photo : Petite Paillette
Ce site industriel est desservi par une ligne ferroviaire et est composé de deux puits principaux qui subsistent encore avec leur chevalement :
le puits numéro 6 avec chevalement métallique sert de puits de secours et d'aération.
Le chevalement métallique du puits numéro 7 avec recette couverte relie l'atelier de fabrication par voie ferrée.
Le bâtiment de la machine d'extraction est construit en briques.
On peut observer un transporteur a bande entre l'atelier de fabrication pour le débitage des blocs et les ateliers de fabrication pour la fente couverts en ciment amiante.
Un atelier de fabrication supplémentaire, situé au sud, est couvert, quant a lui, en shed.
D'un point de vue historique, cette ardoisière existe déjà au 17e siècle. Elle prendra son essor après la fondation d'une société au 19e siècle en 1833.
l'ardoisière appartient ensuite à une société anglaise avant de devenir la propriété de la Société de l'Ouest, qui la cédera en 1894 à la Société ardoisière de l'Anjou.
La faillite de 1896 provoquera le rachat par les Ardoisières d'Angers et la création de la Société des ardoisières du Haut-Anjou.
L'exploitation souterraine a lieu au cours de la seconde moitié du 19e siècle, de cette époque ne subsiste que le bâtiment d'extraction du puits numéro 2 reconverti en entrepôt industriel. L'extraction se fait, de nos jours, par le puits numéro 7 qui est équipé d'une machine d'extraction électrique depuis 1934.