photo : GF
Le manoir est construit sur un lit d'argile, à quelques mètres de la rivière de l'Oudon, la construction s'est révélée fragile. Elle fut renforcée de manière étonnante par trois contreforts en moellons de grès appuyés contre la façade sud, celui de l'angle sud-ouest étant particulièrement imposant. Le tuffeau est utilisé en second oeuvre pour l'encadrement des baies, la corniche à modillons et les lucarnes du comble. On peut observer des lucarnes à ailerons. Le long corps de bâtiment abritant les étables est couvert en longs pans. Le comble est accessible par des lucarnes passantes en moellons de grès. Face au logis un vaste espace carré a été aménagé en jardin potager : dominant le val de l'Oudon il est conforté par un mur de soutènement contreforté à l'angle sud-est.
L'actuel logis pourrait avoir été reconstruit à la place d'un édifice plus ancien (XVe siècle ? ), le long pan de la toiture, au nord, conserve d'ailleurs des coyaux en bois découpés. La nouvelle construction et ses dépendances pourraient dater des années 1675. Le comble du logis a pu être remanié au XVIIIe siècle, comme l'atteste un oeil-de-boeuf déposé et conservé sur place. La remise agricole et les porcheries sont des constructions du XIXe siècle.
Source : ministère de la culture.