vers Bretaigne
Qui tous tems fu terre grifaine
Ert la forest de Quokelunde
Dunt grant parole est par le munde
Ceu qui or est mer et areine
En icels tems ert forest pleine "

Au-delà de la tour Boucle est la fontaine de Saint-Symphorien , " très-guérissable aux yeux. " C'est sans doute auprès qu'était cette antique chapelle de Saint-Symphorien, dont parle D. Le Roy en même temps que de la chapelle Saint-Etienne: " Deux dévots hermites avoient en icelle forêt fait et construit deux petites oratoires, l'une en l'honneur de St Estienne, p. martyre, et l'autre en l'honneur de St Symphorien, lesquelles ont été long-temps debout. " A partir de cette source, qui suinte dans le rempart, le mur suit le mouvement d'ascension du roc, dont les anfractuosités abritent une fraîche crucifère, le cranson danois, et la ligne brisée des mâchicoulis court et monte par saccades, comme un gigantesque escalier renversé, jusqu'à ce qu'elle soit parvenue au tournant du roc où elle saisit la tour la plus rapprochée du monastère.

Tour du Nord ou Tour Marilland

Cette tour, d'une noble simplicité, hardiment posée sur son promontoire d'âpres rochers, d'une couleur et d'un caractère antiques, est la plus belle et la plus vieille pièce de l'enceinte extérieure. Elle s'appelle Tour du Nord ou Tour Marilland : elle est évidemment antérieure aux fortifications de Robert Jolivet, et semble appartenir au XIIIe siècle. Elle est ronde, élancée, évasée a la base, avec des balistaires rondes surmontées d'une fente, le trou du projectile et la visée du tireur. C'est sans doute un reste de ces fortifications dont l'abbé Jourdain borda le pied du roc en 1210. Derrière ces remparts, assez modernes, est la ligne ancienne, sur laquelle on voit des mâchicoulis mutilés et la maison du gouverneur, placée a l'avant-poste du péril.

Il nous semble que c'est là, à la porte du château, que durent se porter les flots des assaillants dans les sièges du Mont Saint-Michel, et la vue de cette belle tour nous fait rêver à tous les ennemis et à tous les assauts qui sont venus se briser à ses pieds. C'est la surtout que nous voyons se ruer les vingt mille Anglais de lord Scale, dans le grand assaut de 1427 ; un monde d'ennemis en bas, et quelques centaines de défenseurs en haut. Parmi eux est un moine qui observe avec anxiété la bataille. prie, et s'écrie : " Quel spectacle! voilà que sur la brèche on combat corps a corps. dieu des aimées, défendez vos pauvres serviteurs. Notre gouverneur est entouré d'ennemis ; il se dégage et monte sur le troisième bastion; il renverse tout ce qui lui résiste, et arrache les enseignes ennemies. L'épée de G. de Verdun vole en éclats; il s'arme d'une hache et porte des coups terribles. Avec quel courage aussi cet homme, couvert d'armes rouges, fait ranger au pied des murailles les troupes anglaises ! L'épée haute et le visage découvert, il les anime et les ramène au combat. On précipite sur eux des pierres, des poutres, des rochers. Saint-Michel combat pour nous. Les ennemis sont repoussés ! "

Le rempart monte encore et dessinant de larges paliers, et laissant dans un angle un tourillon encorbellé, saisit la Merveille a l'aide d'une dernière tour, appelée Liaudine ou Claudine, dont les brèches, faites peut-être par les boulets, ressemblent a des trèfles ou des quatrefeuilles qui ajourent sa couronne. Cette tour, plus apparente à l'intérieur, bosselle légèrement le mur de l'escalier qui conduit au château. Devant elle sont la place Claudine et le jardin de la Claudine. « situés , dit le Terrier, dans l'ancien degré à monter de la ville au chasteau. » Sous la Claudine se trouve une allée qui conduit à une porte ouverte sur les rochers.

Le roc inaccessible interrompt l'enceinte extérieure, ou plutôt elle se relie aux murs du château-abbaye, qui est tout art au-dedans, toute force au-dehors. Mais la Merveille associe ces deux caractères. C'est une muraille de deux cent trente pieds de longueur, de plus de cent de hauteur absolue, et de deux cents d'élévation sur la grève, flanquée de vingt contreforts, ajourée de baies variées, et sobrement fleurie à son sommet d'une ligne d'arcades à tête moresque. C'est un mur d'un essor prodigieux qui s'élance de sa base de rocs et d'arbustes, posés sur la grève blanche, vert et sombre dans les angles de ses reliefs, doré de lichens sur leur dos : ce qu'un observateur artiste a appelé : " un gigantesque autel de bronze et d'or sur un parvis d'argent, " image splendide et vraie, qui serait complète s'il n'eût oublié les degrés d'émeraude.

Tour-des-Corbeaux ou de Tour-du-Réfectoire

A l'angle du pignon oriental de la Merveille, se dresse avec grâce et hardiesse une tourelle au fût brodé, au toit élancé, la plus fine et la plus svelte des tourelles du Mont Saint-Michel, semblable a une grande lanterne des morts ou a une énorme bélemnite. Cette tourelle, dont le fût est uni au tourillon par une arcature, sert d'escalier et d'observatoire ; elle reçoit dans les manuscrits du Mont le nom de Tour-des-Corbeaux ou de Tour-du-Réfectoire. La base a été grossièrement refaite par des mains modernes; le haut est l'œuvre de l'abbé Pierre Le Roy, et date de 1391.

Source : Mont Saint-Michel, monumental et historique par Édouard Le Héricher 1846.

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Localisation et informations générales

  • identifiant unique de la notice : 81245
  • item : Remparts, enceinte de la ville et ses dépendances
  • Localisation :
    • Basse-Normandie
    • Manche
    • Le Mont-Saint-Michel
  • Code INSEE commune : 50353
  • Code postal de la commune : 50170
  • Ordre dans la liste : 54
  • Nom commun de la construction : 2 dénomiations sont utilisées pour définir cette construction :
    • fort
    • agglomération
  • Etat :
    • L'état actuel de cette construction ne nous est pas connue.

Dates et époques

  • Périodes de construction :
    • La construction date principalement de la période : moyen âge
  • Type d'enregistrement : liste du patrimoine mondial
  • Date de protection : 1875 : classé MH
  • Date de versement : 1993/11/22

Construction, architecture et style

  • Materiaux:
    • non communiqué
  • Couverture :
    • non communiqué
  • Materiaux (de couverture) :
    • non communiqué
  • Autre a propos de la couverture :
    • non communiqué
  • Etages :
    • non communiqué
  • Escaliers :
    • non communiqué
  • Décoration de l'édifice :
    • non communiqué
  • Ornementation :
    • non communiqué
  • Typologie :
    • non communiqué
  • Plan :
    • non communiqué

Monument et histoire du lieu

  • Eléments protégés MH (Monument Historique) :15 éléments font l'objet d'une protection dans cette construction :
    • tour
    • enceinte
    • escalier
    • courtine
    • porte
    • communs
    • cour
    • fontaine
    • tourelle
    • poterne
    • maison
    • échauguette
    • corps de garde
    • port
    • bastillon
  • Parties constituantes :
    • non communiqué
  • Parties constituantes étudiées :
    • non communiqué
  • Utilisation successives :
    • non communiqué

Autre

  • Divers :
    • Autre Information : propriété de l'etat 1992
  • Détails : 1) Courtines et tours des fronts Nord, Est et Sud de l' enceinte. Ces fronts commencent à la tour Claudine au Nord et finissent à la porte du Roi au Sud, en passant par l' échauguette du Nord, la tour du Nord, le bastillon, la tour Boucle, la tour Basse, la tour de la Liberté, la tour de l' Arcade et la tour du Roi. Leurs dépendances sont : les restes du grand degré qui précèdent la barbacane de l' abbaye, le chemin de ronde des remparts avec ses parapets et les escaliers qui le desservent, la fontaine Saint-Symphorien, la tourelle du guet, la maison de l' Arcade, la porte du Roi avec son escalier. 2) Murailles des deux ouvrages dits l' Avancée et le Boulevard, en avant de la porte du Roi. Les dépendances de l' Avancée sont : la porte et la poterne de l' Avancée donnant sur la grève, le corps de garde des Bourgeois avec ses escaliers, l' ancien mur de défense qui sert de soutènement au souterrain dénommé jardin de la Cure. Les dépendances du Boulevard sont : la porte du Boulevardet le chemin de ronde avec escalier d' accès, qui dessert les défenses supérieures, tant au Boulevard que du redan demi-circulaire appuyé au rocher. 3) Murs du Monteux, de Cantilly et de la Pillette. Le premier de ces murs part de la porte du Roi et s' élève du Sud au Nord sur le rocher suivant une ligne légèrement infléchie, vers son milieu. Il a pour dépendance le chemin dit escalier du Monteux. Le mur de Cantilly se détache du précédent, en se dirigeant de l' Est à l' Ouest suivant une ligne brisée qui forme quatre sections. Le mur de la Pillette, après avoir prolongé celui de Cantilly dans la direction Nord-Ouest jusqu' à l' échauguette du midi, point où il se relie à l' enceinte des Fanils, se redresse vers le Nord à l' angle droit et va rejoindre le mur septentrional du jardin du château. Le mur de la Pillette a pour dépendances l' échauguette du midi (cad. AB 11, 44, 45, 49, 53, 57, 66, 76, 81, 82, 114 à 116, 126, 128) : classement par liste de 1875, délimité par arrêté du9 mai 1904
  • Référence Mérimée : PA00110514

photo : Normandie Héritage

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